mardi 21 mai 2013

Pendant que la Brigade d’intervention s’installe au Nord-Kivu. Affrontements . Les rebelles du M23 attaquent les FARDC à Mutaho


Mardi 21 mai 2013


 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hier lundi, des affrontements ont éclaté entre les rebelles du M 23 et les Fardc

On se demande bien à quoi riment ces affrontements quand on sait que la Brigade d’intervention s’installe petit à petit à Goma et à la veillée de l’arrivée de Ban Ki*-Moon en Rdc

Jusqu’où ira la témérité de M 23 ? Pour couper court à cet orgueil insensé, l’ONU doit faire vite pour rendre opérationnelle la brigade plus tôt que prévu

Pendant que la Brigade d’intervention des Nations Unies s’installe petit à petit dans le Nord Kivu, conformément à la résolution n° 2098 du Conseil de Sécurité et à la veille de l’arrivée en Rdc du Secrétaire général Ban Ki Moon, des affrontements ont lieu depuis hier matin à Mutaho, à près de 10 km de la ville de Goma au Nord-Kivu.

Une source de la Monusco a signalé que près de mille personnes fuient les combats et se réfugient aux camps de déplacés de Mugunga, des camps qui sont déjà surpeuplés pendant que les organismes du système des Nations Unies s’occupant du ravitaillement ont difficile à les nourrir. 
 
Depuis le retrait des rebelles du Mouvement du 23 mars 2009 de la ville de Goma fin novembre 2012, ce sont les premiers affrontements entre ces rebelles et le M 23. 
 
D’autres sources locales rapportent que c’est depuis 4 heures du matin qu’ont débuté les affrontements. Des crépitements d’armes légères et des détonations d’armes lourdes ont retenti durant tout l’avant-midi dans le secteur de Mutaho, groupement de Kibati dans le territoire de Nyirangongo.

Le porte-parole des Fardc, le Colonel Hamuli dévoile les intentions machiavéliques du M23

Les FARDC accusent le M23 d’avoir attaqué ses positions à Mutaho. Selon le porte-parole de l’armée régulière, le colonel Hamuli, le M23 a l’intention de passer par cette localité pour atteindre Mugunga et couper toutes les voies de ravitaillement de l’armée. Mugunga, quartier périphérique de Goma, est la principale voie d’entrée de la ville.

Le Colonel Hamuli a affirmé que le M23 menace, depuis une semaine, d’attaquer à nouveau la ville de Goma.

Pour sa part, le président du M23 rejette ces accusations, affirmant que son mouvement voulait déloger les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) de Mutaho qu’ils occupaient depuis plusieurs jours. Naturellement, cette déclaration est un mensonge cousu de fil blanc, mieux un faux fuyant qui ne convainc personne.

Rappelons qu’en novembre dernier, le mouvement rebelle avait occupé la ville de Goma pendant une dizaine de jours avant de se retirer à la suite des pressions des chefs d’Etat des Grands Lacs.

En contrepartie de ce retrait, les rebelles avaient obtenu le début des négociations avec le gouvernement congolais à Kampala, en Ouganda. Négociations interrompues depuis la scission du mouvement rebelle qui a conduit aux affrontements entre deux factions rebelles. 
 
Puis en mars dernier, le Conseil de sécurité de l’Onu avait voté la résolution n° 2098 créant la Brigade d’intervention de la Monusco chargée de neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.

Que signifient ces affrontements ?

Les observateurs se posent bien la question de savoir ce que signifient ces affrontements dont l’initiative est du M23 au moment où la Brigade d’intervention est en train de s’installer pour réaliser la mission lui confiée. 
 
Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que c’est une façon pour le M23 de désapprouver le déploiement de cette force internationale sachant bien qu’elle est venue annihiler les forces négatives dont le mouvement du M23.

Jusqu’où ira la témérité de M 23 ?

La Brigade d’intervention sera constituée de 3.000 soldats provenant des armées de la Tanzanie, du Malawi et de la Républicaine sud-africaine. Les tout premiers éléments sont déjà sur place à Goma. Ils s’installent petit à petit. Mais, de source crédible, la Brigade ne sera opérationnelle que d’ici plusieurs semaines.

Fort de l’appui du Rwanda (membre non permanent du Conseil de Sécurité de surcroît) et de l’Ouganda, le M 23 se montre téméraire. Il veut absolument défier cette force internationale par tous les moyens. 
 
Alors, on se demande jusqu’où ira sa témérité et qu’attend la communauté internationale pour réagir face à leurs « idioties » (le mot n’est pas trop fort) qui font souffrir des centaines de milliers d’autochtones.

Eu égard à cette situation, nous pensons que les Nations Unies doivent absolument modifier son calendrier. C’est-à-dire qu’elles doivent faire tout pour que l’opérationnalisation de la Brigade d’intervention commence plus tôt que prévu. 
 
Il faut absolument qu’elle commence à frapper pour « arrêter » les velléités guerrières de ce mouvement rebelle trop prétentieux même s’il est appuyé par les deux pays cités ci-dessus.

Ban Ki-Moon doit le dire clairement à Kagame et à Museveni

Le Secrétaire général de l’ONU arrive demain en République démocratique du Congo. C’est un signe évident que l’organisation mondiale attache une importance capitale à la paix dans cette portion du territoire national. 
 
Ban Ki-Moon se rendra aussi à Kigali et à Kampala pour prendre langue avec les chefs d’Etat de ces deux pays complices du M23. C’est l’occasion pour lui de démentir les rumeurs selon lesquelles il vient confirmer la balkanisation de la Rdc.

Pour ce faire, il doit dire tout haut tant à Paul Kagame et à Yoweri Museveni de cesser leur intervention au mouvement rebelle. S’il y a lieu de les menacer de sanctions, il ne doit pas hésiter de le leur dire car le M23 qui est encouragé par eux ne doit pas continuellement à narguer la communauté internationale.

Trop, c’est trop. La population des Kivu en a marre. C’est à cause de ces bandits des forces négatives (Fdlr, Maï-Maï, M 23, …) que les populations locales sont en errance, vivent dans des conditions effroyables subissant viols, vols, exactions sexuelles, pillages, …) pendant qu’ils ont toujours aspiré à vivre dans la paix et la sérénité. 
 
Entretemps, ils ont perdu pas mal de leurs biens qui leur permettaient de faire vivre leurs familles respectives. Ils ne demandent pas mieux que de vivre dans la tranquillité et la paix pour participer à l’œuvre de la reconstruction nationale.

L’AVENIR

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