samedi 30 novembre 2013

Violences électorales en RDC : La CPI a disparu dans la nature

30/11/2013 

 

Fatou BENSOUDA

L’UDPS demande au bureau de la CPI de se saisir des dossiers concernant les cas de ses partisans victimes des violences électorales commises entre le 26 novembre et le 25 décembre 2011.

Dans une déclaration faite mardi 26 novembre à la presse. l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de l’opposant historique Etienne Tshisekedi demande au bureau de la Cour pénale internationale (CPI) de se saisir des dossiers concernant les cas de ses partisans victimes des violences électorales commises entre le 26 novembre et le 25 décembre 2011.

Au cours d’un point de presse, Bruno Mavangu, secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, a rappelé que le procureur de cette Cour avait promis de mettre fin aux violences électorales par des poursuites judiciaires.

« Le procureur Moreno avait déclaré que la violence électorale n’ouvre plus le chemin du pouvoir, mais celui de La Haye. Curieusement, ceux qui ont commis ces crimes en présence des délégués de la CPI gouvernent par défi. Les délégués de la CPI ont disparu dans la nature », a affirmé Bruno Mavangu.

Se basant sur le rapport du bureau conjoint de Nations unies aux droits de l’homme ayant enquêté sur ces violences, l’UDPS parle « d’un bilan non exhaustif » de trente-trois personnes tuées et soixante et une blessées par balles par les agents de l’ordre.

La justice doit être rendue pour honorer la mémoire de ces militants, victimes de violences électorales de 2011, a déclaré Bruno Mavangu.

« Ces crimes dénoncés par les instances de l’ONU ne doivent pas rester impunis », a ajouté le secrétaire général de l’UDPS.

Il a promis de transmettre, dès ce mercredi 27 novembre, des « notes de protestation » au chef de la Monusco, Martin Kobler et à l’envoyée spéciale des Nations unies pour la région de Grands lacs, Mary Robinson. 

____________
 © KongoTimes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire