jeudi 13 septembre 2012

Réponse d’Honoré NGBANDA aux différents messages des militaires congolais

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Le Président national de l’APARECO accepte de travailler avec le Général John TSHIBANGU !

Chers compatriotes,

Officiers, militaires et policiers de la République Démocratique du Congo,
Aujourd’hui, tout Congolais digne de ce nom a le cœur serré, le souffle coupé et le sommeil agité, car notre grand et beau pays, la République démocratique du Congo est plongée dans une profonde agonie, et son pronostic vital est sérieusement engagé.

Plus que jamais les ennemis qui ont décidé et planifié de détruire la nation congolaise viennent de passer à la vitesse supérieure pour parachever leur projet diabolique. Ils comptent ainsi couper l’herbe sous les pieds du peuple congolais qui vient de se réveiller d’un long sommeil d’hypnotique dans lequel il a été expressément plongé par eux.

En effet, depuis la récente agression de notre pays par les troupes rwandaises maladroitement cagoulées comme d’habitude derrière une énième pseudo-rébellion congolaise, les écailles sont tombées des yeux de plusieurs officiers congolais de l’Armée et de la Police nationales.

Beaucoup parmi eux m’ont en effet fait parvenir par des voies discrètes leurs messages de colère et de déception pour ce qu’ils considèrent comme une «haute trahison» du Chef suprême de leur armée, entendez l’usurpateur et l’imposteur rwandais Hyppolite KANAMBE qui se fait appeler frauduleusement «Joseph KABILA». Beaucoup d’entre eux ont offert leurs services pour participer à la grande dynamique en cours pour la libération de notre pays.

Tout récemment, le Lieutenant général John TSHIBANGU qui a pris les armes et regagné le maquis dans le Kasaï contre le pouvoir d’occupation, nous a lancé plus d’une fois un appel pour solliciter d’unir nos forces en vue d’accélérer le départ forcé de l’imposteur et de toutes les forces d’occupation dans notre pays.

De même, son représentant en Europe, qui est un brave officier expérimenté des FARDC pour avoir fait ses preuves au sein des différentes unités, m’a transmis de son côté, non seulement la demande pressante de John TSHIBANGU, mais aussi celles de plusieurs groupes d’officiers et sous-officiers congolais qui sollicitent mon apport et mon engagement pour créer une grande synergie nationale qui pourrait accélérer la libération de notre peuple du joug de l’occupation, de la prédation et de l’asservissement.

Cependant, je voudrais d’abord rappeler ici que dès mon come back politique le 9 juin 2004 à Lomé, et avant même la sortie de mon livre de sensibilisation : «Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux», ma toute première action fut de réunir la grande majorité d’officiers généraux et supérieurs congolais en exil en Europe, pour les sensibiliser et les mobiliser autour de l’objectif de libération de notre pays.

Car, dès le départ, ma conviction est inébranlable : l’histoire du monde nous enseigne qu’aucune occupation d’un pays n’a pu être stoppée et vaincue sans l’apport effectif d’une force armée, soit populaire, soit professionnelle.

L’histoire la plus récente de l’occupation de la France par le pouvoir nazi nous montre l’élan des citoyens français de toutes catégories sociales qui se sont levés comme un seul homme pour constituer une force armée clandestine pour résister aux envahisseurs, et pour les anéantir ensuite avec l’aide des armées régulières des pays alliés. L’armée a toujours été et demeurera le fer de lance pour la libération des peuples contre l’occupation.

C’est ainsi que dès le début de mon combat, je me suis investi spécialement et en priorité dans la sensibilisation des officiers généraux et supérieurs de nos forces armées congolaises et de la Police nationale.

Aux mois de juillet et août 2004, j’ai eu cinq grandes rencontres avec plusieurs dizaines d’officiers congolais à Bruxelles et à Paris. Le but de ces rencontres était de créer une synergie militaire destinée à accélérer le processus de libération de la RDC.

Depuis ce moment, et Dieu m’est témoin, j’ai abandonné ma famille, toutes mes activités personnelles pour me consacrer entièrement à la réalisation de cet objectif. Car j’estime au fond de moi-même qu’une vie n’a de sens que si elle est vécue pour une cause noble qui transcende nos intérêts privés et circonstanciels.

Mieux vaut pour un homme de mourir pour une cause que de vivre sans cause! Telle a toujours été la devise qui a guidé mes choix et mes décisions.

Le célèbre pasteur noir américain, Martin LUTHER KING, lorsqu’il s’adressait un matin du 5 novembre 1967 à ses compatriotes américains noirs qui hésitaient de s’engager dans la farouche lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis, leur avait dit: «Je vous le dis ce matin, si vous n’avez jamais rencontré rien qui vous soit si cher, si précieux que vous soyez prêt à mourir pour ça, alors vous n’êtes pas apte à vivre ».

Et six mois après, jour pour jour, ce grand résistant et héros de la lutte pour l’égalité, tombera sous les bals de ses assassins le 4 avril 1968. Il aura donc ainsi donné un sens à sa vie !

Mais je dois le dire aujourd’hui pour la première fois publiquement : si ce combat de libération pour lequel j’ai sacrifié ma vie, ma famille et mes biens personnels a pris beaucoup plus de temps que prévu initialement, c’est essentiellement à cause de l’attitude incivique et du comportement égoïste de certains de nos frères d’armes qui ont préféré sacrifier l’intérêt supérieur de la nation congolaise à leur soif d’argent et de grade.

Les uns ont détournés les moyens mis à leur disposition, tandis que les autres ont préféré composer avec l’ennemi en lui vendant les secrets sur l’organisation de la lutte de libération.

Ces multiples trahisons ont coûté la vie et la liberté de certains des vaillants fils et filles de notre pays. Mais la RDC n’est pas une exception : toutes les résistances dans le monde ont connu leur lot de traîtres.

Voilà pourquoi désormais, nous mettons beaucoup de sérieux à examiner à la loupe, toutes les demandes d’adhésion ou de collaboration d’où qu’elle vienne. Nous préférons dorénavant perdre du temps s’il le faut, plutôt que des vies humaines.

Ainsi donc, tout en acceptant, après examen et enquête, la démarche patriotique du Lieutenant Général John TSHIBANGU de coordonner nos actions sur le terrain contre les forces d’occupation, j’ai tenu d’abord à insister auprès de lui et de tous les autres officiers qui ont fait la même démarche, sur les préalables d’honnêteté, de sérieux et d’intégrité qui doivent caractériser notre engagement vis-à-vis de notre peuple et de notre pays.

J’ai tenu aussi à leur expliquer que je ne me bats pas pour un quelconque monopole du leadership national ni pour des intérêts personnels de positionnement ou d’enrichissement. Si tel était mes intensions, j’aurais déjà accepté plusieurs offres et sollicitations alléchantes qui m’ont été faites par différents dirigeants politiques nationaux et étrangers depuis 1997 jusqu’à ce jour.

Par conséquent, je ne m’engagerai à aucune forme de tractation secrète sur le partage de gâteaux. Notre unique priorité doit demeurer la libération de la RDC et tout le reste doit lui être subordonné. Pour preuve à l’intention de ceux qui douteraient de mon option, je rappelle que J’ai soutenu l’élection de Jean Pierre BEMBA en 2006 et celle d’Etienne TSHISEKEDI en 2011 sans exiger d’eux une quelconque négociation préalable concernant la contrepartie pour l’APARECO ou pour moi-même, comme c’est de coutume dans la pratique politique en RDC et ailleurs.

Et à ce sujet, certains cadres de l’APARECO qui avaient suggéré, lors d’une grande réunion des cadres tenue à l’Hôtel Novotel de Nogent en 2006, que ce préalable soit posé avant d’accorder notre soutien à Jean Pierre BEMBA, ces cadres disais-je, se souviennent encore certainement de la fermeté avec laquelle j’ai rejeté cette approche.

Aujourd’hui, je suis fier de constater que le sacrifice que nous avons consenti depuis 2001 pour réveiller nos compatriotes a porté aujourd’hui ses fruits.

Militaires, policiers, officiers, agents de renseignements civils et militaires, étudiants, fonctionnaires, mamans commerçantes et jeunes ouvriers…., toutes les couches de la population congolaise sont désormais contaminées par le virus de la résistance contre l’imposteur Hyppolite KANAMBE et ses frères et complices rwandais.

Je peux donc affirmer aujourd’hui que la machine de la libération va bientôt se mettre en marche vers son objectif final. Et l’imposteur sait qu’il ne pourra ni l’empêcher, ni l’arrêter!

C’est pourquoi je saisis cette opportunité pour lancer, à la demande des patriotes militaires engagés dans le processus de libération, un ultime appel aux officiers et militaires congolais des FARDC et de la Police nationale qui hésitent encore de rejoindre les rangs de la résistance et de la libération.

