Des soldats de la Monusco patrouillent dans les rues de Luvungi, dans le Nord-Kivu, le 4 septembre 2010
AFP / MARC HOFFER
Des Rwandais ont-ils été recrutés et formés au Rwanda pour renforcer la mutinerie du M23 dans la province du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo? C'est ce qu'affirme un rapport confidentiel de la Monusco, la Mission de l'ONU en République Démocratique du Congo, que s'est procuré la BBC. Le Rwanda dément catégoriquement.
C'est un document qui se base sur les témoignages de onze combattants ayant abandonné leurs positions « dans les forêts montagneuses de la frontière entre la RDC et le Rwanda ».
Le rapport confidentiel de la mission de l'ONU décrit ces déserteurs comme des citoyens rwandais recrutés au Rwanda- sous prétexte de rejoindre l'armée nationale. Parmi eux, se trouverait un mineur. Ces combattants auraient reçu un entraînement au maniement des armes, puis ils auraient été envoyés en RDC pour rejoindre le M23 -le mouvement du 23 mars composé de membres de l'ex-rébellion tutsi du CDNP.
Un détail que souligne la BBC : d'après ce rapport, certains de ces combattants ont affirmé avoir été recrutés dès février, donc avant le début de la mutinerie des militaires ex-CNDP- au mois d'avril.
A Kigali, les autorités ont rejeté en bloc ces accusations.
Dans un communiqué, la ministre rwandaise des Afaires étrangères parle de « rumeurs fausses et dangereuses ». Elle qualifie au passage la mission de l'ONU en RDC « d'échec » et appelle la Monusco à se préoccuper de la protection des civils plutôt qu'à faire des rapports.
De son côté, le porte-parole du gouvernement congolais reste prudent. Selon Lambert Mendé, Kinshasa ne dispose pas à ce stade d'éléments qui pourraient confirmer ces informations.
Rappelons qu' en décembre 2008, un rapport d'experts de l'ONU avait déjà pointé du doigt le Rwanda, l'accusant de soutenir les rebelles du CNDP. Le Rwanda avait alors démenti, mais un mois plus tard, Kigali avait tout de même procédé à l'arrestation de Laurent Nkunda, le chef de cette rébellion.
Hiroute Guebré Selassié, chef du bureau de la Monusco au Nord-Kivu, ne confirme pas l'existence de ce rapport confidentiel mais la Monusco a effectivement conduit des entretiens avec onze individus se présentant comme des citoyens rwandais et ayant combattu avec le M23.
Le rapport confidentiel de la mission de l'ONU décrit ces déserteurs comme des citoyens rwandais recrutés au Rwanda- sous prétexte de rejoindre l'armée nationale. Parmi eux, se trouverait un mineur. Ces combattants auraient reçu un entraînement au maniement des armes, puis ils auraient été envoyés en RDC pour rejoindre le M23 -le mouvement du 23 mars composé de membres de l'ex-rébellion tutsi du CDNP.
Un détail que souligne la BBC : d'après ce rapport, certains de ces combattants ont affirmé avoir été recrutés dès février, donc avant le début de la mutinerie des militaires ex-CNDP- au mois d'avril.
A Kigali, les autorités ont rejeté en bloc ces accusations.
Dans un communiqué, la ministre rwandaise des Afaires étrangères parle de « rumeurs fausses et dangereuses ». Elle qualifie au passage la mission de l'ONU en RDC « d'échec » et appelle la Monusco à se préoccuper de la protection des civils plutôt qu'à faire des rapports.
De son côté, le porte-parole du gouvernement congolais reste prudent. Selon Lambert Mendé, Kinshasa ne dispose pas à ce stade d'éléments qui pourraient confirmer ces informations.
Rappelons qu' en décembre 2008, un rapport d'experts de l'ONU avait déjà pointé du doigt le Rwanda, l'accusant de soutenir les rebelles du CNDP. Le Rwanda avait alors démenti, mais un mois plus tard, Kigali avait tout de même procédé à l'arrestation de Laurent Nkunda, le chef de cette rébellion.
Hiroute Guebré Selassié, chef du bureau de la Monusco au Nord-Kivu, ne confirme pas l'existence de ce rapport confidentiel mais la Monusco a effectivement conduit des entretiens avec onze individus se présentant comme des citoyens rwandais et ayant combattu avec le M23.
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