le 24 mai 2012
Il est pourtant suspecté d’avoir commis des crimes de guerre, notamment lors de l’invasion de la ville de Bukavu en juin 2004», relève Le Monde, cité par APA.
Le journal français note que, «faute de pressions des autorités congolaises et internationales, les autorités rwandaises ne les ont jamais inquiétés».
Il signale aussi que le général Bosco Ntaganda, successeur de Laurent Nkunda à la tête de l’ex-CNDP, «a eu longtemps pignon sur rue à Goma, mais également au Rwanda, où il pouvait circuler en toute liberté».
Et Le Monde de conclure : «Il semble peu probable que les autorités rwandaises décident de remettre Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale (CPI). Il en sait trop. Mais, le laisser se faire tuer par l’armée congolaise serait assez embarrassant.
Si les autorités rwandaises ne le protègent pas, comment s’assurer que son successeur leur sera fidèle ? La communauté internationale doit veiller à ce que toute solution négociée ne se fasse pas au détriment de la lutte contre l’impunité».
Direct.cd
Le Rwanda héberge «au moins deux criminels de guerre congolais sans être inquiétés», rapporte mardi 22 mai le quotidien français. Le Monde, en l’occurrence le général Laurent Nkunda et le colonel Jules Mutebusi.
Les deux officiers s’étaient illustrés, à la tête d’environ 5 000 mutins en juin 2004, dans l’occupation militaire de la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Laurent Nkunda, ex-chef du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), est en résidence surveillée et ne semble faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire depuis son arrestation le 22 janvier 2009.
Quand il était officier supérieur du Rassemblement congolais pour la démocratie-Goma (RCD-Goma), puis chef du CNDP, ses soldats ont violé, torturé et exécuté des milliers de personnes à Kisangani (Province Orientale) en mai 2002, à Bukavu en mai et juin 2004 et à Kiwanja (Nord-Kivu) en novembre 2008, trois localités situées dans l’Est de la RDC (…).
Le colonel Jules Mutebusi, ancien officier du RCD/Goma, a quant à lui disparu du paysage médiatique fin 2010 après s’être établi en toute liberté au Rwanda.
Il est pourtant suspecté d’avoir commis des crimes de guerre, notamment lors de l’invasion de la ville de Bukavu en juin 2004», relève Le Monde, cité par APA.
Le journal français note que, «faute de pressions des autorités congolaises et internationales, les autorités rwandaises ne les ont jamais inquiétés».
Il signale aussi que le général Bosco Ntaganda, successeur de Laurent Nkunda à la tête de l’ex-CNDP, «a eu longtemps pignon sur rue à Goma, mais également au Rwanda, où il pouvait circuler en toute liberté».
Et Le Monde de conclure : «Il semble peu probable que les autorités rwandaises décident de remettre Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale (CPI). Il en sait trop. Mais, le laisser se faire tuer par l’armée congolaise serait assez embarrassant.
Si les autorités rwandaises ne le protègent pas, comment s’assurer que son successeur leur sera fidèle ? La communauté internationale doit veiller à ce que toute solution négociée ne se fasse pas au détriment de la lutte contre l’impunité».
Direct.cd
Le Rwanda héberge «au moins deux criminels de guerre congolais sans être inquiétés», rapporte mardi 22 mai le quotidien français. Le Monde, en l’occurrence le général Laurent Nkunda et le colonel Jules Mutebusi.
Les deux officiers s’étaient illustrés, à la tête d’environ 5 000 mutins en juin 2004, dans l’occupation militaire de la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Laurent Nkunda, ex-chef du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), est en résidence surveillée et ne semble faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire depuis son arrestation le 22 janvier 2009.
Quand il était officier supérieur du Rassemblement congolais pour la démocratie-Goma (RCD-Goma), puis chef du CNDP, ses soldats ont violé, torturé et exécuté des milliers de personnes à Kisangani (Province Orientale) en mai 2002, à Bukavu en mai et juin 2004 et à Kiwanja (Nord-Kivu) en novembre 2008, trois localités situées dans l’Est de la RDC (…).
Le colonel Jules Mutebusi, ancien officier du RCD/Goma, a quant à lui disparu du paysage médiatique fin 2010 après s’être établi en toute liberté au Rwanda.
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