samedi 7 décembre 2013

300 tonnes d’armes des ex-m23 : "Joseph KABILA" mis à nu par l'ONU

05/12/2013

 

M23

Découverte accablante des experts de l’ONU : Le stock de 300 tonnes d’armes abandonné par le M23 avait été vendu par la Russie et l’Ukraine à la République Démocratique du Congo (RDC) sur commande de… «Joseph Kabila» !

Comment expliquer qu’une aussi importante quantité d’armes en provenance de la Russie et de l’Ukraine soit parvenue entre les mains des militaires rwandais et ougandais infiltrés en RDC sous couvert du « M23 » ?

Choqué par cette découverte, un officiel de l’ONU qui avait lu le communiqué de l'APARECO datant du 1er Août 2012 a préféré saisir la haute hiérarchie de l’APARECO pour connaître plus de détails sur les révélations qui y ont été faites au sujet du détournement de la commande d’armes, initialement destinée aux FARDC, au profit des éléments du M23. 


C’est ainsi que, sous le sceau de l’anonymat, il a confié au leader de l’APARECO la scandaleuse découverte faite par les experts de la MONUSCO. Cette information fut ensuite recoupée et confirmée par deux officiers patriotes des FARDC en opération dans le Kivu.

Selon les précisions fournies par les sources onusiennes, les experts de l’ONU chargés d’encadrer les FARDC dans le comptage et le convoyage de plusieurs centaines de tonnes d’armes et de munitions (plus de 300 tonnes) retrouvés dans le camp de Rumangabo et autres tenus par le M23 ont constaté après expertise que toutes ces armes et munitions sont d’origines russes et/ou ukrainiennes. 


Du coup, la thèse du soutien des M23 par le seul Rwanda fut ébranlé. Car, il est reconnu que le Rwanda n’entretient aucune transaction commerciale dans ce domaine ni avec la Russie, ni avec l’Ukraine. 

Et selon toujours nos sources onusiennes, une requête fut adressée aux ambassadeurs des deux pays, la Russie et l’Ukraine, pour savoir comment leurs armes sont arrivées entre les mains des «rebelles» du M23 dans le territoire enclavé du Kivu en RDC. 

Avant même de transmettre la requête à leurs gouvernements, les deux diplomates auraient déjà fixé la MONUSCO: le seul pays auquel leurs pays ont vendu légalement les types d’armes dont les caractéristiques leurs ont été communiqués est la République Démocratique du Congo.

Et cette commande, ont-ils précisé, avait été formulée expressément par « le président de la RDC, Joseph Kabila» en personne! Selon toujours les mêmes sources de la MONUSCO, ce dossier jugé « pointu » et «troublant» a été transmis au Secrétaire général de l’ONU ainsi qu’au président OBAMA des Etats-Unis d’Amérique pour examen et suite. Une suite qui ne viendra certainement pas demain ! 


La preuve ? Des instructions auraient été données pour que toute cette découverte «troublante» soit strictement tenue secrète, loin de la presse et surtout de l’opinion congolaise grisée par la théâtralisation à outrance d’une «victoire» dont on l’a enivrée. 

Pourquoi veut-on donc tenir secret ce dossier? Poser la question c’est y répondre.

La rédaction de L’œil du Patriote tient seulement à rappeler à la mémoire de l’opinion nationale internationale sa parution du 1er Août 2013 (cf Document annexe ci-dessous) dans laquelle il dénonçait le détournement de la commande d’arme en Ukraine par « Joseph Kabila » au profit de l’organisation rwandaise du M23.

«Joseph Kabila» défie le gouvernement, l’armée et l’opinion populaire congolais et décide avec Museveni de sauver les soldats rwandais et ougandais du M23

Au moment où le peuple congolais, galvanisé par la «victoire» de son armée, son gouvernement congolais et tous les officiers congolais des FARDC, spécialement ceux qui ont commandé les troupes combattantes dans les dernières opérations militaires au front dans le Kivu contre le M23, ont fait bloc pour refuser catégoriquement toute initiative du président ougandais de forcer la RDC à conclure un accord politique visant à l’intégration des militaires rwandais et ougandais du M23 ainsi que leurs leaders politiques dans les institutions de la RDC, Hyppolite Kanambé décide seul, à l’insu et en dehors de toutes les institutions de la République, d’aller rencontrer son frère et mentor tutsi Yoweri Museveni et décider à eux deux, à la place des Congolais, de sauver coûte que coûte le M23 « défait ».

Ainsi, après avoir mené en bateau, comme toujours, la classe politique congolaise dans la diversion des «concertations nationales» dont l’objectif n’était que de mener les congolais à préparer le lit du M23, voilà que Kanambe a suspendu la sortie du fameux «Gouvernement de large cohésion nationale» (des mots!) pour aller d’abord sauver ses frères du M23 qui doivent rejoindre nos institutions. 


Pendant ce temps, il ordonne l’assassinat massif de nos enfants dans les rues de Kinshasa au motif qu’ils commettent des crimes. Ces pauvres enfants congolais qu’il a lui-même armés hier sont-ils plus criminels que les rwandais et les Ougandais du M23 qui ont massacrés, violés des milliers de congolais et pillés nos richesses au profit du Rwanda et de l’Ouganda durant des années, et que le même «Kabila» voudrait mordicus sauver de la justice?

Il est temps que les Congolais commencent à se poser des vraies questions de fond :

• Pourquoi « Kabila » rejoint-il furtivement à Kampala le groupe de Mary Robinson, Ross Feingold, et Yoweri Museveni pour soutenir la thèse rejetée par tous les congolais à tous les niveaux, à savoir celle de conclure un accord avec le M23 en vue d’envisager une solution politique pour ces militaires rwandais et ougandais qui sont rentrés chez eux?

• Pourquoi les réclamations politiques du M23 prétendent-elles viser à appliquer intégralement les accords signés par le CNDP le 23 mars 2009, alors que ce dernier mouvement militaire transformé en parti politique suite aux mêmes accords s’est-il allié au PPRD dans la MP et soutient toujours «Joseph Kabila» jusqu’à ce jour? De qui se moque-t-on ?

• Pourquoi les chiffres de ces militaires du M23 repliés au Rwanda et en Ouganda ne font que gonfler au gré du temps ? Pourquoi le Rwanda qui avait signalé à la fin de la guerre avoir recueilli seulement 5 blessés du M23 parle aujourd’hui de 600 soldats « refugiés » sur son territoire ? Et pourquoi l’Ouganda qui avait parlé de 600 soldats du M23 refugiés sur son territoire parle aujourd’hui de 1600 hommes? Que cache cette danse des chiffres ? • Pourquoi « Joseph Kabila » dans son adresse au peuple congolais de Goma ce lundi 2 décembre 2013 leur a fermement prophétisé «une prochaine attaque de l’ennemi » avec autant d’assurance et de fermeté alors qu’il prétend avoir éradiqué la «rébellion du M23» ?

• Pourquoi « Kabila » qui se montre intraitable à l’égard des « Kuluna » ne réclame-t-il pas, en tant que « président de la RDC », l’extradition pure et simple des militaires vaincus du M23 pour les traduire devant la justice congolaise et/ou internationale, mais s’évertue plutôt à négocier les conditions de leur réinsertion dans l’armée et les institutions de la République Démocratique du Congo?

• Pourquoi «Joseph Kabila» feint-il d’ignorer les déclarations et les révélations accablantes des anciens proches collaborateurs militaires de Paul Kagamé dont le Général Kayumba, qui affirment tous que le M23 n’est pas une « rébellion congolaise » mais une milice rwandaise montée par Kagamé pour occuper le territoire congolais du Kivu selon son plan ? «Kabila» peut-il prétendre ignorer ce projet de Paul Kagamé ou travaille-t-il pour son accomplissement?

• Pourquoi «Kabila» refuse-t-il d’associer le Parlement des élus congolais à la prise des décisions importantes touchant à la souveraineté de la RDC ? Et pourquoi a-t-il préféré aller seul par surprise rencontrer Museveni à Kampala avant la tenue des deux réunions du gouvernement et du Conseil supérieur de la Défense prévue au début de la semaine à Goma, alors qu’il aurait dû plutôt débattre d’abord avec eux et de prendre leurs avis avant d’aller conférer avec Museveni à Kampala?

• Quelle garantie « Kabila » a-t-il de réintégrer plus de 2000 soldats rwandais et ougandais dans la vie sociale au Kivu, étant donné que ces éléments rwandais et ougandais n’ont aucune référence sociale en RDC si non les camps militaires et les puits des minerais à partir desquels ils opéraient pour piller, violer et tuer?

• Pour qui roule vraiment Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » ? Qui est-il et que veut-il au Congo? Il est important que les Congolais commencent à réfléchir sur ces questions de fond au lieu de se laisser hypnotiser par des mises en scène des « Concertations nationales » qui ont accouché d’une petite souris moribonde et par la mise en scène d’une victoire arrangée dont les vaincus imposent aux vainqueurs leur volonté!

Il est temps que le peuple congolais sorte de l’ivresse pour regarder dans la bonne direction : celle du vrai danger de la balkanisation qui est loin d’être écarté. Tout le reste n’est que de la fumée provoquée par Kanambe et ses alliés pour cacher aux Congolais les préparatifs des manœuvres finales visant à implanter le décor de la balkanisation. 


Les drones de l’ONU, loin de protéger nos frontières, pourraient se retourner contre nous pour surveiller plutôt le bon déroulement des dernières opérations de la balkanisation de la RDC, comme au Soudan. A nous donc d’ouvrir l’œil, à nous de nous mobiliser. Et très vite !

Paris, le 04 Décembre 2013
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
________________
 

Pour Rappel ci-dessous le communiqué publié par l’APARECO en Août 2012
« KABILA » achète des armes en Ukraine pour le M23 !

L’Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) attire l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur le double jeu auquel se livre « Joseph KABILA » qui joue au pyromane et au pompier dans la prétendue rébellion qui sévit dans le Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. L’APARECO détient en effet des preuves sur la duplicité de «KABILA» qui travaille de connivence avec les hautes autorités politiques et militaires de son pays d’origine le Rwanda pour accélérer le processus de balkanisation et d’annexion de la partie Est de la RDC par le Rwanda.

Primo : L’APARECO a reçu plusieurs témoignages de colère de la part des officiers supérieurs congolais des FARDC au front dans la Kivu, et qui sont outrés par des ordres contradictoires venant du « commandant suprême » via des officiers rwandais du CNDP incorporés dans les FARDC, pour stopper la progression et les offensives militaires chaque fois que les troupes du M23 sont dans des positions difficiles ou sur le point d’être défaites. Ces nombreux actes de trahison ont exacerbés le patriotisme de certains officiers congolais qui ont quitté le front et se sont repliés dans la forêt en guise de protestation contre la hiérarchie militaire des FARDC, et se disposent à combattre le traitre au sommet de l’Etat congolais.

Secundo L’APARECO a reçu plusieurs rapports détaillés des actions de sabotage par les officiers et experts rwandais du CNDP déversés par « Kabila » au sein des FARDC. Parmi ces nombreux cas de sabotage nous citons celui des hélicoptères de combat. Sur douze hélicoptères que possédaient les FARDC, il n’en reste plus que six, dont 3 à Kinshasa et trois à Goma. Les officiers et « experts » rwandais ayant dépiécés les six autres et emportés des pièces à Kigali dans le but de réduire la capacité de frappe aérienne des FARDC. Et sur les 3 hélicoptères basés à Goma, 2 ont été peints aux couleurs du Rwanda et volent sous le contrôle de l’armée rwandaise. Tous ces faits sont connus des autorités militaires de la MONUSCO basées à Goma et à Kinshasa.

