Selon Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères
La délégation gouvernementale rentrée du 19ème Sommet de l’Union africaine se réjouit de «bonnes décisions prises de manière unanime et sans réserve» à Addis-Abeba du fait que «le rapport des forces est en train de changer» en faveur de Kinshasa.
La délégation gouvernementale rentrée du 19ème Sommet de l’Union africaine se réjouit de «bonnes décisions prises de manière unanime et sans réserve» à Addis-Abeba du fait que «le rapport des forces est en train de changer» en faveur de Kinshasa.
Et annonce l’incroyable revirement diplomatique : «Tout le monde ne veut plus qu’on continue de déstabiliser la République démocratique du Congo».
Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIGRL), qui ont examiné, le dimanche 15 juillet à Addis-Abeba (Ethiopie) la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, en marge du 19ème Sommet de l’Union africaine (UA), ont pris une série de décisions pertinentes.
«Entre notre pays et le Rwanda, le rapport des forces est en train de changer. Tout le monde ne veut plus qu’on continue de déstabiliser la République démocratique du Congo, craignant que sa déstabilisation entraîne celle de toute la région et, même, d’une partie du continent», a déclaré le jeudi 19 juillet à Kinshasa le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Raymond Tshibanda, au cours d’une conférence de presse sous la modération du porte-parole du gouvernement, le ministre Lambert Mende Omalanga en charge des Médias.
Toutefois, «le dialogue va se poursuivre entre Kinshasa et Kigali», a-t-il indiqué, en précisant que, «maintenant avec le Rwanda, nous allons parler de la mise en œuvre de ce qui a été convenu».
ERADIQUER LE M23 AVEC LA FORCE INTERNATIONALE NEUTRE
A Addis-Abeba, il a été convenu effectivement que les structures appropriées de la CIRGL «travaillent avec l’Union africaine et les Nations unies en vue d’établir immédiatement une Force internationale neutre pour éradiquer le M23, les FDLR ainsi que toutes les autres forces négatives opérant dans l’Est de la RDC et pour assurer le contrôle et la sécurisation des zones frontalières».
«De bonnes décisions ont été prises de manière unanime, sans réserve et soutenues par tout le continent. La Force internationale neutre est une voie qui peut conduire à la solution définitive et durable.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIGRL), qui ont examiné, le dimanche 15 juillet à Addis-Abeba (Ethiopie) la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, en marge du 19ème Sommet de l’Union africaine (UA), ont pris une série de décisions pertinentes.
«Entre notre pays et le Rwanda, le rapport des forces est en train de changer. Tout le monde ne veut plus qu’on continue de déstabiliser la République démocratique du Congo, craignant que sa déstabilisation entraîne celle de toute la région et, même, d’une partie du continent», a déclaré le jeudi 19 juillet à Kinshasa le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Raymond Tshibanda, au cours d’une conférence de presse sous la modération du porte-parole du gouvernement, le ministre Lambert Mende Omalanga en charge des Médias.
Toutefois, «le dialogue va se poursuivre entre Kinshasa et Kigali», a-t-il indiqué, en précisant que, «maintenant avec le Rwanda, nous allons parler de la mise en œuvre de ce qui a été convenu».
ERADIQUER LE M23 AVEC LA FORCE INTERNATIONALE NEUTRE
A Addis-Abeba, il a été convenu effectivement que les structures appropriées de la CIRGL «travaillent avec l’Union africaine et les Nations unies en vue d’établir immédiatement une Force internationale neutre pour éradiquer le M23, les FDLR ainsi que toutes les autres forces négatives opérant dans l’Est de la RDC et pour assurer le contrôle et la sécurisation des zones frontalières».
«De bonnes décisions ont été prises de manière unanime, sans réserve et soutenues par tout le continent. La Force internationale neutre est une voie qui peut conduire à la solution définitive et durable.
Il s’agit d’une force internationale ouverte à tout le continent et au monde. Elle n’est pas une force régionale. La RDC et le Rwanda n’y participent pas. C’est une question de choix. Notre obligation, à nous la RDC, c’est de faire changer la situation sur le terrain», a expliqué le ministre Tshibanda.
Interrogé sur la taille de cette Force internationale neutre, il a dit que cela est du ressort des experts militaires de la CIRGL et de l’UA, aussi bien en ce qui concerne la configuration de ses troupes que les aspects techniques et électroniques pour le contrôle à la frontière commune.
