24/05/2012
Mine de RUASHI - Des enfants de 10 ans qui travaillent dans la mine de RUASHI a Lubumbashi
Des gouvernements étrangers sont accusés d’exploitation illicite des ressources minières de la République Démocratique du Congo. Lors d’une conférence tenue à Londres devant le Parlement anglais, les Congolais de la diaspora sortent de leur silence pour dénoncer la dilapidation par des firmes Britanniques, le FMI mais aussi la Banque mondiale, des ressources du sous-sol congolais.
Ils dénoncent également la responsabilité du FMI et de ces gouvernements à travers l’aide qu’ils apportent à des sociétés qui s’attèlent à cette exploitation, affirme la radio BBC Africa.
Interrogé, Willy Bangu, représentant de l’UDPS Afrique australe, un des intervenants à cette conférence a indiqué que la raison de la tenue de cette conférence à Londres est que toutes les sociétés impliquées dans la vente des biens de l’Etat Congolais sont enregistrées dans îles vierges Britanniques et Gibraltar.
Comme se sont des territoires sous la juridiction légale britannique. C’est eu égard à cette connaissance que nous sommes venus sensibiliser d’abord les membres du Parlement britannique pour qu’ils cessent ces activités illicites, a-t-il ajouté.
S’appuyant sur le rapport du parlementaire britannique Erick Joyce mais aussi soutenu par celui de l’ONG Global Witness, Willy Bangu affirme que le Congo et son peuple ont perdu cinq cent cinq milliards de dollars à travers ces activités illicites.
L’on peut citer quatre sociétés d’écran, qui du jour au lendemain ont poussé comme des champignons, enregistrées dans les îles vierges britanniques qui, deux trois mois après deviennent des propriétaires des biens de l’Etat surtout des mines, renchérit encore ce Congolais.
A la question de donner les éléments qui donnent la conviction que ces différentes sociétés sont d’origine britannique, Willy Bangu a laissé entendre que la raison est simple, toutes ces compagnies étant enregistrées dans l’entité juridique britannique.
Au-delà de cette réalité, il est important de signaler que deux de ces grandes compagnies sont indirectement impliquées dans la bourse de Londres et les membres du comité de gestion de ces sociétés sont des citoyens britanniques, a-t-il encore affirmé.
A la lumière de toutes ces preuves, point n’est besoin de tergiverser ni de faire croire à l’amalgame au sujet de ce que nous avons toujours dénoncé ici qu’il existe une coalition internationale pour la déstabilisation du Congo.
Une fois encore, ce compatriote, sans tenir compte de sa couleur politique, a fait preuve du patriotisme pour dénoncer, devant le Parlement d’un des grands pays de l’Union Européenne et membre influent de la Communauté Internationale, ce que subissent la RDC et tout son peuple.
Ce Congolais vient, par ces déclarations, d’emboiter le pas au Chef de l’Etat dans sa vision qui, lors de son discours d’investiture en décembre dernier, avait déclaré qu’il travaillerait avec tout compatriote ayant « la passion du Congo ».
Giscard Havril
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Mine de RUASHI - Des enfants de 10 ans qui travaillent dans la mine de RUASHI a Lubumbashi
Des gouvernements étrangers sont accusés d’exploitation illicite des ressources minières de la République Démocratique du Congo. Lors d’une conférence tenue à Londres devant le Parlement anglais, les Congolais de la diaspora sortent de leur silence pour dénoncer la dilapidation par des firmes Britanniques, le FMI mais aussi la Banque mondiale, des ressources du sous-sol congolais.
Ils dénoncent également la responsabilité du FMI et de ces gouvernements à travers l’aide qu’ils apportent à des sociétés qui s’attèlent à cette exploitation, affirme la radio BBC Africa.
Interrogé, Willy Bangu, représentant de l’UDPS Afrique australe, un des intervenants à cette conférence a indiqué que la raison de la tenue de cette conférence à Londres est que toutes les sociétés impliquées dans la vente des biens de l’Etat Congolais sont enregistrées dans îles vierges Britanniques et Gibraltar.
Comme se sont des territoires sous la juridiction légale britannique. C’est eu égard à cette connaissance que nous sommes venus sensibiliser d’abord les membres du Parlement britannique pour qu’ils cessent ces activités illicites, a-t-il ajouté.
S’appuyant sur le rapport du parlementaire britannique Erick Joyce mais aussi soutenu par celui de l’ONG Global Witness, Willy Bangu affirme que le Congo et son peuple ont perdu cinq cent cinq milliards de dollars à travers ces activités illicites.
L’on peut citer quatre sociétés d’écran, qui du jour au lendemain ont poussé comme des champignons, enregistrées dans les îles vierges britanniques qui, deux trois mois après deviennent des propriétaires des biens de l’Etat surtout des mines, renchérit encore ce Congolais.
A la question de donner les éléments qui donnent la conviction que ces différentes sociétés sont d’origine britannique, Willy Bangu a laissé entendre que la raison est simple, toutes ces compagnies étant enregistrées dans l’entité juridique britannique.
Au-delà de cette réalité, il est important de signaler que deux de ces grandes compagnies sont indirectement impliquées dans la bourse de Londres et les membres du comité de gestion de ces sociétés sont des citoyens britanniques, a-t-il encore affirmé.
A la lumière de toutes ces preuves, point n’est besoin de tergiverser ni de faire croire à l’amalgame au sujet de ce que nous avons toujours dénoncé ici qu’il existe une coalition internationale pour la déstabilisation du Congo.
Une fois encore, ce compatriote, sans tenir compte de sa couleur politique, a fait preuve du patriotisme pour dénoncer, devant le Parlement d’un des grands pays de l’Union Européenne et membre influent de la Communauté Internationale, ce que subissent la RDC et tout son peuple.
Ce Congolais vient, par ces déclarations, d’emboiter le pas au Chef de l’Etat dans sa vision qui, lors de son discours d’investiture en décembre dernier, avait déclaré qu’il travaillerait avec tout compatriote ayant « la passion du Congo ».
Giscard Havril
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