Mardi 17 décembre 2013
Les enquêteurs ont établi que 250 000 euros avaient été dépensés pour des chemises brodées aux initiales de Denis Sassou Nguesso (photo).
Alexsey Druginyn/RIA Novosti
L'instruction menée par les juges Roger Le Loire et René Grouman dans le dossier des biens mal acquis n'en finit plus de révéler la folie des grandeurs des familles Bongo, Obiang et Sassou Nguesso.
Le train de vie menée à Paris par Téodorin Obiang Nguema, le fils du président de la Guinée-Equatoriale est désormais bien connu. Ces derniers mois, les magistrats ont concentré leur instruction sur le clan Sassou.
Les enquêteurs de la brigade financière commencent à dresser un bilan impressionnant. D'après une première synthèse, rédigée il y a quelques mois, les policiers estiment que ces sept dernières années, la famille Sassou Nguesso aurait dépensé au moins 60 millions d'euros d'argent public congolais dans les boutiques de luxe parisiennes.
L'inventaire de ces dépenses est stupéfiant : 250 000 euros de chemises monogrammées « DSN », pour Denis Sassou Nguesso, tandis que des centaines de milliers d'euros ont été dépensés en costumes, montres, bouton de manchette… Sans oublier la maroquinerie, le mobilier de luxe et les voitures.
À chaque demande de réquisition judiciaire envoyée dans une enseigne de grand luxe, les policiers ont découvert le nom Sassou dans le fichier client.
→ A (RE)LIRE : Biens mal acquis: quand le clan Sassou Nguesso dépense sans compter
Les premières convocations dans le bureau des magistrats devraient suivre dans les prochains mois. La famille Sassou Nguesso pourrait alors être tentée de ne plus mettre les pieds en France, suivant ainsi l'exemple de Téodorin Obiang Nguema.
Les enquêteurs ont établi que 250 000 euros avaient été dépensés pour des chemises brodées aux initiales de Denis Sassou Nguesso (photo).
Alexsey Druginyn/RIA Novosti
L'instruction menée par les juges Roger Le Loire et René Grouman dans le dossier des biens mal acquis n'en finit plus de révéler la folie des grandeurs des familles Bongo, Obiang et Sassou Nguesso.
Le train de vie menée à Paris par Téodorin Obiang Nguema, le fils du président de la Guinée-Equatoriale est désormais bien connu. Ces derniers mois, les magistrats ont concentré leur instruction sur le clan Sassou.
Les enquêteurs de la brigade financière commencent à dresser un bilan impressionnant. D'après une première synthèse, rédigée il y a quelques mois, les policiers estiment que ces sept dernières années, la famille Sassou Nguesso aurait dépensé au moins 60 millions d'euros d'argent public congolais dans les boutiques de luxe parisiennes.
L'inventaire de ces dépenses est stupéfiant : 250 000 euros de chemises monogrammées « DSN », pour Denis Sassou Nguesso, tandis que des centaines de milliers d'euros ont été dépensés en costumes, montres, bouton de manchette… Sans oublier la maroquinerie, le mobilier de luxe et les voitures.
À chaque demande de réquisition judiciaire envoyée dans une enseigne de grand luxe, les policiers ont découvert le nom Sassou dans le fichier client.
→ A (RE)LIRE : Biens mal acquis: quand le clan Sassou Nguesso dépense sans compter
Les premières convocations dans le bureau des magistrats devraient suivre dans les prochains mois. La famille Sassou Nguesso pourrait alors être tentée de ne plus mettre les pieds en France, suivant ainsi l'exemple de Téodorin Obiang Nguema.
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