mardi 13 novembre 2012

RDC : Vital KAMERHE oeuvre pour le maintien de «Joseph KABILA» au pouvoir

13/11/2012

 
Vital KAMERHE - Le président de l’UNC

Alors que l'histoire de Joseph Kabila s'est conjuguée déjà au passé dans le cercle de l'Elysée. Vital Kamerhe vient de sauver J. Kabila des griffes de François Hollande.

En séjour à Paris pour prendre part au congrès socialiste. L'ancien secrétaire général du PPRD aurait rencontré Robert Bougi et le patronnat français.

L'ancien ministre de l'information de J. Kabila aurait convaincu les ténors de Françafrique de pouvoir faire une pression et chantage sur François Hollande dans le souci de maintenir J. Kabila au pouvoir jusqu'en 2016.

La RDC est très juteuse, la France avec ses 17% d'intérêts en RDC a l'obligation de préserver ses relations avec le pouvoir actuel tout en essayant d'augmenter ses parts de marché.

Laurent Fabius a été séduit par le charme, le beau-parler de Vital Kamerhe et aurait présenté son dossier au Quai d’Orsay pour étude et finalisation des dispositions à arrêter en rapport avec le pouvoir d'Etat en RDC.

Le patronat français appuyé par la droite allemande après analyse, soutiendrait les propositions du Président de l'UNC.

Pour l'ancien Président de l'assemblée nationale de la RDC, la France doit s'impliquer dans la recherche de la paix et stabilité des institutions en RDC.

La guerre en répétition dans le Kivu profiterait plus aux chinois.

Le moment est venu pour que la France renverse la tendance en s'investissant davantage dans la résolution des conflits dans la région des grands lacs.

Areva, Orange, France Télécom, Lafarge, Vincent Bolloré...soutiendraient cette vision de maintenir J. Kabila au pouvoir jusqu'aux élections de 2016 à cause de son caractère malléable et manipulable.

De procéder à la reforme de la CENI, service de sécurité et autres périphériques de pouvoir d'état en RDC dans le but d'assainir la cout étatique congolaise, enlever certains parasites qui empêcheraient l'élection de Vital Kamerhe en 216.

Etant donné qu'en ce jour, en dehors d'Etienne Tshisekedi et J.P Bemba, aucun leader politique valable n'a émergé.

Cependant, François Hollande, l'humaniste de son état, ne voudrait en aucun cas voir J. Kabila au pouvoir en 2013.

Les souffrances des congolais ont trop duré, la démocratie et les droits de l'homme piétinent. L'impunité en RDC se porte en merveille.

Pour le Président Français, la communauté doit travailler pour le retour à la normalisation, l'état de droit en RDC.

Etienne Tshisekedi pourrait avant 2016 créer une atmosphère de quiétude, d'unité et cohésion nationale nécessaires à l'établissement de paix au cœur de la région des grands lacs.

Evitant ainsi une défragmentation de guerre et terrorisme en Afrique en raison de l'augmentation de nombre d'armes et groupes armés actifs dans le Kivu.

Cette vision de l'actuel locataire de l'Elysée rejoint celle du Président américain Barack Obama et les autres capitales Anglo-Saxonnes.

Selon un ami canadien, les Anglo-Saxons ne s’attacheraient pas à la personne de Vital Kamerhe à cause de son hypocrisie dans l'interminable guerre à l'Est de la RDC.

Pour les Canadiens et les démocrates américains, Etienne Tshisekedi est cet oiseau rare capable dans un bref délai de ramener l'Etat de droit en République Démocratique du Congo, nécessaire pour le retour à la normalisation dans un pays démmocratique.

L'homme de Limete vu son âge pourrait alors léguer à ses successeurs un cadre juridique sécurisé avec des hommes sérieux et compétents.

A cela, le département d'état américain en charge des questions Afrique aurait une liste des personnalités congolaises en prévision de 2016. Le DIA (Defense Intelligence Agency) et le NSA sont chargés de suivre à la ligne et veiller à la sécurité de ces hommes politiques congolais.

Pour l'administration Obama, il faut une nouvelle race des dirigeants politiques en RDC. Des hommes honnêtes, avec des valeurs capables de refuser la concussion, le clientélisme...

Dans ce lot, on cite Jean Lucien Bussa, Martin Fayulu, Joseph Bangyaka, Eugème Diomi Ndongala, Bamanisa, Felix Tshisekedi et Jean Claude Muyambo.

Le Département d'état américain veuille de très près pour qu'un leader charismatique et internationalement acceptable, émerge de ce groupe.

Dans le cas contraire il serait obligé de faire appel à J.P Bemba comme successeur de Tshisekedi en 2016.
Néanmoins, les prédateurs ne baissent pas les bras, leurs corbeilles sont remplies des brouillons des stratégies pour le maintien de J. Kabila au pouvoir à Kinshasa.

Yves Kongolo
© KongoTimes

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