21 septembre 2013
Centre de Lutte contre l’Impunité et I’Injustice au Rwanda (CLIIR)
Rue de la colonne 54/4
1080 BRUXELLES
Tél/Fax : +32 816 011 13
Mobile : +32 487 616 651 / +32 488 534 743
Email: info@cliir.org
Site web: www.cliir.org
@cliir_org
CLIIR, un regard impartial
Communiqué du CLIIR n°130/2013
«Il n’y a que deux partis dans tout pays, ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu» écrivait Montherlant dans le journal la Marée du soir.
Qu’en est-il au Rwanda?
Mardi 17 septembre 2013, un groupe de 40 jeunes étudiants et conducteurs de taxi a été arrêté par la police rwandaise à la gare routière de Kacyiru (Kigali). Cette arrestation fait suite à deux pétitions qu’ils avaient adressées au Premier Ministre du Rwanda avec copies pour information au Président de la République et aux autres instances concernées.
La brutalité habituelle de la police s’est manifestée par la matraque et la torture contre ces jeunes gens détenus à la station de police de Remera où ils ont été battus et blessés.
Détenus, torturés et privés de nourriture
Jusqu’au jeudi 19/09/2013, quatre jeunes gens, considérés comme des meneurs, étaient toujours détenus par la police. Ils étaient affamés et soumis à la torture physique et psychique. Les autres jeunes pétitionnaires arrêtés ont été libérés mercredi 18/09 par petits groupes.
Monsieur ICYITONDERWA Jean Baptiste, secrétaire général chargé de la mobilisation au Parti Socialiste Imberakuri et M. NTAVUKA Martin représentant les FDU (Forces Démocratiques Unifiées) dans la ville Kigali sont des opposants connus et harcelés par le pouvoir depuis longtemps. Ils ont déjà fait la prison et/ou ont fait l’objet d’enlèvement.
Messieurs NTAKIRUTIMANA Emmanuel et HITIMANA Samuel, considérés comme meneurs des étudiants et des conducteurs de taxi, ont été torturés au point qu’il leur était impossible de s’asseoir ou d’être présentés à leur avocat.
Dans leurs pétitions, datées du 09/09/2013 pour les conducteurs de taxi et du 13/09/2013 pour les étudiants, ils dénonçaient un enseignement qui discrimine les étudiants pauvres et la discrimination qui frappe certains conducteurs de taxi qui ont été chassés de la ville de Kigali alors qu’ils avaient payé les autorisations nécessaires.
L’arrogance des policiers tortionnaires
«Espèces de stupides, nous avons conquis ce pays par les armes, croyez-vous que vous pouvez le reconquérir par des paroles?». Tels sont les propos humiliants et méprisants tenus par des officiers haut gradés pour dénigrer l’action pacifique et non violente des pétitionnaires. Or, ces jeunes réclament tout simplement le respect des articles de la Constitution Rwandaise qui leur reconnaît des droits et des libertés. Ce sont ces droits violés qu’ils veulent reconquérir et non le pouvoir détenu par l’oligarchie militaire du président Paul Kagame.
Le Centre de Lutte contre l’Impunité et l’Injustice au Rwanda (CLIIR) dénonce et condamne ces détentions arbitraires et les crimes de torture subis par ces jeunes pétitionnaires. Il rappelle que la torture constitue aussi un «crime contre l’humanité» imprescriptible au même titre qu’un «crime de génocide» selon les conventions de Genève sur ce genre de crime.
Ignorer la voix du peuple, c’est s’exposer à disparaître par la violence
Cette terrible et inacceptable répression qui frappe aujourd’hui ces jeunes pétitionnaires risque de contraindre la jeunesse rwandaise à se libérer par les armes en 2013. Le mécontentement est général tant parmi la population civile que parmi les jeunes policiers et jeunes militaires du président Paul Kagame dont les familles entières souffrent de faim et de pauvreté. En outre la grogne des militaires et policiers découle des rondes de jour et de nuit qui leur sont imposées ainsi que les missions qui les tiennent éloignés de leurs femmes et enfants. Aujourd’hui ce sont les pétitions, demain tout pourrait dégénérer et la dictature rwandaise risquerait d’être balayée par la violence de ceux qui n’ont plus rien à perdre.
D’où la nécessité de satisfaire les revendications de ces jeunes gens qui ne demandent que le respect de la Constitution rwandaise qui interdit toutes formes de discriminations qui accablent aujourd’hui tout le peuple rwandais.
