Mardi 21 mai 2013
Alors que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, entame, du 22 au 24 avril 2013, une visite de travail en RDC, c’est le moment choisi par les rebelles du M23 pour embraser le front de l’Est de la RDC. De violents combats sont signalés depuis hier lundi à la porte de Goma.
Depuis lundi matin, la rébellion du M23 affronte l’armée régulière (FARDC) à seulement 12 km de la ville de Goma.
lion du M23 affronte l’armée régulière (FARDC) à seulement 12 km de la ville de Goma. La Monusco affirme que les rebelles sont à l’initiative de l’offensive alors que le M23 déclare avoir voulu déloger une autre milice, les FDLR, de la zone de Mutaho.
Le retour des combats dans l’Est du pays pourrait précipiter l’intervention la Brigade d’intervention de l’ONU, sur place depuis plusieurs semaines.
Lundi 20 mai, très tôt dans la matinée, de violents affrontements ont opposé les rebelles du M23 aux forces gouvernementales (FARDC). Les combats se sont déroulés autour de la zone de Mutaho, à une dizaine de kilomètres au Nord de la ville de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Comme à chaque reprise des combats, il est extrêmement difficile de déterminer qui a tiré le premier ?
La Monusco, la mission de l’ONU sur place, affirme que ce sont les rebelles qui ont attaqué les FARDC. Même son de cloche à Kinshasa, où le porte-parole de l’armée a déclaré que le M23 menaçait d’attaquer Goma depuis plus d’une semaine.
La rébellion explique, au contraire, que se sont les FDLR, un groupe rebelle rwandais, accusé de servir de milice supplétive à l’armée régulière, qui aurait mené une offensive aux environs de Mutaho (non loin de Kibati).
La bataille de Goma va-t-elle reprendre ?
En novembre 2012, les rebelles du M23 avaient déjà occupé la ville pendant une dizaine de jours, sans presque combattre. Après plusieurs jours de pressions internationales, le M23 avait accepté de quitter Goma en échange des négociations avec le gouvernement congolais à Kampala. Des négociations au point mort depuis plusieurs mois.
Depuis novembre 2012, un nouvel acteur est venu changer la donne dans la région : la Brigade d’intervention spéciale de l’ONU. Devant l’échec de la Monusco, qui n’a pu empêcher la prise de Goma par les rebelles, l’ONU a souhaité « muscler » sa force, avec 3 000 nouveaux soldats et un mandat plus « offensif ».
Cela sera-t-il suffisant pour lutter contre le M23, les FDLR et les dizaines de groupes armés Maï-Maï sur un gigantesque territoire composé de montagnes et de forêts ? Beaucoup en doutent.
La reprise des combats autour de Goma hier lundi, sonne donc l’heure de vérité pour la fameuse brigade, même si celle-ci n’est encore totalement prête. Une partie de troupes est désormais présente sur zone depuis plusieurs semaines.
Le M23 accuse d’ailleurs le gouvernement d’avoir sciemment déclenché les hostilités pour précipiter l’intervention de la Brigade de l’ONU. Côté gouvernemental, qui attend beaucoup (peut-être même un peu trop) de cette brigade, on explique que c’est le M23 qui souhaite « tester » la réaction de l’ONU en lançant l’offensive hier lundi.
Toujours est-il qu’il sera difficile pour la brigade de rester les bras croisés, si les combats venaient à se prolonger. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est d’ailleurs attendu dans la région ce mercredi 22 mai… la grande nervosité qui règne autour de Goma n’est donc pas un hasard.
En fin d’après-midi, hier lundi, la situation semblait s’être calmée sur le terrain, après l’intervention d’hélicoptères des FARDC sur zone, d’après témoins.
Le Potentiel
Alors que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, entame, du 22 au 24 avril 2013, une visite de travail en RDC, c’est le moment choisi par les rebelles du M23 pour embraser le front de l’Est de la RDC. De violents combats sont signalés depuis hier lundi à la porte de Goma.
Depuis lundi matin, la rébellion du M23 affronte l’armée régulière (FARDC) à seulement 12 km de la ville de Goma.
lion du M23 affronte l’armée régulière (FARDC) à seulement 12 km de la ville de Goma. La Monusco affirme que les rebelles sont à l’initiative de l’offensive alors que le M23 déclare avoir voulu déloger une autre milice, les FDLR, de la zone de Mutaho.
Le retour des combats dans l’Est du pays pourrait précipiter l’intervention la Brigade d’intervention de l’ONU, sur place depuis plusieurs semaines.
Lundi 20 mai, très tôt dans la matinée, de violents affrontements ont opposé les rebelles du M23 aux forces gouvernementales (FARDC). Les combats se sont déroulés autour de la zone de Mutaho, à une dizaine de kilomètres au Nord de la ville de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Comme à chaque reprise des combats, il est extrêmement difficile de déterminer qui a tiré le premier ?
La Monusco, la mission de l’ONU sur place, affirme que ce sont les rebelles qui ont attaqué les FARDC. Même son de cloche à Kinshasa, où le porte-parole de l’armée a déclaré que le M23 menaçait d’attaquer Goma depuis plus d’une semaine.
La rébellion explique, au contraire, que se sont les FDLR, un groupe rebelle rwandais, accusé de servir de milice supplétive à l’armée régulière, qui aurait mené une offensive aux environs de Mutaho (non loin de Kibati).
La bataille de Goma va-t-elle reprendre ?
En novembre 2012, les rebelles du M23 avaient déjà occupé la ville pendant une dizaine de jours, sans presque combattre. Après plusieurs jours de pressions internationales, le M23 avait accepté de quitter Goma en échange des négociations avec le gouvernement congolais à Kampala. Des négociations au point mort depuis plusieurs mois.
Depuis novembre 2012, un nouvel acteur est venu changer la donne dans la région : la Brigade d’intervention spéciale de l’ONU. Devant l’échec de la Monusco, qui n’a pu empêcher la prise de Goma par les rebelles, l’ONU a souhaité « muscler » sa force, avec 3 000 nouveaux soldats et un mandat plus « offensif ».
Cela sera-t-il suffisant pour lutter contre le M23, les FDLR et les dizaines de groupes armés Maï-Maï sur un gigantesque territoire composé de montagnes et de forêts ? Beaucoup en doutent.
La reprise des combats autour de Goma hier lundi, sonne donc l’heure de vérité pour la fameuse brigade, même si celle-ci n’est encore totalement prête. Une partie de troupes est désormais présente sur zone depuis plusieurs semaines.
Le M23 accuse d’ailleurs le gouvernement d’avoir sciemment déclenché les hostilités pour précipiter l’intervention de la Brigade de l’ONU. Côté gouvernemental, qui attend beaucoup (peut-être même un peu trop) de cette brigade, on explique que c’est le M23 qui souhaite « tester » la réaction de l’ONU en lançant l’offensive hier lundi.
Toujours est-il qu’il sera difficile pour la brigade de rester les bras croisés, si les combats venaient à se prolonger. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est d’ailleurs attendu dans la région ce mercredi 22 mai… la grande nervosité qui règne autour de Goma n’est donc pas un hasard.
En fin d’après-midi, hier lundi, la situation semblait s’être calmée sur le terrain, après l’intervention d’hélicoptères des FARDC sur zone, d’après témoins.
Le Potentiel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire