mercredi 11 décembre 2013

La Monusco annonce «une action musclée» contre les milices en Ituri


mercredi 11 décembre 2013 
 

Le commandant des Forces de la Monusco, le général Alberto Carlos dos Santos Cruz, a annoncé, le lundi 9 décembre à Bunia (Province Orientale), que la Mission onusienne allait mener « une action musclée » contre les groupes armés de l’Ituri.
 
Il a affirmé avoir eu une réunion de planification des actions avec le général Fall Sikabwe, commandant des opérations de l’armée congolaise en Ituri, rapporte radiookapi.net.

Le général Alberto a assuré que la Mission onusienne allait mettre tous les moyens à la disposition des FARDC pour en finir notamment avec la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) de Cobra Matata.

« La FRPI cause les souffrances à la population depuis longtemps ici. Il n’est pas possible d’accepter ce groupe armé ici avec ce niveau des violations des droits de l’Homme contre la population », a-t-il déclaré. L’officier onusien a expliqué qu’après le temps accordé par le gouvernement aux groupes armés pour déposer les armes, le moment était venu d’utiliser la force.

Après la victoire de l’armée sur la rébellion du M23, le chef de l’Etat avait promis que l’armée allait désarmer par la force tous les autres groupes armés s’ils ne se rendaient pas.

Plusieurs groupes armés sont actifs dans le district de l’Ituri. Il s’agit, notamment,  de la FRPI de Cobra Matata, qui sévit dans la collectivité de Walendu-Bindi dans le territoire d’Irumu ; des Maï-Maï Simba fidèles à Paul Sadala alias Morgan qui sont actifs dans le territoire de Mambasa ; de la FLPC dans le territoire d’Aru et des miliciens ougandais des ADF-Nalu dont la présence de certains éléments est signalée au Sud d’Irumu. 

En plus de tous ces groupes armés qui, d’après certains observateurs, opèrent activement pour des raisons économiques, il ne faut pas oublier aussi les éléments résiduels de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) du rebelle ougandais Joseph Kony. 

Eux aussi terrorisent la population depuis plusieurs années et ont déjà fait déplacer des milliers de familles à la suite des massacres, viols, vols et pillages des villages entiers. On ne peut pas non plus passer sous silence les Mbororo, dont le chef de l’Etat avait dénoncé la présence dans cette partie du pays, ajoutent les mêmes observateurs.
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Stéphane Etinga 
Le Potentiel

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