Antécédents dans la répression contre la liberté d’expression
Monsieur HABYARABATUMA Sylvère a été arrêté le 11 avril 2012 suite à de propos qu’il avait tenus au cours d’une réunion tenue à Buhororo dans le district de Muhanga le 10/04/2012 pendant les commémorations du génocide de chaque année. Cet homme avait demandé pourquoi les orphelins Hutus n’étaient pas pris en charge comme le sont les orphelins Tutsis qui bénéficient de l’aide du FARG (Fonds d’Appui aux Rescapés du Génocide). Il a rappelé que le gouvernement rwandais, qui prône l’égalité des chances pour tous les citoyens, ne fournit aucune aide aux orphelins Hutus dont les parents sont morts des conséquences du génocide (pour ne pas dire tués par les soldats du FPR).
En résumé il a dit ceci: «None se ko mwatubwiye ko leta iriho itavangura abanyarwanda ndetse ikaba inafasha abana kimwe, kubera iki abana bacitse ku icumu rya genoside yakorewe abatutsi barihirirwa amashuri noneho izindi mpfubyi z’abahutu zagizwe impfubyi n’ibibazo byo mu 1994 ndetse n’ibyakurikiyeho bo bakaba batishyurirwa, ngo nabo bafashwe kwiga kandi nabo bigaragara ko hari abafite ibibazo bitaboroheye; ubwo ntabwo byo ari ivangura ? »
Monsieur MUNYAKAYANZA John a été traduit en justice le 25/04/2012 devant le tribunal de grande Instance de GASABO, ville de Kigali. Le procureur, Madame RANGIRA Madeleine, a demandé une peine de 25 ans de prison et Cinq millions de Francs rwandais pour les propos qu’il a tenus le 09 avril 2012 au cours d’une réunion tenue à Mbandazi, secteur Rusororo, district de Gasabo dans le cadre des commémorations de chaque année.
Ce boucher âgé de 42 ans et père de quatre jeunes enfants a regretté que ses propos avaient été transformés par des délateurs qui tenaient à le faire condamner pour «idéologie du génocide».
Textuellement il reconnaît s’être exprimé en Kinyarwanda dans ces termes : ’Jenoside yatewe n’inda nini’, kuko abantu bajyaga gusahura bakarya imitungo y’abandi, bitewe n’inda nini zabo”.
Ce que l’on peut traduire en français dans ces termes : “Le génocide a été rendu possible par la cupidité, car les gens allaient piller les biens d’autrui par cupidité. Il a nié avoir prononcé le mot “Abatutsi”.
Mais les délateurs, soutenus par le procureur, ont déformé ses propos en donnant une version contraire au contenu de ses déclarations: “’Jenoside nta yabayeho ni urwiyerurutso, Abatutsi bishwe n’inda nini zabo”. Ce qui se traduit en français: “Le génocide n’a jamais eu lieu, les tutsis ont été tués parce qu’ils sont cupides”.
Plusieurs autres citoyens rwandais, dont des enseignants Hutus, ont été emprisonnés arbitrairement après avoir été calomniés et accusés d’idéologie du génocide.
Souvent, ces fausses accusations ont servi d’alibi pour neutraliser des personnes susceptibles d’émettre des critiques contre les politiques liberticides du régime rwandais.
Le CLIIR recommande instamment:
Que les revendications des étudiants et des conducteurs de taxi soient examinés par le Premier Ministre, Monsieur Damien Habumuremyi et son gouvernement qui doivent veiller au respect des articles de la Constitution Rwandaise interdisant toutes les formes de discriminations telles qu’elles ont été dénoncées dans le courrier des jeunes pétitionnaires.
Que tous les quatre jeunes gens détenus par la police soient libérés immédiatement afin qu’ils puissent être nourris et soignés suite aux traitements humiliants et inhumains qui leur ont été infligés par les policiers tortionnaires.
Que le gouvernement rwandais veille à ce que la police rwandaise cesse de torturer les citoyens rwandais en détention ou ceux qui se font tabasser pendant les rondes policières.
Que tous les jeunes étudiants et conducteurs de taxi soient soutenus par toutes les organisations de la société civile rwandaise et internationale afin qu’ils puissent créer des syndicats ou des associations susceptibles de faire aboutir leurs revendications.
Que toutes les institutions de l’Etat Rwandais fassent un effort pour faire respecter la Constitution Rwandaise constamment bafouée par certains dignitaires du Front Patriotique Rwandais (FPR) et leurs réseaux.
Les articles 11, 16, 24 et 200 de la constitution, qui répriment toute discrimination des citoyens rwandais, doivent être respectés. Les jeunes pétitionnaires n’ont commis aucun délit qui justifierait leur emprisonnement. Ils n’ont fait que réclamer l’égalité des chances qui est garantie par la Constitution.
Le Sit-in du mardi 24 septembre 2013 devant l’Ambassade du Rwanda à Bruxelles est dédié à ces jeunes pétitionnaires persécutés et torturés parce qu’ils ont osé réclamer leurs droits tels qu’ils sont garantis par la Constitution rwandaise. Il sera également dédié à Maître Bernard NTAGANDA qui vit sous la torture quotidienne à la prison de Mpanga.
