Samedi 11 janvier 2014
Quartier de la ville de Kigali au Rwanda
Depuis presque 20 ans, le Tribunal pénal international pour le Rwanda a refusé d’exercer des poursuites contre les crimes de guerre de Paul Kagame et son Armée patriotique rwandaise.
Ce Tribunal a préféré administrer une justice de vainqueurs qui dépouille les citoyens de leurs droits fondamentaux et mine toute possibilité de paix durable.
Par opportunisme politique, la Cour pénale internationale à La Haye refuse de faire enquête et d’inculper Monsieur Kagame. Pendant 15 ans, donc, son armée et ses milices ont eu les mains libres pour attiser la guerre dans la République démocratique du Congo où les morts se comptent par millions.
De nombreux groupes armés, notamment celui appuyé par Kigali, se sont repus à même les minerais abondants de ce pays, y imposant le travail forcé et se livrant au viol et à la torture des gens du peuple.
De façon ahurissante, la CPI pendant longtemps a retardé de mettre sur banc des accusés comme Bosco Ntaganda, un seigneur de la guerre soutenu par le Rwanda : le traduire devant le tribunal mettrait au jour des preuves troublantes qui obligeraient le Bureau du procureur d’inculper le chef d’État Rwandais.
Bien que conçus de façon innovatrice, les tribunaux Gacaca du Rwanda refusent de poursuivre les crimes de l’APR, livrant plutôt d’innombrables Rwandais à une espèce de tyrannie judiciaire.
Malheureusement, la communauté internationale – y compris les Nations Unies – a appuyé inébranlablement un gouvernement téméraire qui massacre les civils et cible pour l’assassinat aussi bien journalistes qu’avocats, leaders communautaires, membres du clergé, soldats et adversaires politiques.
L’absence de réformes démocratiques et de justice au Rwanda entraîne la mort, la suppression des moyens de subsistance et la perte de liberté, toutes des conditions qui favorisent un scénario angoissant où pourrait, à tout moment, se déchaîner un cycle infernal de violence entre ethnies.
C’est avec ceci à l’esprit que je prie tous les Rwandais et Congolais, en exil ou au pays, de contribuer à mettre en place une forme de justice paisible, restauratrice pour tous : Tutsis, Hutus, Twa et Congolais.
A cette fin, je suis à la recherche de témoignages oculaires rigoureux de crimes de guerre commis par le Front patriotique rwandais et son armée. En plus d’interviews avec les Rwandais exilés en Amérique du Nord et en Europe, je compte poursuivre mon travail en rendant visite aux camps de réfugiés en Afrique.
Plus précisément, je recueille des éléments de preuve remontant aux premières années de la guerre civile, avant même le génocide, quand Kagame et ses officiers supérieurs ont décidé de porter la guerre à la population et ont déplacé par la force environ un million de Rwandais dans le nord du pays.
Je fais également enquête sur les nombreuses opérations génocidaires de l’APR en 1994 dans les localités : entre autres de Remera, Giti et Gitarama. De même, je fais enquête sur les sévices des escadrons de la mort dans l’est du pays au Byumba et au Kibungo où, en avril, l’APR a massacré des civils dans leurs maisons et lors de réunions.
Je documenterai les attaques de l’APR contre les civils de Ruhengeri et de Gisenyi où, à partir de 1995, l’armée avait entamé des opérations meurtrières durant la guerre des infiltrés, et aussi les assassinats ciblés d’adversaires politiques et des travailleurs inlassables pour un pays où régnerait la liberté.
Enfin, je continuerai mes interviews pour documenter la traque et le massacre, par cette armée, de Hutus congolais et rwandais dans la forêt de l’ancien Zaïre, et le parrainage par elle de milices qui recrutent des enfants et violent les femmes.
Je fais donc appel à toutes les personnes soucieuses de voir rétablie la paix dans la région des Grands Lacs de l’Afrique. Je leur demande instamment de me prêter leur concours dans cette tâche à la fois importante et d’envergure.