Tertio: L’APARECO détient des preuves irréfutables d’une mission militaire que «Joseph KABILA» a envoyée en Ukraine. Il a en effet mandaté deux officiers des FARDC, de son entourage pour acheter, au noir comme d’habitude, une importante quantité d’armes sophistiquées et de munitions «pour le compte des FARDC » et pour une valeur de 200 millions de dollars américains. Les deux colonels full, NUMBI NGOY, un Mulubakat du Katanga et bras droit de «Kabila» et MONZIA, un Musakata du Bandundu, tous les deux officiers de la force aérienne des FARDC, se trouvaient encore bloqués en Ukraine il y a quelques jours. Car, à la fin de leur commande, alors qu’ils attendaient la réception de la première cargaison de leurs marchandises, leur contact local, un officier ukrainien, leur annonça un important changement de programme. Cet officier ukrainien, un conseiller militaire, est un ancien général de l’armée de l’URSS. Il parle couramment français et il a combattu au Zaïre aux côtés des rebelles à MOBA comme conseiller dans les années 1985. Il annonça aux deux officiers congolais estomaqués qu’un autre Colonel Tutsi du nom de MANZI WAGIRA, S3 appartenant au M23 a été désigné par « le Président Kabila » pour récupérer cette première cargaison. Et il les informera que le nouvel envoyé spécial a déjà signé le bordereau de livraison dont il leur montra la copie sans la leur remettre. Par les mêmes sources, nous apprenons que plusieurs dizaines de pilotes ukrainiens recrutés par « Joseph Kabila » sont en formation à Kigali sous les ordres personnels du Président rwandais Paul Kagamé.

L’APARECO tient à porter ces faits à la connaissance de l’opinion nationale congolaise pour la prévenir de ne pas tomber dans la campagne de charme et de distraction que «Joseph Kabila» et ses griots déploient à travers les médias pour dénoncer des bouts de lèvres l’implication du Rwanda dans cette prétendue rébellion qui camouffle l’agression de la RDC par les autorités politiques et militaires rwandaises avec leurs complices infiltrés dans les institutions de la RDC. 


Il n’existe aucun conflit réel entre Kagamé et « Kabila ». 

Les deux hommes se sont déjà réconciliés au sujet des divergences suite aux maladresses de la « fraude électorale mal organisée par Kabila en novembre 2011». L’action de sabotage que mène « Kabila » au sein des institutions congolaises ne peut être possible et efficace que si les congolais continuent à croire naïvement qu’il se bat pour la RDC.

L’APARECO appelle plutôt le peuple congolais à se dresser contre l’imposture de celui qui se fait appeler frauduleusement « Joseph Kabila ». Il exhorte tous les officiers et militaires congolais autochtones à se joindre aux forces patriotiques congolaises pour se débarrasser définitivement de l’imposteur rwandais au sommet des institutions congolaises en vue d’instaurer un véritable Etat souverain et démocratique, capable de garantir la paix pour tous les peuples de la région des Grands Lacs, et cela dans le respect mutuel des Etats membres.

L’APARECO demande à la communauté internationale, particulièrement à l’ONU dont les forces sont présentes en RDC et disposent de toutes les données réelles du terrain, de ne pas s’arrêter au simple niveau de la dénonciation de l’implication du Rwanda dans les tueries et les barbaries qui se commettent en RDC depuis 1996, mais d’aider le peuple congolais à recouvrir sa souveraineté et son intégrité aujourd’hui foulées aux pieds par ses voisins de l’Est.

Fait à Paris le 1er Août 2012

Paul-Rigobert Akanga-Gbula
Secrétaire Général –adjoint et Porte-Parole  

___________
© KongoTimes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire