18/11/2012
Joseph KABILA - President sortant de la RDC
La nouvelle défaite subie par les FARDC au Nord Kivu vient confirmer ce que tous les observateurs de la politique congolaise ne cessaient de dire.
A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par un homme énigmatique au passé nébuleux. Un homme sans doctrine ni pensée politique qui a été propulsé au sommet de l’Etat par certains lobbies mafieux.
«En douze années passées à la tête de l’Etat, «Joseph Kabila» a démontré qu’il n’a ni projet ni grand dessein pour le pays», enchaîne un analyste.
Et d’ajouter : «Le soutien apporté au M23 par le Rwanda n’absout pas Kabila d’avoir failli dans la mise sur pieds d’une armée républicaine et dissuasive. Les cinq chantiers et la fameuse révolution de la modernité constituent une haute farce pour endormir les Congolais, réputés naïfs.
Lorsqu’une équipe de football aligne des défaites après défaite, il faut penser à changer d’entraîneur. Après une accumulation d’échecs au plan politique, économique, social et militaro-sécuritaire, Joseph Kabila doit en tirer toutes les conséquences politiques : il doit démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour sa sécurité personnelle…».
Où est passé le gouverneur du Nord Kivu, le PPRD Julien Paluku ?
L’intéressé prétend qu’il est à Goma. Une dépêche de l’AFP soutient que le gouverneur se trouverait à Bukavu. Selon une source jointe par la rédaction de Congo Indépendant, les autres responsables civils et militaires de la province auraient trouvé refuge…à Gisenyi, au Rwanda.
Un comble ! «Joseph Kabila» était injoignable au téléphone le vendredi 16 et samedi 17 novembre pendant que l’armée congolaise avait besoin d’appui. Des responsables de la Mission onusienne au Congo ont tenté sans succès de joindre le «raïs».
Retranché dans sa Ferme de Kingakati, l’homme n’a pas encore estimé «opportun» de tenir une réunion extraordinaire du conseil des ministres. Encore moins de manifester une certaine mauvaise humeur en rappelant «en consultation» l’ambassadeur du Congo-Kinshasa à Kigali.
«Joseph Kabila est un traître». Cette phrase n’est pas nouvelle. Elle revient avec acuité dans toutes les conversations entre Congolais.
Didier Etumba, Amisi Kumba et Olivier Amuli respectivement chef d’état-major général des FARDC (Forces armées de la RD Congo), chef d’état-major des Forces terrestres et porte-parole de la 8ème Région militaire se prélassaient dans la capitale pendant que la guerre faisait rage à Goma.
Tombera ? Tombera pas ?
La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, avait, dimanche 18 novembre, les allures d’un no man’s land. Désertée par les autorités provinciales tant civiles que militaires, cette cité urbaine n’est pas encore, à proprement parler, investie par les rebelles du M23.
Selon diverses sources, ceux-ci se trouveraient à trois ou cinq kilomètres de cette agglomération. Nul ne sait qui contrôle encore l’aéroport.
Et dire que l’Etat a déboursé près de 400 millions de dollars US pour financer une guerre qui se solde par une humiliante défaite. Combien de morts et de blessés va-t-on dénombrer dans les rangs des FARDC? Tout ça pour ça !
Le «roi fainéant»
Selon des témoins, des colonnes des FARDC quittaient Goma dimanche abandonnant la population à son triste sort. «Epuisés, certains militaires et officiers disent n’avoir rien mis sous la dent depuis plusieurs jours, faute d’approvisionnements», peut-on lire parmi les texto expédiés du Nord Kivu.
Qui a voulu saper le moral des troupes déployées sur le terrain ? Il semble bien que «Joseph Kabila» était injoignable au téléphone durant toute la journée de vendredi 16 et samedi 17 novembre.
Les responsables de la Mission onusienne au Congo ont tenté de le joindre. Sans succès. Et cause, les questions militaires et sécuritaires relèvent de lui seul. «C’est un secret de Polichinelle de dire que Joseph Kabila consacre plus de temps à se faire plaisir qu’à s’occuper des affaires publiques, commente un habitué du Palais de la nation.
Le Président vient rarement au bureau. D’ailleurs, son directeur de cabinet ne le voit que très rarement. Les réunions du conseil des ministres sont rarissimes alors que le pays traverse des moments difficiles».
Roi fainéant, «Joseph» passait du bon temps dans sa Ferme de Kingakati pendant que des jeunes militaires congolais servaient de chair à canon, victimes de la bêtise humaine et de la félonie.
Pendant qu’à Kinshasa les gouvernants affichaient leur insouciance légendaire, le Conseil de sécurité des Nations unies - plus soucieux du Congo que les dirigeants du pays - a tenu, samedi 17 novembre, une réunion d’urgence.
A l’ordre du jour : la situation au Nord Kivu. Il fallait à tout prix faire arrêter la «marche victorieuse» des guérilleros du M23. Qui mieux que Paul Kagame pouvait-il le faire ?
Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, dû se faire violence en recourant aux bons offices du chef d’Etat rwandais. Celui-ci a-t-il fait droit à cette demande ? Goma n’est pas «tombée» aux mains des assaillants. La ville n’est plus contrôlée par les forces gouvernementales. Une situation kafkaïenne.
Les rebelles du M23 se trouvent néanmoins en position de force pour «négocier» avec un «Joseph Kabila» qui est brocardé par ses contempteurs comme «une personne fourbe et peu respectueuse de la parole donnée». Sultani Makenga et ses «amis» paraissent décidés à lui tenir la dragée haute.
«Kabila doit démissionner»
La nouvelle défaite subie par les FARDC au Nord Kivu vient confirmer ce que tous les observateurs de la politique congolaise ne cessaient de dire. A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par un homme énigmatique au passé nébuleux.
Un homme sans doctrine ni pensée politique qui a été propulsé au sommet de l’Etat par certains lobbies mafieux. «En douze années passées à la tête de l’Etat, «Joseph Kabila» a démontré qu’il n’a ni projet ni grand dessein pour le pays», enchaîne un analyste.
Et d’ajouter : «Le soutien apporté au M23 par le Rwanda n’absout pas Kabila d’avoir failli dans la mise sur pieds d’une armée républicaine et dissuasive. Les cinq chantiers et la fameuse révolution de la modernité constituent une haute farce pour endormir les Congolais, réputés naïfs.
Lorsqu’une équipe de football aligne des défaites après défaite, il faut penser à changer d’entraîneur. Après une accumulation d’échecs au plan politique, économique, social et militaro-sécuritaire, Joseph Kabila doit en tirer toutes les conséquences politiques : il doit démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour sa sécurité personnelle…».
Proche d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Tharcisse Loseke Nembalemba d’enfoncer le clou : «Joseph Kabila vient de démontrer qu’il est complice de la situation qui se déroule à Goma.
Nous manifestons notre compassion ainsi que notre solidarité à l’endroit de nos compatriotes du Nord-Kivu qui sont victimes des affres des amis et alliés politiques de Monsieur Kabila.
On oublie souvent que le CNDP était membre de la Majorité présidentielle». Loseke de conclure : «Joseph Kabila et son gouvernement doivent démissionner pour irresponsabilité.
A défaut, ils seront chassés du pouvoir par la population congolaise. D’ailleurs, tous les signaux laissent apparaître l’imminence de la fin du régime kabiliste…»
Baudouin Amba Wetshi
Congoindépendant
Joseph KABILA - President sortant de la RDC
La nouvelle défaite subie par les FARDC au Nord Kivu vient confirmer ce que tous les observateurs de la politique congolaise ne cessaient de dire.
A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par un homme énigmatique au passé nébuleux. Un homme sans doctrine ni pensée politique qui a été propulsé au sommet de l’Etat par certains lobbies mafieux.
«En douze années passées à la tête de l’Etat, «Joseph Kabila» a démontré qu’il n’a ni projet ni grand dessein pour le pays», enchaîne un analyste.
Et d’ajouter : «Le soutien apporté au M23 par le Rwanda n’absout pas Kabila d’avoir failli dans la mise sur pieds d’une armée républicaine et dissuasive. Les cinq chantiers et la fameuse révolution de la modernité constituent une haute farce pour endormir les Congolais, réputés naïfs.
Lorsqu’une équipe de football aligne des défaites après défaite, il faut penser à changer d’entraîneur. Après une accumulation d’échecs au plan politique, économique, social et militaro-sécuritaire, Joseph Kabila doit en tirer toutes les conséquences politiques : il doit démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour sa sécurité personnelle…».
Où est passé le gouverneur du Nord Kivu, le PPRD Julien Paluku ?
L’intéressé prétend qu’il est à Goma. Une dépêche de l’AFP soutient que le gouverneur se trouverait à Bukavu. Selon une source jointe par la rédaction de Congo Indépendant, les autres responsables civils et militaires de la province auraient trouvé refuge…à Gisenyi, au Rwanda.
Un comble ! «Joseph Kabila» était injoignable au téléphone le vendredi 16 et samedi 17 novembre pendant que l’armée congolaise avait besoin d’appui. Des responsables de la Mission onusienne au Congo ont tenté sans succès de joindre le «raïs».
Retranché dans sa Ferme de Kingakati, l’homme n’a pas encore estimé «opportun» de tenir une réunion extraordinaire du conseil des ministres. Encore moins de manifester une certaine mauvaise humeur en rappelant «en consultation» l’ambassadeur du Congo-Kinshasa à Kigali.
«Joseph Kabila est un traître». Cette phrase n’est pas nouvelle. Elle revient avec acuité dans toutes les conversations entre Congolais.
Didier Etumba, Amisi Kumba et Olivier Amuli respectivement chef d’état-major général des FARDC (Forces armées de la RD Congo), chef d’état-major des Forces terrestres et porte-parole de la 8ème Région militaire se prélassaient dans la capitale pendant que la guerre faisait rage à Goma.
Tombera ? Tombera pas ?
La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, avait, dimanche 18 novembre, les allures d’un no man’s land. Désertée par les autorités provinciales tant civiles que militaires, cette cité urbaine n’est pas encore, à proprement parler, investie par les rebelles du M23.
Selon diverses sources, ceux-ci se trouveraient à trois ou cinq kilomètres de cette agglomération. Nul ne sait qui contrôle encore l’aéroport.
Et dire que l’Etat a déboursé près de 400 millions de dollars US pour financer une guerre qui se solde par une humiliante défaite. Combien de morts et de blessés va-t-on dénombrer dans les rangs des FARDC? Tout ça pour ça !
Le «roi fainéant»
Selon des témoins, des colonnes des FARDC quittaient Goma dimanche abandonnant la population à son triste sort. «Epuisés, certains militaires et officiers disent n’avoir rien mis sous la dent depuis plusieurs jours, faute d’approvisionnements», peut-on lire parmi les texto expédiés du Nord Kivu.
Qui a voulu saper le moral des troupes déployées sur le terrain ? Il semble bien que «Joseph Kabila» était injoignable au téléphone durant toute la journée de vendredi 16 et samedi 17 novembre.
Les responsables de la Mission onusienne au Congo ont tenté de le joindre. Sans succès. Et cause, les questions militaires et sécuritaires relèvent de lui seul. «C’est un secret de Polichinelle de dire que Joseph Kabila consacre plus de temps à se faire plaisir qu’à s’occuper des affaires publiques, commente un habitué du Palais de la nation.
Le Président vient rarement au bureau. D’ailleurs, son directeur de cabinet ne le voit que très rarement. Les réunions du conseil des ministres sont rarissimes alors que le pays traverse des moments difficiles».
Roi fainéant, «Joseph» passait du bon temps dans sa Ferme de Kingakati pendant que des jeunes militaires congolais servaient de chair à canon, victimes de la bêtise humaine et de la félonie.
Pendant qu’à Kinshasa les gouvernants affichaient leur insouciance légendaire, le Conseil de sécurité des Nations unies - plus soucieux du Congo que les dirigeants du pays - a tenu, samedi 17 novembre, une réunion d’urgence.
A l’ordre du jour : la situation au Nord Kivu. Il fallait à tout prix faire arrêter la «marche victorieuse» des guérilleros du M23. Qui mieux que Paul Kagame pouvait-il le faire ?
Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, dû se faire violence en recourant aux bons offices du chef d’Etat rwandais. Celui-ci a-t-il fait droit à cette demande ? Goma n’est pas «tombée» aux mains des assaillants. La ville n’est plus contrôlée par les forces gouvernementales. Une situation kafkaïenne.
Les rebelles du M23 se trouvent néanmoins en position de force pour «négocier» avec un «Joseph Kabila» qui est brocardé par ses contempteurs comme «une personne fourbe et peu respectueuse de la parole donnée». Sultani Makenga et ses «amis» paraissent décidés à lui tenir la dragée haute.
«Kabila doit démissionner»
La nouvelle défaite subie par les FARDC au Nord Kivu vient confirmer ce que tous les observateurs de la politique congolaise ne cessaient de dire. A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par un homme énigmatique au passé nébuleux.
Un homme sans doctrine ni pensée politique qui a été propulsé au sommet de l’Etat par certains lobbies mafieux. «En douze années passées à la tête de l’Etat, «Joseph Kabila» a démontré qu’il n’a ni projet ni grand dessein pour le pays», enchaîne un analyste.
Et d’ajouter : «Le soutien apporté au M23 par le Rwanda n’absout pas Kabila d’avoir failli dans la mise sur pieds d’une armée républicaine et dissuasive. Les cinq chantiers et la fameuse révolution de la modernité constituent une haute farce pour endormir les Congolais, réputés naïfs.
Lorsqu’une équipe de football aligne des défaites après défaite, il faut penser à changer d’entraîneur. Après une accumulation d’échecs au plan politique, économique, social et militaro-sécuritaire, Joseph Kabila doit en tirer toutes les conséquences politiques : il doit démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour sa sécurité personnelle…».
Proche d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Tharcisse Loseke Nembalemba d’enfoncer le clou : «Joseph Kabila vient de démontrer qu’il est complice de la situation qui se déroule à Goma.
Nous manifestons notre compassion ainsi que notre solidarité à l’endroit de nos compatriotes du Nord-Kivu qui sont victimes des affres des amis et alliés politiques de Monsieur Kabila.
On oublie souvent que le CNDP était membre de la Majorité présidentielle». Loseke de conclure : «Joseph Kabila et son gouvernement doivent démissionner pour irresponsabilité.
A défaut, ils seront chassés du pouvoir par la population congolaise. D’ailleurs, tous les signaux laissent apparaître l’imminence de la fin du régime kabiliste…»
Baudouin Amba Wetshi
Congoindépendant
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