le 4 juin 2012.
GOMA, RDC, 4 juin (Reuters) – Des membres de l’armée rwandaise ont recruté 300 combattants pour le compte du général Bosco Ntaganda, chef d’un mouvement rebelle actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), rapporte Human Rights Watch.
Le Rwanda nie toute implication dans les violents affrontements qui ont éclaté dans l’Est de la RDC il y a deux mois après la défection de plusieurs centaines de soldats qui ont apporté leur soutien au général mutin, recherché depuis 2006 par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre commis pendant la guerre civile entre 1998 et 2003.
Kigali a toutefois joué un rôle actif dans la guérilla par le passé, notamment pour mettre la main sur les responsables du génocide de 1994, mais est également soupçonné d’entretenir les violences et le pillage des richesses minérales de son grand voisin.
Outre les 300 combattants, des membres de l’armée rwandaise ont fourni des fusils d’assaut, des canons antiaériens et des munitions aux hommes de Ntaganda, qui sont retranchés sur trois collines de la province du Nord-Kivu, à quelques kilomètres de la frontière rwandaise, selon Human Rights Watch. Selon l’armée congolaise, ils étaient 300 avant les renforts évoqués par l’ONG.
« Le rôle joué par certains membres de l’armée rwandaise dans le soutien et la protection d’individus accusés de crimes de guerre par la CPI ne peut pas être glissé sous le tapis », a déclaré Anneke Van Woudenberg, responsable des recherches sur l’Afrique pour l’organisation américaine.
« Le Rwanda doit cesser immédiatement de soutenir Ntaganda et contribuer à son arrestation », a-t-elle ajouté. (Jonny Hogg, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
GOMA, RDC, 4 juin (Reuters) – Des membres de l’armée rwandaise ont recruté 300 combattants pour le compte du général Bosco Ntaganda, chef d’un mouvement rebelle actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), rapporte Human Rights Watch.
Le Rwanda nie toute implication dans les violents affrontements qui ont éclaté dans l’Est de la RDC il y a deux mois après la défection de plusieurs centaines de soldats qui ont apporté leur soutien au général mutin, recherché depuis 2006 par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre commis pendant la guerre civile entre 1998 et 2003.
Kigali a toutefois joué un rôle actif dans la guérilla par le passé, notamment pour mettre la main sur les responsables du génocide de 1994, mais est également soupçonné d’entretenir les violences et le pillage des richesses minérales de son grand voisin.
Outre les 300 combattants, des membres de l’armée rwandaise ont fourni des fusils d’assaut, des canons antiaériens et des munitions aux hommes de Ntaganda, qui sont retranchés sur trois collines de la province du Nord-Kivu, à quelques kilomètres de la frontière rwandaise, selon Human Rights Watch. Selon l’armée congolaise, ils étaient 300 avant les renforts évoqués par l’ONG.
« Le rôle joué par certains membres de l’armée rwandaise dans le soutien et la protection d’individus accusés de crimes de guerre par la CPI ne peut pas être glissé sous le tapis », a déclaré Anneke Van Woudenberg, responsable des recherches sur l’Afrique pour l’organisation américaine.
« Le Rwanda doit cesser immédiatement de soutenir Ntaganda et contribuer à son arrestation », a-t-elle ajouté. (Jonny Hogg, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
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