le 24 Septembre 2013
Les shebabs (jeunes, en arabe) sont les héritiers de
la fraction la plus radicale de l’Union des tribunaux islamiques, qui
avait pris le pouvoir en Somalie de juin à décembre 2006.
Il faut remonter à la dictature de Siad Barre pour comprendre l’expansion de la nébuleuse islamiste en Somalie. En 1977, le despote déclarait la guerre à l’Éthiopie voisine de Mengistu Haile Mariam, en envahissant la province de l’Ogaden.
Sur fond de guerre froide, les pétrodollars affluent des pays du Golfe pour appuyer le dictateur somalien dans cette entreprise.
L’aide est bien sûr intéressée, conditionnée à la réislamisation de la société somalienne. En 1978, la guerre s’achève par une victoire éthiopienne. Mais en Somalie, la boîte de Pandore du salafisme est ouverte. Elle ne se refermera plus.
Après la chute de Siad Barre, en 1991, le mouvement s’accélère. Les organisations caritatives financées par la Ligue islamique mondiale travaillent en profondeur une société somalienne asphyxiée.
Alors que le pays sombre dans la guerre civile, la mouvance islamiste continue de gagner du terrain grâce à l’activisme du mouvement al-Islah, qui s’appuie sur la banque Al-Baraka, financée par des fonds saoudiens.
Les intégristes somaliens peuvent aussi compter sur le soutien du Soudanais Hassan Al-Tourabi, alors « pape » de l’islamisme sur le continent.
Ils viennent en aide aux populations frappées par la famine et lorsque Washington lance, en 1993, l’opération militaro-humanitaire « Restore Hope », les islamistes mettent sur pied leurs premières unités combattantes, se posant en résistants à la « croisade occidentale ».
Dès 1994, dans un pays en proie au chaos, se constituent les fameux « tribunaux islamiques ». Ces derniers gagnent en influence à mesure que le pays se noie dans le désordre.
En juin 2006, l’Union des tribunaux islamiques et ses milices prennent le contrôle du pays et de sa capitale, Mogadiscio, avant d’être chassées du pouvoir, six mois plus tard, par des troupes éthiopiennes.
Les shebabs sont les héritiers de la fraction la plus radicale des tribunaux islamiques. Deux courants s’affrontent désormais au sein de cette mouvance. Une tendance nationaliste et une autre, plus portée sur l’exportation du djihad dans toute l’Afrique de l’Est.
Il faut remonter à la dictature de Siad Barre pour comprendre l’expansion de la nébuleuse islamiste en Somalie. En 1977, le despote déclarait la guerre à l’Éthiopie voisine de Mengistu Haile Mariam, en envahissant la province de l’Ogaden.
Sur fond de guerre froide, les pétrodollars affluent des pays du Golfe pour appuyer le dictateur somalien dans cette entreprise.
L’aide est bien sûr intéressée, conditionnée à la réislamisation de la société somalienne. En 1978, la guerre s’achève par une victoire éthiopienne. Mais en Somalie, la boîte de Pandore du salafisme est ouverte. Elle ne se refermera plus.
Après la chute de Siad Barre, en 1991, le mouvement s’accélère. Les organisations caritatives financées par la Ligue islamique mondiale travaillent en profondeur une société somalienne asphyxiée.
Alors que le pays sombre dans la guerre civile, la mouvance islamiste continue de gagner du terrain grâce à l’activisme du mouvement al-Islah, qui s’appuie sur la banque Al-Baraka, financée par des fonds saoudiens.
Les intégristes somaliens peuvent aussi compter sur le soutien du Soudanais Hassan Al-Tourabi, alors « pape » de l’islamisme sur le continent.
Ils viennent en aide aux populations frappées par la famine et lorsque Washington lance, en 1993, l’opération militaro-humanitaire « Restore Hope », les islamistes mettent sur pied leurs premières unités combattantes, se posant en résistants à la « croisade occidentale ».
Dès 1994, dans un pays en proie au chaos, se constituent les fameux « tribunaux islamiques ». Ces derniers gagnent en influence à mesure que le pays se noie dans le désordre.
En juin 2006, l’Union des tribunaux islamiques et ses milices prennent le contrôle du pays et de sa capitale, Mogadiscio, avant d’être chassées du pouvoir, six mois plus tard, par des troupes éthiopiennes.
Les shebabs sont les héritiers de la fraction la plus radicale des tribunaux islamiques. Deux courants s’affrontent désormais au sein de cette mouvance. Une tendance nationaliste et une autre, plus portée sur l’exportation du djihad dans toute l’Afrique de l’Est.
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