lundi 20 janvier 2014

Les 10 choses qu'il faut savoir sur l'Afrique

le 16/01/2014

  
Un magasin africain à Tel Aviv en Israël, REUTERS/Amir Cohen

Vous pensiez tout savoir sur le continent africain? Voici la preuve que non.

Le continent est en perpétuel changement et il est assez difficile d’être à jour sur toutes les évolutions. C’est pourquoi le blog de l'Africa Research Institute a fait le classement des choses à savoir sur l’Afrique. Nous avons établi un classement en trois catégories. 


Santé


Un scientifique kényan Julius Oyugi, REUTERS/Geprge Mulala

Le continent a fait d’énormes progrès, notamment en ce qui concerne la lutte contre le paludisme. Et ce grâce à Mosquirix, un vaccin développé par l’entreprise GlaxoSmithKline. 


Présenté comme le traitement antipaludéen le plus avancé et efficace pour les nourrissons et les enfants à ce jour, Mosquirix a le potentiel pour radicalement changer l’approche de cette maladie en Afrique.

Economie


Traders de la bourse de Nairobi au Kenya, REUTERS/Radu Sigheti

Le continent propose de nombreuses opportunités. Malgré l’instabilité politique du Mali, du Soudan du Sud et de la République centrafricaine, les perspectives économiques pour 2014 restent positives, nous apprend l'Africa Research Institute. 


Ainsi on y apprend que sa croissance devrait augmenter de 5,5%, grâce à des états leaders comme: le Nigeria, le Kenya, l’Éthiopie, le Ghana et l'Angola.

Favorisant également une croissance économique, les prix de produits de base devraient se stabiliser. Le continent a échappé à la flambée des prix, favorisant ainsi la consommation. Néanmoins, la clef d’une croissance soutenue reste l'intégration régionale de certain pays pour attirer des investissements. 


Mais ces perspectives ne sont réalisables qu’avec l’appui de partenaires étrangers comme la BNDES (la Banque nationale du Brésil pour le développement économique et social), où plus précisément grâce aux investissements de pays tels que le Nigeria.

«Véritable microcosme du continent, l'économie nigériane a progressé à un taux de 7 % par an. Au cours de la même période, le taux de pauvreté a également augmenté de 6,5 % par an. Le fossé entre les riches et les plus pauvres va s'accentuer en 2014 et pas seulement au Nigeria. La création d'emplois n’est pas assez conséquente pour réduire la pauvreté», indique Africa Research Institute


Social


Membres du Congrès des syndicats sud-africains à Johannesburg, REUTERS/Ihsaan Haffejee

Sur le plan social ça bouge pas mal aussi en Afrique, avec les syndicats qui secouent les gouvernements.

«En 2013, une série de grèves avaient éclaté dans le secteur public au Kenya, au Ghana, au Nigeria et dans trois des économies les plus dynamiques de l'Afrique, au sujet des rémunérations. Mais c’est en Afrique du Sud que les choses ont vraiment dérapé. 


Le Syndicat national des travailleurs de la métallurgie (Numsa), le plus grand syndicat du pays, a officiellement retiré son soutien au Congrès National Africain (l’ANC)», rapporte le site.

Ces organisations détiennent de plus en plus de pouvoir et offrent de nombreux services à leurs membres. Cependant, ils sont susceptibles de perdre du poids au fil du temps.  


En Afrique du Sud, la majorité de la création d'emplois proviennent du secteur informel.
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Lu sur Africa Research Institute
Slate Afrique

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