Mercredi, 18 Juillet 2012
L’opinion kinoise, nationale et internationale a suivi la demande de la communauté Tutsi de Kinshasa en vue d’obtenir protection particulière du Gouvernement congolais.
Dans une sorte de précipitation constatée et stigmatisée par l’Honorable Lusenge K. Bonane, élu du Nord-Kivu, l’on a appris dans le chef de ce dernier la suspension de Christophe Kolomoni, Directeur Général de la RTNC et très rapidement, sous la conduite de l’ancien Vice-président de la République Azarias Ruberwa, la communauté Tutsi de Kinshasa a été reçue au Ministère de l’intérieur pour traiter de la question.
Pour l’Honorable Lusenge qui n’est pas encore sorti du choc causé par cette injustice par rapport à la gestion de la sécurité par le Gouvernement congolais, il s’agit d’une énième ruse de la communauté Tutsi dont beaucoup de membres participent activement selon lui, à la mise à genou du gouvernement par les pays voisins dont nommément le Rwanda.
Honorable Bonane Lusenge de l'UDECF au micro de l'assemblée nationale
Abordé sur ce sujet, l’élu UDECF de Lubero a évoqué des observations qu’il sied de développer dans le cadre de la recherche de solution à la guerre qui sévit à l’Est de la République.
En effet, a indiqué ce Député UDECF, Azarias Ruberwa, déjà élevé au rang de Vice-président de la République Démocratique du Congo, ne devrait pas tomber si bas pour récupérer un poste de président des Tutsi de Kinshasa, poste qu’il aurait laissé à ses collègues de la délégation comme Déo Rugwiza et d’autres moins apparents dans l’agressivité politique qui a toujours caractérisé certains d’entre eux. S’agirait-il d’une nostalgie pour un fauteuil de présidence qui s’éloigne de plus à plus, s’interroge-t-on ?
L’Honorable Lusenge qui continue à solliciter un débat contradictoire public avec l’intéressé, voudrait savoir pourquoi la communauté Tutsi de Kinshasa n’a pas levé le doigt pour exprimer sa désapprobation lorsque le M23 a déclaré à Bunagana qu’il défendait les Tutsi. Même le CNDP d’alors a exprimé la même préoccupation de protéger les Tutsi, Azarias Ruberwa et les siens n’ont exprimé aucune protestation et n’ont rien condamné à ce sujet.
Le Gouvernement rwandais lui-même n’a cessé de déclarer qu’il intervenait au Congo pour protéger les Tutsi congolais qui y vivent. A ce sujet, Ruberwa et même le Sénateur très apprécié pour son éloquence Moïse Nyarugabo ne sont jamais intervenus pour dire qu’ils sont protégés par leur gouvernement légitime et le Président commun Joseph Kabila.
Chose drôle, la communauté Tutsi de Goma s’est approprié les actions du M23 et Ruberwa ainsi que ses alliés de la communauté Tutsi de Kinshasa ne sont pas mis en marge de cette sale affaire. D’où, la question de l’Honorable Lusenge : « De combien de protections ont-ils besoin ? ».
C’est justement cette double face de certains congolais qui leur crée de l’insécurité notamment en se mettant en bonne position dans les mouvements rebelles en même temps que dans les institutions du pays. C’est le lieu de s’interroger si beaucoup de Tutsi ne se sont pas distingués dans la défection au sein des FARDC pour rejoindre le M23.
L’on a observé, a indiqué le même Député, que certaines communautés se dédoublent, certains membres font la défection et d’autres jouent à la fidélité d’apparence dans une armée qui, au finish, perd les combats en faveur de ceux qui ont fait défection : « Les flatteurs vivent au dépend de ceux qui les écoutent, dit-on ».
Quant au Gouvernement congolais lui-même, l’Honorable Lusenge a exprimé son choc par rapport à la précipitation ou la promptitude qui a caractérisé la réponse aux doléances de la communauté Tutsi de Kinshasa dont la menace n’était pas connue du public.
La mobilisation brutale des médias pour une cause apparemment inexistante risque d’étonner les 451 autres tribus de la RDC dont surtout celles de l’Est pour lesquelles la RTNC et les autres médias publics ne disent presque rien malgré le nombre scandaleux des morts, viols et autres abus dont les membres de la communauté prétendue en insécurité ne souffrent pas dans les provinces concernées par l’insécurité.
En tout cas, aucune femme Tutsi n’a été violée depuis le début des hostilités. Personne non plus de cette communauté n’a été tuée au Parc des Virunga devenu un mouroir. Par contre, plus de 1000 maisons des Nande ont été incendiées par les militaires locuteurs de Kinyarwanda et le Gouvernement ainsi que l’ancien vice-président n’ont rien dit, stigmatise cet élu du Nord-Kivu qui condamne la politique de deux poids, deux mesures.
