Kinshasa, le 17/04/2013
Il s’est tenu, du 11 au 13 avril 2013, au Centre Caritas Congo, des journées de réflexion sur le consensus de Sun City, dix ans après la signature de l’Accord Global et Inclusif.
D’éminentes personnalités de la Société Civile, du monde politique et scientifique y ont pris part. Des priorités de la consolidation de la paix et du renforcement de l’Etat dans toutes ses dimensions y ont été identifiées.
S’en est suivi, en ateliers, un débat général sur les états des lieux sectoriels ainsi qu’un come-back sur les résultats de l’Accord Global et Inclusif. De cet exercice, il s’est dégagé, parmi les participants, des propositions et contre-propositions à même d’aider la RDC à voir, enfin, le bout du tunnel.
Dans la foulée de propositions, il y en a qui en appellent à un dialogue institutionnel ; d’autres à un dialogue politicien calqué sur le modèle de la Conférence nationale souveraine ou de Sun City. Didier Mumengi, écrivain et homme politique, était également de la partie et a donné une contre-proposition qui est, en réalité, un appel à tous les citoyens congolais, appel à un ‘‘dialogue scientifique et citoyen pour la renaissance du Congo’’.
Il estime que les différents dialogues organisés jusqu’ici et ce, depuis l’après-indépendance, sont révolus. Dans son schéma, qui est une véritable innovation, cette phase scientifique a mission de jeter les bases de la démocratie cognitive et technicienne, en vue de conjurer les défaillances flagrantes et insupportables de la démocratie électorale et délégative, lesquelles mettent en péril l’idée même de démocratie en RD-Congo.
Concrètement, renseigne-t-il, il serait question d’un dialogue éclaté en ‘‘Ateliers Scientifiques’’ où les acteurs de terrain, les professionnels, les animateurs associatifs et syndicaux, les experts, les penseurs, les chercheurs, les universitaires, les uns et les autres seront regroupés en forum thématique, selon leur domaine d’expertise, de pensée, de connaissance, de recherche, de profession et d’activisme associatif.
Avec pour mission d’élaborer une feuille de route mesurée, pragmatique et décisive de sortie de crise sectorielle. Et, après ? Didier Mumengi ne s’arrête pas là. Il donne la suite, avec d’autres phases importantes qu’il explique dans son appel que La Prospérité met exclusivement à la portée de ses nombreux et fidèles lecteurs, dans cette édition.
Cet appel aux accents d'une alerte générale, mérite d'être pris au sérieux !
Dialogue scientifique et citoyen pour la renaissance du Congo Appel A tous les citoyens Congolais et très chers compatriotes, Sous nos yeux, en Afrique et ailleurs, des nations et des peuples disparaissent et se balkanisent à jamais. D’autres sociétés, décomposées, peinent à se reconstruire.
Ce qui arrive aux autres peut nous arriver, et nous arrivera si nous continuons à ne pas prendre conscience que la Nation est en danger, que le pays est à la dérive, et que tous les périls à l’œuvre renseignent qu’il suffit maintenant d’incidents mineurs pour provoquer des embrasements majeurs prompts à faire imploser le pays!
Ici comme ailleurs, l’histoire comme l’actualité nous rappelle à chaque instant qu’aucune communauté n’est à l’abri des déchirements les plus irréparables, si le vivre ensemble n’est pas bâti sur des fondamentaux citoyens que sont la cohésion nationale, la justice sociale, l’égalité des chances entre tous les citoyens, et enfin, une légitimité du pouvoir politique fondée sur l’érudition, l’engagement patriotique et l’intégrité morale des dirigeants.
Avant l’accord de Sun City, le pays était divisé entre le Gouvernement de Kinshasa et deux grands groupes rebelles : le MLC et le RCD.
Aujourd’hui, après un referendum constitutionnel et deux cycles électoraux – l’un en 2006 et l’autre en 2012 - , le gouvernement de la République fait face à des velléités sécessionnistes et à une quarantaine de groupes rebelles qui, répandant dans la société la culture du massacre gratuit, du viol, du vol, de l’impunité et du bradage des ressources précieuses du pays, agencent chaque jour les éléments de la « somalisation » de la nation congolaise.