C’est le moment pour vous de rejoindre ceux de vos frères et compagnons d’armes qui ce sont engagés ouvertement dans le combat de la libération de notre pays.

Je vous invite donc à rejoindre dès ce jour les différents états-majors respectifs des fronts qui sont publiquement déclarés. Il s’agit notamment des états-majors des généraux MUNENE et TSHIBANGU ainsi que celui du Commandant YAKUTUMBA.

Nous vous invitons aussi à rejoindre les différents autres fronts clandestins fonctionnant au sein des FARDC, de la Police nationale et des services spéciaux civils et militaires disséminés partout à travers le territoire national.

N’attendez donc pas demain, car il sera trop tard lorsque la machine de la libération aura démarré pour l’assaut final!

Beaucoup d’officiers nous ont fait parvenir leurs doléances sur la difficulté et la peur de prendre contacts avec les différents groupes des patriotes militaires à l’intérieur du pays. Nous comprenons leur crainte de tomber dans les pièges de l’ennemi, surtout pour ceux qui se trouvent à l’intérieur du pays et au sein des structures de l’Armée ou de la Police.

C’est pour cette raison que nous avons décidé à cette phase de l’action, de mettre une adresse électronique et un numéro de téléphone basés à l’étranger pour leur faciliter le contact avec toutes les précautions et garanties de sécurité.

Dès aujourd’hui donc, pour tous vos contacts avec les états-majors des fronts de libération, adressez-vous à la boîte électronique suivante : apportliberation@gmail.com Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs.

Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ">« apportliberation@gmail.com Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs.

Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. » ou au numéro de téléphone suivant : 00 44 7405 954 004. Vous y obtiendrez des indications ainsi que des instructions précises sur ce que vous devrez faire.

Que les traitres et des agents au service de l’occupation ne se donnent pas la peine de tenter une quelconque infiltration, car nous avons pris des dispositions et mis des dispositifs appropriés pour identifier et vérifier le profil de chaque correspondant avant de le brancher à nos différents réseaux partout à l’intérieur du pays.

Les différents états-majors obtiendront des codes nécessaires pour accueillir des vrais patriotes qui rejoindront leurs rangs. Nous divulguons ces données express car il est temps de faciliter la tâche à tous ceux des patriotes qui souhaiteront rejoindre les rangs de la résistance pour la libération du pays. Fini la peur !

Chers compatriotes congolais,

De même, nous lançons un appel solennel à tous les patriotes congolais de l’intérieur et de l’extérieur du pays, particulièrement aux hommes d’affaires et politiciens congolais, ainsi qu’aux expatriés habitant notre pays et aimant le peuple congolais. Beaucoup parmi vous nous ont écrit pour nous demander comment faire parvenir leur aide aux fronts patriotiques à l’intérieur du pays.

Nous vous invitons donc maintenant à mobiliser des fonds, des vivres en nature et des médicaments pour soutenir les différents fronts de libération visibles que nous venons de citer, ainsi que ceux qui sont clandestins. Ces différents fronts s’organisent actuellement pour lancer un assaut généralisé contre ce pouvoir d’imposture.

Nous vous invitons donc à vous adresser aux mêmes adresses de contacts indiqués ci-dessus à l’intention des militaires. Et selon les mêmes procédures, on vous donnera des directives et des orientations sur la procédure à suivre. Et cela en fonction de votre position géographique et de la nature de votre aide.

L’action couvre toute l’étendue de la République.

Aux militaires congolais qui semblent évoquer le cas de conscience relatif à leur statut de militaire qui les contraint à se soumettre à l’autorité politique établie, je les informe que selon la même constitution scélérate qui les régit, son article 64 vous donne le droit et vous oblige même de combattre le pouvoir d’occupation en place en RDC qui viole, les libertés fondamentales du peuple congolais et sa souveraineté.

Pour terminer, j’invite toute la diaspora congolaise dont je salue ici solennellement le travail impeccable accompli pour le réveil du peuple congolais.

Je les invite tous à surmonter les divisions internes pour s’unir résolument à nos frères de l’intérieur de la République, dans une seule action de libération de notre grand et beau pays.

Que Dieu bénisse le peuple congolais et notre pays la République Démocratique du Congo.

Paris, le 12 Septembre 2012
Honoré NGBANDA NZAMBO KO ATUMBAPrésident national de l’APARECO

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