C’est pour toutes ces raisons, conclut l’intéressé, qu’il est nécessaire de relever les militaires rwandophones à l’Est pour distinguer les traitres, éloigner les militaires rwandophones des frontières pour réduire la tentation et la manipulation orchestrée par le Rwanda.
Les prochaines déclarations de la communauté Tutsi de Kinshasa et de la RDC devront soutenir cette approche pour se démarquer au lieu de toujours conseiller une solution politique ou des négociations qui font entrer au Congo et dans les structures militaires et politiques plus de rwandais qu’avant.
La communauté Tutsi devrait aussi défendre l’équilibre ethnique dans le commandement militaire congolais pour démontrer sa bonne foi de cohabitation pacifique dans le pays commun qui est la RDC. Plus de 19 généraux d’une ethnie au sein des FARDC dont beaucoup seulement au Nord-Kivu et plus de 200 colonels de cette même ethnie concentrés dans cette province, c’est autant trop qu’injuste.
En s’interdisant de jouir de triple protection, rwandaise, M23 et congolaise, ladite communauté, par une déclaration ferme et d’application suivie à la loupe, devrait rassurer tous leurs compatriotes Congolais, a continué d’indiquer le Député UDECF Lusenge Bonane qui craint que le fait d’indexer sur les écrans de télévision de personnalités congolaises pourtant diluées dans la société et contre qui rien de mal n’était envisagé pourrait être contreproductif.
C’est dans le cadre de la rigueur habituelle de ce Député, qu’il exige l’arrestation de tous les complices de l’insécurité au Nord et au Sud-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo en général, peu importe l’appartenance à telle ou telle autre ethnie.
Il ressort donc que le Gouvernement congolais devrait s’abstenir de donner l’impression de se préoccuper d’une seule communauté au détriment des autres, a dit enfin l’élu du Kivu qui désapprouve la mise à la croix et l’accusation gratuite des kinois par leur Gouverneur André Kimbuta.
L’opinion kinoise, nationale et internationale a suivi la demande de la communauté Tutsi de Kinshasa en vue d’obtenir protection particulière du Gouvernement congolais.
Dans une sorte de précipitation constatée et stigmatisée par l’Honorable Lusenge K. Bonane, élu du Nord-Kivu, l’on a appris dans le chef de ce dernier la suspension de Christophe Kolomoni, Directeur Général de la RTNC et très rapidement, sous la conduite de l’ancien Vice-président de la République Azarias Ruberwa, la communauté Tutsi de Kinshasa a été reçue au Ministère de l’intérieur pour traiter de la question.
Pour l’Honorable Lusenge qui n’est pas encore sorti du choc causé par cette injustice par rapport à la gestion de la sécurité par le Gouvernement congolais, il s’agit d’une énième ruse de la communauté Tutsi dont beaucoup de membres participent activement selon lui, à la mise à genou du gouvernement par les pays voisins dont nommément le Rwanda.
Honorable Bonane Lusenge de l'UDECF au micro de l'assemblée nationale
Abordé sur ce sujet, l’élu UDECF de Lubero a évoqué des observations qu’il sied de développer dans le cadre de la recherche de solution à la guerre qui sévit à l’Est de la République.
En effet, a indiqué ce Député UDECF, Azarias Ruberwa, déjà élevé au rang de Vice-président de la République Démocratique du Congo, ne devrait pas tomber si bas pour récupérer un poste de président des Tutsi de Kinshasa, poste qu’il aurait laissé à ses collègues de la délégation comme Déo Rugwiza et d’autres moins apparents dans l’agressivité politique qui a toujours caractérisé certains d’entre eux. S’agirait-il d’une nostalgie pour un fauteuil de présidence qui s’éloigne de plus à plus, s’interroge-t-on ?
L’Honorable Lusenge qui continue à solliciter un débat contradictoire public avec l’intéressé, voudrait savoir pourquoi la communauté Tutsi de Kinshasa n’a pas levé le doigt pour exprimer sa désapprobation lorsque le M23 a déclaré à Bunagana qu’il défendait les Tutsi. Même le CNDP d’alors a exprimé la même préoccupation de protéger les Tutsi, Azarias Ruberwa et les siens n’ont exprimé aucune protestation et n’ont rien condamné à ce sujet.
Le Gouvernement rwandais lui-même n’a cessé de déclarer qu’il intervenait au Congo pour protéger les Tutsi congolais qui y vivent. A ce sujet, Ruberwa et même le Sénateur très apprécié pour son éloquence Moïse Nyarugabo ne sont jamais intervenus pour dire qu’ils sont protégés par leur gouvernement légitime et le Président commun Joseph Kabila.
Chose drôle, la communauté Tutsi de Goma s’est approprié les actions du M23 et Ruberwa ainsi que ses alliés de la communauté Tutsi de Kinshasa ne sont pas mis en marge de cette sale affaire. D’où, la question de l’Honorable Lusenge : « De combien de protections ont-ils besoin ? ».
C’est justement cette double face de certains congolais qui leur crée de l’insécurité notamment en se mettant en bonne position dans les mouvements rebelles en même temps que dans les institutions du pays. C’est le lieu de s’interroger si beaucoup de Tutsi ne se sont pas distingués dans la défection au sein des FARDC pour rejoindre le M23.
L’on a observé, a indiqué le même Député, que certaines communautés se dédoublent, certains membres font la défection et d’autres jouent à la fidélité d’apparence dans une armée qui, au finish, perd les combats en faveur de ceux qui ont fait défection : « Les flatteurs vivent au dépend de ceux qui les écoutent, dit-on ».
Quant au Gouvernement congolais lui-même, l’Honorable Lusenge a exprimé son choc par rapport à la précipitation ou la promptitude qui a caractérisé la réponse aux doléances de la communauté Tutsi de Kinshasa dont la menace n’était pas connue du public.
La mobilisation brutale des médias pour une cause apparemment inexistante risque d’étonner les 451 autres tribus de la RDC dont surtout celles de l’Est pour lesquelles la RTNC et les autres médias publics ne disent presque rien malgré le nombre scandaleux des morts, viols et autres abus dont les membres de la communauté prétendue en insécurité ne souffrent pas dans les provinces concernées par l’insécurité.
En tout cas, aucune femme Tutsi n’a été violée depuis le début des hostilités. Personne non plus de cette communauté n’a été tuée au Parc des Virunga devenu un mouroir. Par contre, plus de 1000 maisons des Nande ont été incendiées par les militaires locuteurs de Kinyarwanda et le Gouvernement ainsi que l’ancien vice-président n’ont rien dit, stigmatise cet élu du Nord-Kivu qui condamne la politique de deux poids, deux mesures.
C’est pour toutes ces raisons, conclut l’intéressé, qu’il est nécessaire de relever les militaires rwandophones à l’Est pour distinguer les traitres, éloigner les militaires rwandophones des frontières pour réduire la tentation et la manipulation orchestrée par le Rwanda.
Les prochaines déclarations de la communauté Tutsi de Kinshasa et de la RDC devront soutenir cette approche pour se démarquer au lieu de toujours conseiller une solution politique ou des négociations qui font entrer au Congo et dans les structures militaires et politiques plus de rwandais qu’avant.
La communauté Tutsi devrait aussi défendre l’équilibre ethnique dans le commandement militaire congolais pour démontrer sa bonne foi de cohabitation pacifique dans le pays commun qui est la RDC. Plus de 19 généraux d’une ethnie au sein des FARDC dont beaucoup seulement au Nord-Kivu et plus de 200 colonels de cette même ethnie concentrés dans cette province, c’est autant trop qu’injuste.
En s’interdisant de jouir de triple protection, rwandaise, M23 et congolaise, ladite communauté, par une déclaration ferme et d’application suivie à la loupe, devrait rassurer tous leurs compatriotes Congolais, a continué d’indiquer le Député UDECF Lusenge Bonane qui craint que le fait d’indexer sur les écrans de télévision de personnalités congolaises pourtant diluées dans la société et contre qui rien de mal n’était envisagé pourrait être contreproductif.
C’est dans le cadre de la rigueur habituelle de ce Député, qu’il exige l’arrestation de tous les complices de l’insécurité au Nord et au Sud-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo en général, peu importe l’appartenance à telle ou telle autre ethnie.
Il ressort donc que le Gouvernement congolais devrait s’abstenir de donner l’impression de se préoccuper d’une seule communauté au détriment des autres, a dit enfin l’élu du Kivu qui désapprouve la mise à la croix et l’accusation gratuite des kinois par leur Gouverneur André Kimbuta.
Pourtant, l’on sait que les kinois n’ont rien à faire avec une communauté et que si en août 1998, on avait brûlé à Masina des gens attrapés, peu importe leur ethnie d’origine, en flagrant délit pour renverser un gouvernement légalement établi, cela ne pouvait être une référence et encore moins donner l’idée d’un pogrom.
Honorable Bonane Lusenge
Député National,
Elu de Lubero Territoire sur le compte de l’UDECF
Kinshasa
©Beni-Lubero Online
Honorable Bonane Lusenge
Député National,
Elu de Lubero Territoire sur le compte de l’UDECF
Kinshasa
©Beni-Lubero Online
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