Notre peuple dont le quotidien est déjà supplicié par la violence de souffrances et difficultés de toute espèce, souffre en plus cruellement des blessures de l’humiliation des invasions extérieures multiformes, et de l’occupation des pans entiers du territoire national par des gangs rebelles venant de l’étranger.
En effet, notre pays est la seule nation au monde à accueillir des réfugiés organisés en groupes rebelles, massacrant, violant, pillant, incendiant des villages et semant la terreur que dans le pays d’accueil, rien que dans leur pays d’accueil, jamais dans leur pays d’origine.
Aussi, lançons-nous cet appel civique à tous les compatriotes, à tous les acteurs de notre vie politique nationale, pour qu’ensemble, nous prenions toute la mesure de l’urgence et de la nécessité d’un « dialogue scientifique et citoyen pour la renaissance du Congo ».
Cette phase scientifique a mission de jeter les bases de la démocratie cognitive et technicienne, en vue de pallier aux défaillances flagrantes et insupportables de la démocratie électorale et délégative, lesquelles mettent en péril l’idée même de démocratie dans notre pays. Il y sera question de dialogue éclaté en « Ateliers Scientifiques ».
Les acteurs de terrain, les professionnels, les animateurs associatifs et syndicaux, les experts, les penseurs, les chercheurs, les universitaires, les uns et les autres seront regroupés en forum thématique selon leur domaine d’expertise, d’expérience, de pensée, de connaissance, de recherche, de profession et d’activisme associatif.
Mission : élaborer une feuille de route mesurée, pragmatique et décisive de sortie de crise sectorielle. Cette première étape du dialogue est un appel à la société congolaise professionnelle, praticienne, entrepreneuriale, savante, universitaire, associative et syndicale à prendre à bras le corps et de manière décisive, toute la complexité de cette crise qui enfonce chaque jour un peu plus le pays dans le sous-développement.
L’intelligence pratique et programmatique des remèdes de sortie de crise qui jailliront de cette étape, valorisera au maximum le génie congolais que d’aucuns pensent malingre et sans volonté.
Cette étape scientifique du dialogue n’est pas seulement capitale pour la construction d’une classe politique faite de vaillants architectes du relèvement décisif du pays, soucieux du sort commun. Elle est socialement et historiquement nécessaire, vu qu’elle a fonction de réhabiliter la confiance de la société congolaise en ses capacités et possibilités endogènes de vaincre, par autodétermination, la crise qui endeuille la nation.
Après cette phase scientifique s’ensuivra l’étape de la « convention citoyenne du dialogue national », où les parties prenantes, par la mise en relation des résolutions et recommandations des « Ateliers scientifiques », vont élaborer la « Charte de la Renaissance du Congo ». Cette « Charte », fruit du consensus des forces vives de la nation, sera la feuille de route du redressement décisif du pays.
Elle s’imposera à tous les gouvernements comme cadre général des réformes à entreprendre impérativement… Une sorte de « Constitution économique et sociale ».
C’est seulement à l’aune de cette « Charte », symbole de convergence d'idées au sein de l’intelligentsia nationale, que la vie de la nation pourra enfin s’inscrire dans une dynamique de cohésion nationale. Le présent appel se veut citoyen.
Hors des joutes politiciennes. Une seule ambition : faire une invitation à agir patriotiquement ensemble pour l’édification d’un Etat congolais stratège et développeur, qui parie sur le génie congolais.
Et pour ce faire : fédère toutes ses composantes, rassure et sécurise tous ses citoyens, à contresens des conciliabules clientélistes qui invitent à la mangeoire d’Etat, sous prétexte de quête des consensus politiques, dont l’histoire de dialogue dans notre pays montre combien ils engendrent la paralysie des intelligences et l’effondrement des volontés, humus de la kleptomanie des gouvernants.
La République Démocratique du Congo est aujourd’hui confrontée à un défi sans précédent. D’une part, nous sommes face à une crise à son paroxysme qui, menaçant l’existence même de la République, met à nu le manque de gouvernance engagée et engageante de la société.
D’autre part, les tentatives pour vaincre cette crise, notamment par des rafistolages institutionnels ou par la magie de l’assistance internationale se révèlent être des formes diverses et variées du refus de faire foi au génie congolais et du déni de l’aptitude des Congolais à gouverner le Congo en leur âme et conscience.
Voilà pourquoi chaque citoyen congolais se doit d’intérioriser très fortement l’urgence et l’absolue nécessité d’une triple révolution, dans le calme et la sérénité : la révolution du devoir-penser, la révolution du pouvoir-faire et la révolution de la confiance en nos ressorts cognitifs propres.
Objectif : faire la démonstration qu’il est possible que puisse éclore et s’affirmer une intelligence collective congolaise capable de probité morale, d’ingéniosité, d’entrepreneuriat, de créativité, de bravoure professionnelle et de dévouement patriotique.
La seule prétention qui guide ce projet de « dialogue scientifique et citoyen » est de rappeler humblement à la conscience nationale que ce « dialogue de la dernière chance » doit relever deux défis : faire prendre conscience de la menace sur l’avenir de l’Etat et de la Nation, et dégager un consensus national sur les axes de réflexion, l’agenda d’actions et les objectifs de la « Charte de la Renaissance du Congo ».
Ainsi, Celui qui adhère à cet « Appel » s’engage à promouvoir l’avènement de la race d’homme politique qui sied aux défis que notre pays doit relever. C’est-à-dire : des redresseurs décisifs de la nation, des développeurs à la hussarde du pays, des hommes et des femmes esclaves à tous crins du bien-être collectif congolais, dévoués corps et âme à la reconstruction coûte que coûte de la République Démocratique du Congo.
Celui qui adhère encore à cet « Appel » prend, en conscience, l’engagement solennel de ne guère utiliser « cet énième dialogue » à des fins personnelles ou partisanes, et de demeurer à la hauteur des enjeux qui réclament cette coalition des intelligences, des efforts et des forces de tous autant que nous sommes.
Et ce, pour cette unique et noble cause : le salut de la patrie. Cet Appel s’est imposé à ma conscience comme un devoir patriotique
Didier Mumengi
Ecrivain et homme politique
La Pros.
Il s’est tenu, du 11 au 13 avril 2013, au Centre Caritas Congo, des journées de réflexion sur le consensus de Sun City, dix ans après la signature de l’Accord Global et Inclusif.
D’éminentes personnalités de la Société Civile, du monde politique et scientifique y ont pris part. Des priorités de la consolidation de la paix et du renforcement de l’Etat dans toutes ses dimensions y ont été identifiées.
S’en est suivi, en ateliers, un débat général sur les états des lieux sectoriels ainsi qu’un come-back sur les résultats de l’Accord Global et Inclusif. De cet exercice, il s’est dégagé, parmi les participants, des propositions et contre-propositions à même d’aider la RDC à voir, enfin, le bout du tunnel.
Dans la foulée de propositions, il y en a qui en appellent à un dialogue institutionnel ; d’autres à un dialogue politicien calqué sur le modèle de la Conférence nationale souveraine ou de Sun City. Didier Mumengi, écrivain et homme politique, était également de la partie et a donné une contre-proposition qui est, en réalité, un appel à tous les citoyens congolais, appel à un ‘‘dialogue scientifique et citoyen pour la renaissance du Congo’’.
Il estime que les différents dialogues organisés jusqu’ici et ce, depuis l’après-indépendance, sont révolus. Dans son schéma, qui est une véritable innovation, cette phase scientifique a mission de jeter les bases de la démocratie cognitive et technicienne, en vue de conjurer les défaillances flagrantes et insupportables de la démocratie électorale et délégative, lesquelles mettent en péril l’idée même de démocratie en RD-Congo.
Concrètement, renseigne-t-il, il serait question d’un dialogue éclaté en ‘‘Ateliers Scientifiques’’ où les acteurs de terrain, les professionnels, les animateurs associatifs et syndicaux, les experts, les penseurs, les chercheurs, les universitaires, les uns et les autres seront regroupés en forum thématique, selon leur domaine d’expertise, de pensée, de connaissance, de recherche, de profession et d’activisme associatif.
Avec pour mission d’élaborer une feuille de route mesurée, pragmatique et décisive de sortie de crise sectorielle. Et, après ? Didier Mumengi ne s’arrête pas là. Il donne la suite, avec d’autres phases importantes qu’il explique dans son appel que La Prospérité met exclusivement à la portée de ses nombreux et fidèles lecteurs, dans cette édition.
Cet appel aux accents d'une alerte générale, mérite d'être pris au sérieux !
Dialogue scientifique et citoyen pour la renaissance du Congo Appel A tous les citoyens Congolais et très chers compatriotes, Sous nos yeux, en Afrique et ailleurs, des nations et des peuples disparaissent et se balkanisent à jamais. D’autres sociétés, décomposées, peinent à se reconstruire.
Ce qui arrive aux autres peut nous arriver, et nous arrivera si nous continuons à ne pas prendre conscience que la Nation est en danger, que le pays est à la dérive, et que tous les périls à l’œuvre renseignent qu’il suffit maintenant d’incidents mineurs pour provoquer des embrasements majeurs prompts à faire imploser le pays!
Ici comme ailleurs, l’histoire comme l’actualité nous rappelle à chaque instant qu’aucune communauté n’est à l’abri des déchirements les plus irréparables, si le vivre ensemble n’est pas bâti sur des fondamentaux citoyens que sont la cohésion nationale, la justice sociale, l’égalité des chances entre tous les citoyens, et enfin, une légitimité du pouvoir politique fondée sur l’érudition, l’engagement patriotique et l’intégrité morale des dirigeants.
Avant l’accord de Sun City, le pays était divisé entre le Gouvernement de Kinshasa et deux grands groupes rebelles : le MLC et le RCD.
Aujourd’hui, après un referendum constitutionnel et deux cycles électoraux – l’un en 2006 et l’autre en 2012 - , le gouvernement de la République fait face à des velléités sécessionnistes et à une quarantaine de groupes rebelles qui, répandant dans la société la culture du massacre gratuit, du viol, du vol, de l’impunité et du bradage des ressources précieuses du pays, agencent chaque jour les éléments de la « somalisation » de la nation congolaise.
Notre peuple dont le quotidien est déjà supplicié par la violence de souffrances et difficultés de toute espèce, souffre en plus cruellement des blessures de l’humiliation des invasions extérieures multiformes, et de l’occupation des pans entiers du territoire national par des gangs rebelles venant de l’étranger.
En effet, notre pays est la seule nation au monde à accueillir des réfugiés organisés en groupes rebelles, massacrant, violant, pillant, incendiant des villages et semant la terreur que dans le pays d’accueil, rien que dans leur pays d’accueil, jamais dans leur pays d’origine.
Aussi, lançons-nous cet appel civique à tous les compatriotes, à tous les acteurs de notre vie politique nationale, pour qu’ensemble, nous prenions toute la mesure de l’urgence et de la nécessité d’un « dialogue scientifique et citoyen pour la renaissance du Congo ».
Cette phase scientifique a mission de jeter les bases de la démocratie cognitive et technicienne, en vue de pallier aux défaillances flagrantes et insupportables de la démocratie électorale et délégative, lesquelles mettent en péril l’idée même de démocratie dans notre pays. Il y sera question de dialogue éclaté en « Ateliers Scientifiques ».
Les acteurs de terrain, les professionnels, les animateurs associatifs et syndicaux, les experts, les penseurs, les chercheurs, les universitaires, les uns et les autres seront regroupés en forum thématique selon leur domaine d’expertise, d’expérience, de pensée, de connaissance, de recherche, de profession et d’activisme associatif.
Mission : élaborer une feuille de route mesurée, pragmatique et décisive de sortie de crise sectorielle. Cette première étape du dialogue est un appel à la société congolaise professionnelle, praticienne, entrepreneuriale, savante, universitaire, associative et syndicale à prendre à bras le corps et de manière décisive, toute la complexité de cette crise qui enfonce chaque jour un peu plus le pays dans le sous-développement.
L’intelligence pratique et programmatique des remèdes de sortie de crise qui jailliront de cette étape, valorisera au maximum le génie congolais que d’aucuns pensent malingre et sans volonté.
Cette étape scientifique du dialogue n’est pas seulement capitale pour la construction d’une classe politique faite de vaillants architectes du relèvement décisif du pays, soucieux du sort commun. Elle est socialement et historiquement nécessaire, vu qu’elle a fonction de réhabiliter la confiance de la société congolaise en ses capacités et possibilités endogènes de vaincre, par autodétermination, la crise qui endeuille la nation.
Après cette phase scientifique s’ensuivra l’étape de la « convention citoyenne du dialogue national », où les parties prenantes, par la mise en relation des résolutions et recommandations des « Ateliers scientifiques », vont élaborer la « Charte de la Renaissance du Congo ». Cette « Charte », fruit du consensus des forces vives de la nation, sera la feuille de route du redressement décisif du pays.
Elle s’imposera à tous les gouvernements comme cadre général des réformes à entreprendre impérativement… Une sorte de « Constitution économique et sociale ».
C’est seulement à l’aune de cette « Charte », symbole de convergence d'idées au sein de l’intelligentsia nationale, que la vie de la nation pourra enfin s’inscrire dans une dynamique de cohésion nationale. Le présent appel se veut citoyen.
Hors des joutes politiciennes. Une seule ambition : faire une invitation à agir patriotiquement ensemble pour l’édification d’un Etat congolais stratège et développeur, qui parie sur le génie congolais.
Et pour ce faire : fédère toutes ses composantes, rassure et sécurise tous ses citoyens, à contresens des conciliabules clientélistes qui invitent à la mangeoire d’Etat, sous prétexte de quête des consensus politiques, dont l’histoire de dialogue dans notre pays montre combien ils engendrent la paralysie des intelligences et l’effondrement des volontés, humus de la kleptomanie des gouvernants.
La République Démocratique du Congo est aujourd’hui confrontée à un défi sans précédent. D’une part, nous sommes face à une crise à son paroxysme qui, menaçant l’existence même de la République, met à nu le manque de gouvernance engagée et engageante de la société.
D’autre part, les tentatives pour vaincre cette crise, notamment par des rafistolages institutionnels ou par la magie de l’assistance internationale se révèlent être des formes diverses et variées du refus de faire foi au génie congolais et du déni de l’aptitude des Congolais à gouverner le Congo en leur âme et conscience.
Voilà pourquoi chaque citoyen congolais se doit d’intérioriser très fortement l’urgence et l’absolue nécessité d’une triple révolution, dans le calme et la sérénité : la révolution du devoir-penser, la révolution du pouvoir-faire et la révolution de la confiance en nos ressorts cognitifs propres.
Objectif : faire la démonstration qu’il est possible que puisse éclore et s’affirmer une intelligence collective congolaise capable de probité morale, d’ingéniosité, d’entrepreneuriat, de créativité, de bravoure professionnelle et de dévouement patriotique.
La seule prétention qui guide ce projet de « dialogue scientifique et citoyen » est de rappeler humblement à la conscience nationale que ce « dialogue de la dernière chance » doit relever deux défis : faire prendre conscience de la menace sur l’avenir de l’Etat et de la Nation, et dégager un consensus national sur les axes de réflexion, l’agenda d’actions et les objectifs de la « Charte de la Renaissance du Congo ».
Ainsi, Celui qui adhère à cet « Appel » s’engage à promouvoir l’avènement de la race d’homme politique qui sied aux défis que notre pays doit relever. C’est-à-dire : des redresseurs décisifs de la nation, des développeurs à la hussarde du pays, des hommes et des femmes esclaves à tous crins du bien-être collectif congolais, dévoués corps et âme à la reconstruction coûte que coûte de la République Démocratique du Congo.
Celui qui adhère encore à cet « Appel » prend, en conscience, l’engagement solennel de ne guère utiliser « cet énième dialogue » à des fins personnelles ou partisanes, et de demeurer à la hauteur des enjeux qui réclament cette coalition des intelligences, des efforts et des forces de tous autant que nous sommes.
Et ce, pour cette unique et noble cause : le salut de la patrie. Cet Appel s’est imposé à ma conscience comme un devoir patriotique
Didier Mumengi
Ecrivain et homme politique
La Pros.
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