24/11/2012
Yoweri MUSEVENI.
« Des politiciens, des membres du M23 et des agents de renseignement ont indiqué que la délégation du M23 conduite par Jean-Marie Runiga s’est rendue à Kampala le 29 juillet 2012 avant que se tienne, dans cette ville, le premier sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et avant que les autorités congolaises n’autorisent le gouvernement ougandais à faciliter un réexamen de l’Accord du 23 mars 2009 avec le CNDP », rapportent encore les experts onusiens.
« Après des consultations avec des responsables ougandais à Kampala, les dirigeants du M23 ont mis la dernière main au plan en 21 points dont ils avaient entamé la rédaction à Kigali, avant les négociations prévues.
Le Groupe a obtenu copie de la liste de ces 21 points, remise par des représentants du gouvernement de la République démocratique du Congo qui l’avaient reçue de responsables ougandais », précise le Groupe des experts onusiens.
Un autre sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur les Grands lacs (CIRGL) s’est tenu samedi 24 novembre à Kampala (Ouganda) quelques jours après la chute de Goma (Nord-Kivu) mardi 20 novembre et la publication du rapport final du Groupe d’experts de l’Onu établissant que « la branche politique du M23 s’est constituée à Kampala ».
« Depuis le début des initiatives régionales en faveur du règlement du conflit, de nombreux membres du M23 se rendent fréquemment à Kampala et le Mouvement y a ouvert un bureau.
En septembre 2012, il louait en outre deux résidences dans cette ville, dont l’une a fait l’objet d’une visite du Groupe. Les cadres du M23 qui se trouvent à Kampala rencontrent régulièrement des militaires de haut rang et de hauts responsables ougandais », affirment les experts onusiens.
Ils révèlent qu’« un officier des forces armées ougandaises, un membre de la société civile ougandaise, plusieurs politiciens ougandais, des agents de renseignement et des diplomates, ainsi que d’anciens officiers des forces armées rwandaises ont informé le Groupe que des représentants du M23 avaient rencontré le général Salim Saleh, conseiller militaire du président ougandais, ainsi que le général Kale Kayihura, chef de la police ougandaise ».
Par ailleurs, « trois cadres et trois collaborateurs du M23 ont reconnu avoir eu des échanges hebdomadaires avec ces hauts responsables », tandis que « des dirigeants du M23 et des responsables ougandais ont indiqué (au Groupe d’experts) que les commandants des forces armées ougandaises offraient une assistance technique aux rebelles, les conseillaient sur le plan politique, planifiaient avec eux des opérations et coordonnaient l’appui militaire au Mouvement ».
Mais, « lors de la deuxième visite officielle du Groupe à Kampala, le gouvernement a démenti que des membres du M23 se soient jamais rendus en Ouganda, bien que leur présence dans ce pays ait été un fait de notoriété publique ».
© KongoTimes
Yoweri MUSEVENI.
« Des politiciens, des membres du M23 et des agents de renseignement ont indiqué que la délégation du M23 conduite par Jean-Marie Runiga s’est rendue à Kampala le 29 juillet 2012 avant que se tienne, dans cette ville, le premier sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et avant que les autorités congolaises n’autorisent le gouvernement ougandais à faciliter un réexamen de l’Accord du 23 mars 2009 avec le CNDP », rapportent encore les experts onusiens.
« Après des consultations avec des responsables ougandais à Kampala, les dirigeants du M23 ont mis la dernière main au plan en 21 points dont ils avaient entamé la rédaction à Kigali, avant les négociations prévues.
Le Groupe a obtenu copie de la liste de ces 21 points, remise par des représentants du gouvernement de la République démocratique du Congo qui l’avaient reçue de responsables ougandais », précise le Groupe des experts onusiens.
Un autre sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur les Grands lacs (CIRGL) s’est tenu samedi 24 novembre à Kampala (Ouganda) quelques jours après la chute de Goma (Nord-Kivu) mardi 20 novembre et la publication du rapport final du Groupe d’experts de l’Onu établissant que « la branche politique du M23 s’est constituée à Kampala ».
« Depuis le début des initiatives régionales en faveur du règlement du conflit, de nombreux membres du M23 se rendent fréquemment à Kampala et le Mouvement y a ouvert un bureau.
En septembre 2012, il louait en outre deux résidences dans cette ville, dont l’une a fait l’objet d’une visite du Groupe. Les cadres du M23 qui se trouvent à Kampala rencontrent régulièrement des militaires de haut rang et de hauts responsables ougandais », affirment les experts onusiens.
Ils révèlent qu’« un officier des forces armées ougandaises, un membre de la société civile ougandaise, plusieurs politiciens ougandais, des agents de renseignement et des diplomates, ainsi que d’anciens officiers des forces armées rwandaises ont informé le Groupe que des représentants du M23 avaient rencontré le général Salim Saleh, conseiller militaire du président ougandais, ainsi que le général Kale Kayihura, chef de la police ougandaise ».
Par ailleurs, « trois cadres et trois collaborateurs du M23 ont reconnu avoir eu des échanges hebdomadaires avec ces hauts responsables », tandis que « des dirigeants du M23 et des responsables ougandais ont indiqué (au Groupe d’experts) que les commandants des forces armées ougandaises offraient une assistance technique aux rebelles, les conseillaient sur le plan politique, planifiaient avec eux des opérations et coordonnaient l’appui militaire au Mouvement ».
Mais, « lors de la deuxième visite officielle du Groupe à Kampala, le gouvernement a démenti que des membres du M23 se soient jamais rendus en Ouganda, bien que leur présence dans ce pays ait été un fait de notoriété publique ».
© KongoTimes
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