vendredi 10 janvier 2014
Manifestation de joie à Beni suite à la propagation de la rumeur sur la mort de Paul Kagame, le 10 janvier 2014. AFP PHOTO / ALAIN WANDIMOYI
Manifestations, vendredi 10 janvier, dans l'est de la République démocratique du Congo, et notamment à Goma et Beni. De véritables scènes de liesse ont été observées, suite à une rumeur faisant état de la mort du président rwandais Paul Kagame.
La présidence rwandaise a démenti rapidement. M. Kagame recevait au même moment des étudiants américains.
Personne n'est encore en mesure d'expliquer l'origine de la rumeur. Une rumeur qui s'est propagée comme une traînée de poudre dans l'est du Congo, avant d'être relayée par les réseaux sociaux.
La présidence rwandaise s'est empressée de démentir, photos à l'appui. Mais la rumeur a persisté toute la journée de vendredi, provoquant des scènes de liesse, et notamment à Goma.
Des centaines de jeunes ont défilé dans les rues. Certains ont pris la direction de la frontière rwandaise, transportant à bout de bras un cercueil. La police et l'armée les ont empêchés de traverser.
Beaucoup de rumeurs
Ces jeunes disaient, selon un membre de la société civile congolaise, qu'ils voulaient apporter leur contribution aux funérailles. Parmi les mots d'ordre qui circulaient chez les manifestants : Kagame est le premier, Museveni et Kabila vont suivre.
Ou encore : c'est la vengeance de Dieu après la mort du commandant Mamadou, tué dans une embuscade la semaine dernière.
« C'est peut-être un contrecoup de la mort de Mamadou, mais il y a beaucoup de rumeurs qui circulent sur le Rwanda ces derniers jours », commente un représentant de la communauté internationale.
Répercussions
C'est notamment une référence à la rumeur sur la mise en résidence surveillée du chef des services de sécurité rwandais, le général Karake Karenzi.
Rumeur démentie là aussi depuis mardi, photos à l'appui, par l'armée rwandaise, mais qui perdurait à Kinshasa encore ce vendredi.
« Depuis l'assassinat de Patrick Karegeya, l'ancien chef des renseignements en Afrique du Sud, tout le monde s'attend à des répercussions au Rwanda », explique un expert sur les grands lacs.
Manifestation de joie à Beni suite à la propagation de la rumeur sur la mort de Paul Kagame, le 10 janvier 2014. AFP PHOTO / ALAIN WANDIMOYI
Manifestations, vendredi 10 janvier, dans l'est de la République démocratique du Congo, et notamment à Goma et Beni. De véritables scènes de liesse ont été observées, suite à une rumeur faisant état de la mort du président rwandais Paul Kagame.
La présidence rwandaise a démenti rapidement. M. Kagame recevait au même moment des étudiants américains.
Personne n'est encore en mesure d'expliquer l'origine de la rumeur. Une rumeur qui s'est propagée comme une traînée de poudre dans l'est du Congo, avant d'être relayée par les réseaux sociaux.
La présidence rwandaise s'est empressée de démentir, photos à l'appui. Mais la rumeur a persisté toute la journée de vendredi, provoquant des scènes de liesse, et notamment à Goma.
Des centaines de jeunes ont défilé dans les rues. Certains ont pris la direction de la frontière rwandaise, transportant à bout de bras un cercueil. La police et l'armée les ont empêchés de traverser.
Beaucoup de rumeurs
Ces jeunes disaient, selon un membre de la société civile congolaise, qu'ils voulaient apporter leur contribution aux funérailles. Parmi les mots d'ordre qui circulaient chez les manifestants : Kagame est le premier, Museveni et Kabila vont suivre.
Ou encore : c'est la vengeance de Dieu après la mort du commandant Mamadou, tué dans une embuscade la semaine dernière.
« C'est peut-être un contrecoup de la mort de Mamadou, mais il y a beaucoup de rumeurs qui circulent sur le Rwanda ces derniers jours », commente un représentant de la communauté internationale.
Répercussions
C'est notamment une référence à la rumeur sur la mise en résidence surveillée du chef des services de sécurité rwandais, le général Karake Karenzi.
Rumeur démentie là aussi depuis mardi, photos à l'appui, par l'armée rwandaise, mais qui perdurait à Kinshasa encore ce vendredi.
« Depuis l'assassinat de Patrick Karegeya, l'ancien chef des renseignements en Afrique du Sud, tout le monde s'attend à des répercussions au Rwanda », explique un expert sur les grands lacs.
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