23/05/2012 Par Jeune Afrique
Des soldats congolais de la FARDC dans le Nord-Kivu, le 19 mai 2012. © AFP
Dans un communiqué rendu public mercredi 23 mai, les mutins congolais dénoncent une collaboration entre l'armée régulière et rebelles hutus rwandais. Les rebelles congolais disent disposer de preuves de leurs allégations.
Les rebelles hutus rwandais combattraient aux côté des Forces armées de RDC contre les mutins. C’est en tout cas l’accusation portée par les soldats dissidents se réclamant du Mouvement du 23 mars (M23).
Le M23 « se réserve le droit de rendre publics les éléments de preuve qui attestent de la collusion permanente et solide entre les FARDC (armée gouvernementale) et les FDLR » (Forces démocratiques de libération du Rwanda), affirme un communiqué, en provenance de « Rutshuru », un territoire de la province du Nord-Kivu (dans l’est du pays), où se concentrent les combats entre l'armée et les mutins.
Selon le communiqué, l’ancienne rébellion tutsi congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dit avoir des « preuves irréfutables sur les positions FARDC tenues par les éléments FDLR, les unités FARDC commandées par les officiers FDLR et leur implication dans les combats en cours ».
"Préjugé favorable"
L’information a été rapidement démentie. « Pour nous, il n'y a pas de combattants FDLR au sein des unités FARDC, il n'y a que des soldats congolais », a affirmé le porte-parole militaire par intérim de la Mission de l'ONU (Monusco), le lieutenant-colonel Mactar Diop.
« Les combattants FDLR ne combattent pas avec un bandeau FDLR. Nous ne pouvons qu'avoir un préjugé favorable envers les FARDC, que nous soutenons », a-t-il ajouté.
Les FDLR sont régulièrement accusé de commettre pillages, viols et assassinats dans cette région de l’est de la RDC. Certains d’en eux sont recherchés par les autorités rwandaises, accusés d’avoir participé au génocide de 1994.
De son côté, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, avait dénoncé début mai, une collusion entre FDLR et mutins. Des « allégations mensongères et calomnieuses » selon le colonel Sultani Makenga, ex-N.3 du CNDP qui dirige aujourd’hui le M23.
(Avec AFP)
Des soldats congolais de la FARDC dans le Nord-Kivu, le 19 mai 2012. © AFP
Dans un communiqué rendu public mercredi 23 mai, les mutins congolais dénoncent une collaboration entre l'armée régulière et rebelles hutus rwandais. Les rebelles congolais disent disposer de preuves de leurs allégations.
Les rebelles hutus rwandais combattraient aux côté des Forces armées de RDC contre les mutins. C’est en tout cas l’accusation portée par les soldats dissidents se réclamant du Mouvement du 23 mars (M23).
Le M23 « se réserve le droit de rendre publics les éléments de preuve qui attestent de la collusion permanente et solide entre les FARDC (armée gouvernementale) et les FDLR » (Forces démocratiques de libération du Rwanda), affirme un communiqué, en provenance de « Rutshuru », un territoire de la province du Nord-Kivu (dans l’est du pays), où se concentrent les combats entre l'armée et les mutins.
Selon le communiqué, l’ancienne rébellion tutsi congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dit avoir des « preuves irréfutables sur les positions FARDC tenues par les éléments FDLR, les unités FARDC commandées par les officiers FDLR et leur implication dans les combats en cours ».
"Préjugé favorable"
L’information a été rapidement démentie. « Pour nous, il n'y a pas de combattants FDLR au sein des unités FARDC, il n'y a que des soldats congolais », a affirmé le porte-parole militaire par intérim de la Mission de l'ONU (Monusco), le lieutenant-colonel Mactar Diop.
« Les combattants FDLR ne combattent pas avec un bandeau FDLR. Nous ne pouvons qu'avoir un préjugé favorable envers les FARDC, que nous soutenons », a-t-il ajouté.
Les FDLR sont régulièrement accusé de commettre pillages, viols et assassinats dans cette région de l’est de la RDC. Certains d’en eux sont recherchés par les autorités rwandaises, accusés d’avoir participé au génocide de 1994.
De son côté, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, avait dénoncé début mai, une collusion entre FDLR et mutins. Des « allégations mensongères et calomnieuses » selon le colonel Sultani Makenga, ex-N.3 du CNDP qui dirige aujourd’hui le M23.
(Avec AFP)
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