Fait à Bruxelles, le 21 septembre 2013
Pour le centre
Joseph MATATA, Coordinateur du CLIIR
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Mudukurikire kuri
IKAZE IWACU
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Communiqué du CLIIR n°130/2013
«Il n’y a que deux partis dans tout pays, ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu» écrivait Montherlant dans le journal la Marée du soir.
Qu’en est-il au Rwanda?
Mardi 17 septembre 2013, un groupe de 40 jeunes étudiants et conducteurs de taxi a été arrêté par la police rwandaise à la gare routière de Kacyiru (Kigali). Cette arrestation fait suite à deux pétitions qu’ils avaient adressées au Premier Ministre du Rwanda avec copies pour information au Président de la République et aux autres instances concernées.
La brutalité habituelle de la police s’est manifestée par la matraque et la torture contre ces jeunes gens détenus à la station de police de Remera où ils ont été battus et blessés.
Détenus, torturés et privés de nourriture
Jusqu’au jeudi 19/09/2013, quatre jeunes gens, considérés comme des meneurs, étaient toujours détenus par la police. Ils étaient affamés et soumis à la torture physique et psychique. Les autres jeunes pétitionnaires arrêtés ont été libérés mercredi 18/09 par petits groupes.
Monsieur ICYITONDERWA Jean Baptiste, secrétaire général chargé de la mobilisation au Parti Socialiste Imberakuri et M. NTAVUKA Martin représentant les FDU (Forces Démocratiques Unifiées) dans la ville Kigali sont des opposants connus et harcelés par le pouvoir depuis longtemps. Ils ont déjà fait la prison et/ou ont fait l’objet d’enlèvement.
Messieurs NTAKIRUTIMANA Emmanuel et HITIMANA Samuel, considérés comme meneurs des étudiants et des conducteurs de taxi, ont été torturés au point qu’il leur était impossible de s’asseoir ou d’être présentés à leur avocat.
Dans leurs pétitions, datées du 09/09/2013 pour les conducteurs de taxi et du 13/09/2013 pour les étudiants, ils dénonçaient un enseignement qui discrimine les étudiants pauvres et la discrimination qui frappe certains conducteurs de taxi qui ont été chassés de la ville de Kigali alors qu’ils avaient payé les autorisations nécessaires.
L’arrogance des policiers tortionnaires
«Espèces de stupides, nous avons conquis ce pays par les armes, croyez-vous que vous pouvez le reconquérir par des paroles?». Tels sont les propos humiliants et méprisants tenus par des officiers haut gradés pour dénigrer l’action pacifique et non violente des pétitionnaires. Or, ces jeunes réclament tout simplement le respect des articles de la Constitution Rwandaise qui leur reconnaît des droits et des libertés. Ce sont ces droits violés qu’ils veulent reconquérir et non le pouvoir détenu par l’oligarchie militaire du président Paul Kagame.
Le Centre de Lutte contre l’Impunité et l’Injustice au Rwanda (CLIIR) dénonce et condamne ces détentions arbitraires et les crimes de torture subis par ces jeunes pétitionnaires. Il rappelle que la torture constitue aussi un «crime contre l’humanité» imprescriptible au même titre qu’un «crime de génocide» selon les conventions de Genève sur ce genre de crime.
Ignorer la voix du peuple, c’est s’exposer à disparaître par la violence
Cette terrible et inacceptable répression qui frappe aujourd’hui ces jeunes pétitionnaires risque de contraindre la jeunesse rwandaise à se libérer par les armes en 2013. Le mécontentement est général tant parmi la population civile que parmi les jeunes policiers et jeunes militaires du président Paul Kagame dont les familles entières souffrent de faim et de pauvreté. En outre la grogne des militaires et policiers découle des rondes de jour et de nuit qui leur sont imposées ainsi que les missions qui les tiennent éloignés de leurs femmes et enfants. Aujourd’hui ce sont les pétitions, demain tout pourrait dégénérer et la dictature rwandaise risquerait d’être balayée par la violence de ceux qui n’ont plus rien à perdre.
D’où la nécessité de satisfaire les revendications de ces jeunes gens qui ne demandent que le respect de la Constitution rwandaise qui interdit toutes formes de discriminations qui accablent aujourd’hui tout le peuple rwandais.
Antécédents dans la répression contre la liberté d’expression
Monsieur HABYARABATUMA Sylvère a été arrêté le 11 avril 2012 suite à de propos qu’il avait tenus au cours d’une réunion tenue à Buhororo dans le district de Muhanga le 10/04/2012 pendant les commémorations du génocide de chaque année. Cet homme avait demandé pourquoi les orphelins Hutus n’étaient pas pris en charge comme le sont les orphelins Tutsis qui bénéficient de l’aide du FARG (Fonds d’Appui aux Rescapés du Génocide). Il a rappelé que le gouvernement rwandais, qui prône l’égalité des chances pour tous les citoyens, ne fournit aucune aide aux orphelins Hutus dont les parents sont morts des conséquences du génocide (pour ne pas dire tués par les soldats du FPR).
En résumé il a dit ceci: «None se ko mwatubwiye ko leta iriho itavangura abanyarwanda ndetse ikaba inafasha abana kimwe, kubera iki abana bacitse ku icumu rya genoside yakorewe abatutsi barihirirwa amashuri noneho izindi mpfubyi z’abahutu zagizwe impfubyi n’ibibazo byo mu 1994 ndetse n’ibyakurikiyeho bo bakaba batishyurirwa, ngo nabo bafashwe kwiga kandi nabo bigaragara ko hari abafite ibibazo bitaboroheye; ubwo ntabwo byo ari ivangura ? »
Monsieur MUNYAKAYANZA John a été traduit en justice le 25/04/2012 devant le tribunal de grande Instance de GASABO, ville de Kigali. Le procureur, Madame RANGIRA Madeleine, a demandé une peine de 25 ans de prison et Cinq millions de Francs rwandais pour les propos qu’il a tenus le 09 avril 2012 au cours d’une réunion tenue à Mbandazi, secteur Rusororo, district de Gasabo dans le cadre des commémorations de chaque année.
Ce boucher âgé de 42 ans et père de quatre jeunes enfants a regretté que ses propos avaient été transformés par des délateurs qui tenaient à le faire condamner pour «idéologie du génocide».
Textuellement il reconnaît s’être exprimé en Kinyarwanda dans ces termes : ’Jenoside yatewe n’inda nini’, kuko abantu bajyaga gusahura bakarya imitungo y’abandi, bitewe n’inda nini zabo”.
Ce que l’on peut traduire en français dans ces termes : “Le génocide a été rendu possible par la cupidité, car les gens allaient piller les biens d’autrui par cupidité. Il a nié avoir prononcé le mot “Abatutsi”.
Mais les délateurs, soutenus par le procureur, ont déformé ses propos en donnant une version contraire au contenu de ses déclarations: “’Jenoside nta yabayeho ni urwiyerurutso, Abatutsi bishwe n’inda nini zabo”. Ce qui se traduit en français: “Le génocide n’a jamais eu lieu, les tutsis ont été tués parce qu’ils sont cupides”.
Plusieurs autres citoyens rwandais, dont des enseignants Hutus, ont été emprisonnés arbitrairement après avoir été calomniés et accusés d’idéologie du génocide.
Souvent, ces fausses accusations ont servi d’alibi pour neutraliser des personnes susceptibles d’émettre des critiques contre les politiques liberticides du régime rwandais.
Le CLIIR recommande instamment:
Que les revendications des étudiants et des conducteurs de taxi soient examinés par le Premier Ministre, Monsieur Damien Habumuremyi et son gouvernement qui doivent veiller au respect des articles de la Constitution Rwandaise interdisant toutes les formes de discriminations telles qu’elles ont été dénoncées dans le courrier des jeunes pétitionnaires.
Que tous les quatre jeunes gens détenus par la police soient libérés immédiatement afin qu’ils puissent être nourris et soignés suite aux traitements humiliants et inhumains qui leur ont été infligés par les policiers tortionnaires.
Que le gouvernement rwandais veille à ce que la police rwandaise cesse de torturer les citoyens rwandais en détention ou ceux qui se font tabasser pendant les rondes policières.
Que tous les jeunes étudiants et conducteurs de taxi soient soutenus par toutes les organisations de la société civile rwandaise et internationale afin qu’ils puissent créer des syndicats ou des associations susceptibles de faire aboutir leurs revendications.
Que toutes les institutions de l’Etat Rwandais fassent un effort pour faire respecter la Constitution Rwandaise constamment bafouée par certains dignitaires du Front Patriotique Rwandais (FPR) et leurs réseaux.
Les articles 11, 16, 24 et 200 de la constitution, qui répriment toute discrimination des citoyens rwandais, doivent être respectés. Les jeunes pétitionnaires n’ont commis aucun délit qui justifierait leur emprisonnement. Ils n’ont fait que réclamer l’égalité des chances qui est garantie par la Constitution.
Le Sit-in du mardi 24 septembre 2013 devant l’Ambassade du Rwanda à Bruxelles est dédié à ces jeunes pétitionnaires persécutés et torturés parce qu’ils ont osé réclamer leurs droits tels qu’ils sont garantis par la Constitution rwandaise. Il sera également dédié à Maître Bernard NTAGANDA qui vit sous la torture quotidienne à la prison de Mpanga.
Fait à Bruxelles, le 21 septembre 2013
Pour le centre
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Mudukurikire kuri
IKAZE IWACU
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