19/11/2013
Le chef militaire du M23, Sultani Makenga (c), le 2 mars à Bunagana. © AFP/Michel Sibiloni
Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), se trouverait actuellement à Kampala, a affirmé mardi un membre des services de renseignements ougandais.
Selon un membre des services de renseignements ougandais, Sultani Makenga se trouve actuellement à Kampala, la capitale de l'Ouganda.
Le chef militaire des rebelles congolais du Mouvement du 23-Mars (M23) "est en lieu sûr en ville (à Kampala), mais pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas révéler sa position", a indiqué cette source sous couvert d'anonymat, mardi 19 novembre.
"L'armée fournit la sécurité nécessaire", a-t-elle souligné. Sultani Makenga est recherché par la RDC et qui fait l'objet de sanctions américaines et onusiennes.
Une source militaire avait affirmé, le 7 novembre, que Makenga était détenu "quelque part" en Ouganda.
Le porte-parole de l'armée, le colonel Paddy Ankunda, a de son côté confirmé que les plus de 1 000 autres rebelles du M23, qui se sont réfugiés en Ouganda lors de la débâcle du mouvement au début du mois, avaient été transférés de la frontière congolaise dans le district de Kasese.
"Selon les chiffres officiels, nous avons 1 320 combattants sous notre protection", a indiqué Paddy Ankunda. "Ils ont été transférés à Kasese, à un endroit appelé Kavera".
Accord préalable à la remise des combattants
Un expert militaire a mis en doute la réalité du chiffre donné par l'armée ougandaise, estimant les forces de la rébellion à un millier d'hommes à la fin octobre. Il estime que des membres des familles de rebelles ou des combattants du M23 se trouvant déjà précédemment en Ouganda pourraient être inclus dans le chiffre total.
L'Ouganda a affirmé que les combattants étaient sous sa protection et ne seraient pas remis à Kinshasa tant que l'accord de paix que les rebelles et Kinshasa doivent signer depuis près d'un an ne serait pas paraphé.
Le 11 novembre à Kampala, les deux parties ont encore échoué à signer cet accord. La RDC dit cependant espérer conclure son dialogue avec les rebelles "dans un délai raisonnable".
L'accord actuellement en discussion prévoit la réintégration des M23 qui le souhaitent au sein de l'armée congolaise.
Le sort de combattants comme Makenga, accusé de massacres, viols, enrôlement d'enfants, est cependant plus compliqué.
____________
Jeune Afrique
(Avec AFP)
Le chef militaire du M23, Sultani Makenga (c), le 2 mars à Bunagana. © AFP/Michel Sibiloni
Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), se trouverait actuellement à Kampala, a affirmé mardi un membre des services de renseignements ougandais.
Selon un membre des services de renseignements ougandais, Sultani Makenga se trouve actuellement à Kampala, la capitale de l'Ouganda.
Le chef militaire des rebelles congolais du Mouvement du 23-Mars (M23) "est en lieu sûr en ville (à Kampala), mais pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas révéler sa position", a indiqué cette source sous couvert d'anonymat, mardi 19 novembre.
"L'armée fournit la sécurité nécessaire", a-t-elle souligné. Sultani Makenga est recherché par la RDC et qui fait l'objet de sanctions américaines et onusiennes.
Une source militaire avait affirmé, le 7 novembre, que Makenga était détenu "quelque part" en Ouganda.
Le porte-parole de l'armée, le colonel Paddy Ankunda, a de son côté confirmé que les plus de 1 000 autres rebelles du M23, qui se sont réfugiés en Ouganda lors de la débâcle du mouvement au début du mois, avaient été transférés de la frontière congolaise dans le district de Kasese.
"Selon les chiffres officiels, nous avons 1 320 combattants sous notre protection", a indiqué Paddy Ankunda. "Ils ont été transférés à Kasese, à un endroit appelé Kavera".
Accord préalable à la remise des combattants
Un expert militaire a mis en doute la réalité du chiffre donné par l'armée ougandaise, estimant les forces de la rébellion à un millier d'hommes à la fin octobre. Il estime que des membres des familles de rebelles ou des combattants du M23 se trouvant déjà précédemment en Ouganda pourraient être inclus dans le chiffre total.
L'Ouganda a affirmé que les combattants étaient sous sa protection et ne seraient pas remis à Kinshasa tant que l'accord de paix que les rebelles et Kinshasa doivent signer depuis près d'un an ne serait pas paraphé.
Le 11 novembre à Kampala, les deux parties ont encore échoué à signer cet accord. La RDC dit cependant espérer conclure son dialogue avec les rebelles "dans un délai raisonnable".
L'accord actuellement en discussion prévoit la réintégration des M23 qui le souhaitent au sein de l'armée congolaise.
Le sort de combattants comme Makenga, accusé de massacres, viols, enrôlement d'enfants, est cependant plus compliqué.
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Jeune Afrique
(Avec AFP)
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