samedi 4 août 2012

Le Staff fait bouger le monde



Il y a deux ans de cela quasi jour pour jour, les Congolais narguaient la pluie arrosant l’abbaye de Floreffe. Très, très forts, Théo, Ricky et les autres nous donnaient une leçon de danse et de vie tout en même temps.

En 2012, le Staff Benda Bilili est désormais précédé par sa réputation de groupe auquel ne résiste aucun muscle. Cette année, c’est dans la douceur du soir qu’ils ont prodigué leur cours de rumba…


En mai aussi, lors des Nuits Botanique, le Staff avait déjà mis le public dans sa poche en deux mesures à peine. Rebelote ce samedi à Esperanzah : il n’a pas fallu trente secondes de « Moziki » pour que des sourires apparaissent sur les visages et que des centaines de paires de pieds épousent le rythme de la batterie martelée par Cubain Kabeya. « Je t’aime », « Sala mosala » avec son tempo reggae et autre « Osali mabe » ne font évidemment pas dégringoler la cadence.

« Bon, maintenant, on chauffe », prévient Roger, dont le satongué prend des accents décidément très psychédéliques. Et de fait : avec « Tonkara » et « Staff Benda Bilili », le festival change progressivement d’hémisphère. Le nouvel album, intitulé Bouger le monde, paraîtra en septembre.



Un peu plus tôt en début de soirée, c’est un autre groupe récemment vu par chez nous qu’on retrouvait sur les planches : les Canadiens de Misteur Valaire, leurs impeccables tenues de scène et leurs électro-hip-pop un peu kitsch.

En 2011, ils étaient à Dour, sur la Last Arena ; la scène Côté Cour est plus exiguë mais les performeurs québécois s’en accommodent, qu’ils soient aux claviers ou même aux cuivres.

Changements de costumes, mini symphonies pour synthés rétro, chorégraphies rigolotes vite contagieuses : ces types sont si décalés qu’ils doivent bien avoir quelques chromosomes belges. Non ?

Didier Stiers

Comment on danse sur… Staff Benda Bilili
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