Pour l’heure, «la volonté de la RDC est d’aller très vite, que le mécanisme soit rapidement mis en place. Dans les semaines qui viennent, elle va discuter avec le Conseil de sécurité des Nations unies et les pays membres, parce qu’il ne faut pas qu’il y ait des interrogations dans le choix des pays qui vont envoyer des troupes dans l’Est de la RDC. Nous tenons à avoir des résultats très rapidement», a-t-il souligné.
Disant que «les réalités du terrain présentées par la RDC ont été convaincantes», Raymond Tshibanda a affirmé que «la RDC n’est plus le foyer de la LRA, ce foyer s’est déplacé en République Centrafricaine», comme le démontre la récente arrestation sur le territoire centrafricain d’un lieutenant du chef rebelle ougandais Joseph Kony.
S’agissant de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement encourageant «fortement les gouvernements de la RDC et du Rwanda à mettre en œuvre totalement leurs mécanismes bilatéraux dans la lutte contre l’insécurité dans l’Est de la RDC», l’homme d’Etat congolais a révélé que «les mécanismes bilatéraux ont montré leurs limites».
Interrogé sur la taille de cette Force internationale neutre, il a dit que cela est du ressort des experts militaires de la CIRGL et de l’UA, aussi bien en ce qui concerne la configuration de ses troupes que les aspects techniques et électroniques pour le contrôle à la frontière commune.
Pour l’heure, «la volonté de la RDC est d’aller très vite, que le mécanisme soit rapidement mis en place. Dans les semaines qui viennent, elle va discuter avec le Conseil de sécurité des Nations unies et les pays membres, parce qu’il ne faut pas qu’il y ait des interrogations dans le choix des pays qui vont envoyer des troupes dans l’Est de la RDC. Nous tenons à avoir des résultats très rapidement», a-t-il souligné.
Disant que «les réalités du terrain présentées par la RDC ont été convaincantes», Raymond Tshibanda a affirmé que «la RDC n’est plus le foyer de la LRA, ce foyer s’est déplacé en République Centrafricaine», comme le démontre la récente arrestation sur le territoire centrafricain d’un lieutenant du chef rebelle ougandais Joseph Kony.
S’agissant de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement encourageant «fortement les gouvernements de la RDC et du Rwanda à mettre en œuvre totalement leurs mécanismes bilatéraux dans la lutte contre l’insécurité dans l’Est de la RDC», l’homme d’Etat congolais a révélé que «les mécanismes bilatéraux ont montré leurs limites».
Cependant, a-t-il reconnu, «les opérations conjointes ont produit des effets, elles ont contribué à réduire les activités de la LRA et des FDLR ; ensuite, elles ont été poursuivies par la RDC, seule».
«Le nombre d’éléments des FDLR en RDC est de moins de 1 000, entre 700 et 1 000», a-t-il assuré, en soutenant que «nos voisins savent que les FDLR ressemblent aux vampires et que ce phénomène est en train d’être éradiqué».
REQUALIFICATION DU MANDAT DE LA MONUSCO
«Pour le moment, la Monusco fait ce qu’elle peut, dans le cadre de son mandat», a répondu le ministre des Affaires étrangères à la question relative au rôle de la force onusienne dans cette configuration militaire dans l’Est de la RDC.
«Il n’est pas exclu que la Force internationale neutre soit une sous-unité de la Monusco pour laquelle la RDC va solliciter au Conseil de sécurité la requalification de son mandat», a envisagé Raymond Tshibanda.
A Addis-Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CIRGL ont «condamné fortement les actions du M23 (et) des autres groupes armés opérant dans la région (ainsi que) les activités continues et non contrôlées des FDLR», appelant à «une action militaire immédiate pour mériter cette menace».
«Le nombre d’éléments des FDLR en RDC est de moins de 1 000, entre 700 et 1 000», a-t-il assuré, en soutenant que «nos voisins savent que les FDLR ressemblent aux vampires et que ce phénomène est en train d’être éradiqué».
REQUALIFICATION DU MANDAT DE LA MONUSCO
«Pour le moment, la Monusco fait ce qu’elle peut, dans le cadre de son mandat», a répondu le ministre des Affaires étrangères à la question relative au rôle de la force onusienne dans cette configuration militaire dans l’Est de la RDC.
«Il n’est pas exclu que la Force internationale neutre soit une sous-unité de la Monusco pour laquelle la RDC va solliciter au Conseil de sécurité la requalification de son mandat», a envisagé Raymond Tshibanda.
A Addis-Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CIRGL ont «condamné fortement les actions du M23 (et) des autres groupes armés opérant dans la région (ainsi que) les activités continues et non contrôlées des FDLR», appelant à «une action militaire immédiate pour mériter cette menace».
Le Potentiel
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