Mercredi, 27 Mars 2013

Après la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba sur la paix et la coopération en RDC et dans les Grands Lacs, éclatement du M23 en ailes Makenga et Runiga, la reddition et le transfert de Bosco Ntaganda à la CPI … beaucoup de Congolais ne demandent qu’une chose : la liquidation des négociations de Kampala.
La « création », inaugurée le 09 décembre 2012, n’a que trop duré. S’il y a encore des négociateurs du gouvernement et du M23 dans la capitale ougandaise, ils devraient avoir le courage et l’honnêteté de boucler leurs valises afin de prendre le chemin du retour à Kinshasa pour les uns et à Bunagana pour les autres.
En continuant à camper à Kampala, des esprits éveillés seraient tentés de penser qu’il y aurait des velléités de conclure, en catimini, un nouvel Accord avec les représentants du colonel Ruzandiza alias Sultani Makenga, comme ce fut le cas le 23 mars 2009.
Car, à lire tous les paramètres politiques et sécuritaires du moment, la page de Kampala devrait être tournée, surtout qu’un énième mauvais signal est venu de Lubumbashi, où une nébuleuse Mai-Mai a fait couler le sang d’innocents pour la défense d’une cause fort obscure.
Après les événements de la capitale du cuivre, où le gouvernement n’a pas transigé sur la manière forte pour étouffer dans l’œuf un mouvement insurrectionnel qui voulait défier l’autorité établie, la fermeté devrait être de mise contre toutes les forces négatives.
Cela ne fait pas sérieux de continuer à caresser les criminels de Bunagana dans le sens des poils alors qu’à Lubumbashi, la riposte a été organisée sans état d’âme.
Ce qui apparaît de plus en plus comme la politique de deux poids deux mesures dans la gestion des « forces négatives » à l’Est, au Nord, à l’Est et au Sud du pays parle pouvoir en place à Kinshasa est de nature à faire croire que certains compatriotes se battent davantage pour leur confort personnel que pour la cause de la patrie.
C’est le lieu de réclamer un vrai débat national autour des questions politiques et sécuritaires, s’il y a une volonté réelle de ramener à la paix durable sur l’ensemble du territoire nationale, de réconcilier les Congolais entre eux, de rompre avec le phénomène des « primes spéciales » aux seigneurs de guerre et aux membres de leurs écuries.
Kimp


Après la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba sur la paix et la coopération en RDC et dans les Grands Lacs, éclatement du M23 en ailes Makenga et Runiga, la reddition et le transfert de Bosco Ntaganda à la CPI … beaucoup de Congolais ne demandent qu’une chose : la liquidation des négociations de Kampala.
La « création », inaugurée le 09 décembre 2012, n’a que trop duré. S’il y a encore des négociateurs du gouvernement et du M23 dans la capitale ougandaise, ils devraient avoir le courage et l’honnêteté de boucler leurs valises afin de prendre le chemin du retour à Kinshasa pour les uns et à Bunagana pour les autres.
En continuant à camper à Kampala, des esprits éveillés seraient tentés de penser qu’il y aurait des velléités de conclure, en catimini, un nouvel Accord avec les représentants du colonel Ruzandiza alias Sultani Makenga, comme ce fut le cas le 23 mars 2009.
Car, à lire tous les paramètres politiques et sécuritaires du moment, la page de Kampala devrait être tournée, surtout qu’un énième mauvais signal est venu de Lubumbashi, où une nébuleuse Mai-Mai a fait couler le sang d’innocents pour la défense d’une cause fort obscure.
Après les événements de la capitale du cuivre, où le gouvernement n’a pas transigé sur la manière forte pour étouffer dans l’œuf un mouvement insurrectionnel qui voulait défier l’autorité établie, la fermeté devrait être de mise contre toutes les forces négatives.
Cela ne fait pas sérieux de continuer à caresser les criminels de Bunagana dans le sens des poils alors qu’à Lubumbashi, la riposte a été organisée sans état d’âme.
Ce qui apparaît de plus en plus comme la politique de deux poids deux mesures dans la gestion des « forces négatives » à l’Est, au Nord, à l’Est et au Sud du pays parle pouvoir en place à Kinshasa est de nature à faire croire que certains compatriotes se battent davantage pour leur confort personnel que pour la cause de la patrie.
C’est le lieu de réclamer un vrai débat national autour des questions politiques et sécuritaires, s’il y a une volonté réelle de ramener à la paix durable sur l’ensemble du territoire nationale, de réconcilier les Congolais entre eux, de rompre avec le phénomène des « primes spéciales » aux seigneurs de guerre et aux membres de leurs écuries.
Kimp

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