VERITAS
Source: lecongolais.cd
Quartier de la ville de Kigali au Rwanda
Depuis presque 20 ans, le Tribunal pénal international pour le Rwanda a refusé d’exercer des poursuites contre les crimes de guerre de Paul Kagame et son Armée patriotique rwandaise.
Ce Tribunal a préféré administrer une justice de vainqueurs qui dépouille les citoyens de leurs droits fondamentaux et mine toute possibilité de paix durable.
Par opportunisme politique, la Cour pénale internationale à La Haye refuse de faire enquête et d’inculper Monsieur Kagame. Pendant 15 ans, donc, son armée et ses milices ont eu les mains libres pour attiser la guerre dans la République démocratique du Congo où les morts se comptent par millions.
De nombreux groupes armés, notamment celui appuyé par Kigali, se sont repus à même les minerais abondants de ce pays, y imposant le travail forcé et se livrant au viol et à la torture des gens du peuple.
De façon ahurissante, la CPI pendant longtemps a retardé de mettre sur banc des accusés comme Bosco Ntaganda, un seigneur de la guerre soutenu par le Rwanda : le traduire devant le tribunal mettrait au jour des preuves troublantes qui obligeraient le Bureau du procureur d’inculper le chef d’État Rwandais.
Bien que conçus de façon innovatrice, les tribunaux Gacaca du Rwanda refusent de poursuivre les crimes de l’APR, livrant plutôt d’innombrables Rwandais à une espèce de tyrannie judiciaire.
Malheureusement, la communauté internationale – y compris les Nations Unies – a appuyé inébranlablement un gouvernement téméraire qui massacre les civils et cible pour l’assassinat aussi bien journalistes qu’avocats, leaders communautaires, membres du clergé, soldats et adversaires politiques.
L’absence de réformes démocratiques et de justice au Rwanda entraîne la mort, la suppression des moyens de subsistance et la perte de liberté, toutes des conditions qui favorisent un scénario angoissant où pourrait, à tout moment, se déchaîner un cycle infernal de violence entre ethnies.
C’est avec ceci à l’esprit que je prie tous les Rwandais et Congolais, en exil ou au pays, de contribuer à mettre en place une forme de justice paisible, restauratrice pour tous : Tutsis, Hutus, Twa et Congolais.
A cette fin, je suis à la recherche de témoignages oculaires rigoureux de crimes de guerre commis par le Front patriotique rwandais et son armée. En plus d’interviews avec les Rwandais exilés en Amérique du Nord et en Europe, je compte poursuivre mon travail en rendant visite aux camps de réfugiés en Afrique.
Plus précisément, je recueille des éléments de preuve remontant aux premières années de la guerre civile, avant même le génocide, quand Kagame et ses officiers supérieurs ont décidé de porter la guerre à la population et ont déplacé par la force environ un million de Rwandais dans le nord du pays.
Je fais également enquête sur les nombreuses opérations génocidaires de l’APR en 1994 dans les localités : entre autres de Remera, Giti et Gitarama. De même, je fais enquête sur les sévices des escadrons de la mort dans l’est du pays au Byumba et au Kibungo où, en avril, l’APR a massacré des civils dans leurs maisons et lors de réunions.
Je documenterai les attaques de l’APR contre les civils de Ruhengeri et de Gisenyi où, à partir de 1995, l’armée avait entamé des opérations meurtrières durant la guerre des infiltrés, et aussi les assassinats ciblés d’adversaires politiques et des travailleurs inlassables pour un pays où régnerait la liberté.
Enfin, je continuerai mes interviews pour documenter la traque et le massacre, par cette armée, de Hutus congolais et rwandais dans la forêt de l’ancien Zaïre, et le parrainage par elle de milices qui recrutent des enfants et violent les femmes.
Je fais donc appel à toutes les personnes soucieuses de voir rétablie la paix dans la région des Grands Lacs de l’Afrique. Je leur demande instamment de me prêter leur concours dans cette tâche à la fois importante et d’envergure.
VERITAS
Source: lecongolais.cd
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire