L’analyste affirme qu’après les printemps arabes en Tunisie, en
Egypte ou encore en Lybie, c’est maintenant l’Algérie qui prend le
chemin des soulèvements de masse… par le football. Pour Dorsey, le
football est le «noyau historique de la contestation politique en Algérie»
parce que ses habitants sont des inconditionnels de ce sport.
Les
montées de violence dans les stades sont révélatrices d’un climat de
tension dans le pays. Selon l’article, elles soulignent la frustration
des jeunes générations confrontées à des difficultés pour trouver un
emploi ou un logement.
Quelques manifestations de mécontentement ont lieu chaque jour dans
le pays, mais c’est dans les stades que s’exprime la colère des
Algériens, déclare Dorsey. L’article évoque un «accord tacite» entre les
forces de l’ordre et les protestataires, qui peuvent notamment y clamer
leur mépris pour le président Bouteflika.
Mais cela ne va pas sans
heurts : depuis cinq ans, ce sont 2.700 blessés et sept personnes qui
ont trouvé la mort en marge des matchs de football, rappelle l’auteur.
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