mercredi 12 février 2014

Déshumanisation : esclavage des Temps Modernes

 

À partir de son contact involontaire avec l’Amérique, l’Europe découvre la grandeur du monde et la diversité des peuples en général qu’elle ne cessera d’asservir ensuite par la force. 

Lors de leurs retours des Amériques, les colons européens emmenaient les habitants de ces terres éloignées : les Amérindiens qui occupaient ce continent depuis des milliers d’années. Dès les années 1441-1447, des Africains originaires de la Mauritanie et du Sénégal sont déportés en Europe par les Portugais pour être exposés dans la cour de Lisbonne. 

Les premiers habitants des îles Canaries dénommés les Guanches ou Guanchos (espagnol) dérivant du terme autochtone Guanchinet qui signifie homme (Guan) de Tenerife (Chinet) sont exhibés dans les cours d'Espagne, leur peuple sera par la suite exterminé par les Espagnols. Christophe Colomb emmena six cent indiens1 en esclavage en Espagne. 

Certains sont présentés aux Rois catholiques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille. Amerigo Vespucci ramena des amérindiens à Lisbonne et à Madrid dès 1500. 

Hernando Cortez exhiba des Aztèques du Méxique à la cour d'Espagne en 1528. Villegagnon, militaire français (fondateur de l'éphémère colonie française au Brésil nommée « France Antarctique ») exposa une quarantaine d'Indiens Tupi à Rouen pendant l'été 1550. 

Le roi Henri II et la reine assistèrent à l'exhibition de ces Indiens sous forme de Village brésilien. Jacques Cartier déporta des Amérindiens du Canada pour les montrer à la cour.

La déportation des habitants du « nouveau monde » permet d’une part d’assouvir la curiosité de l’Europe et d’autre part de prouver la domination occidentale sur les autres peuples. 

Les Amériques sont baptisées improprement le « nouveau monde » puisque "ce" monde est déjà habité avant l’arrivée de l’homme européen en revanche ce terme représente particulièrement bien le paradigme occidental, il « correspond au discours de la suprématie blanche d’après laquelle rien d’historiquement intéressant n’a lieu avant que l’homme blanc rentre en scène »[2]. 

Les premières exhibitions d’êtres humains débutent dès le XVème siècle par la découverte inattendue de l’Amérique par les Européens. Les hommes déportés de leurs terres natales sont présentés à la Cour ou dans des salons privés. Ces exhibitions sont réservées à un public très restreint de privilégiés : les rois, nobles et hommes d’église. 

Auparavant, durant le Moyen age, surtout en Allemagne, les hommes d’église commencent à réaliser l'inventaire du monde non occidental par l’accumulation des oiseaux empaillés, des défenses d’éléphants etc. Après un long obscurantisme médiéval, l’Europe prend subitement conscience de l’étendue du monde et de la singulière diversité de l’humanité : « Pour l’Europe, la découverte de l’Amérique est un choc culturel équivalent à ce que serait aujourd’hui la découverte d’extra-terrestres »[3]. 

Dans cette rencontre inopinée, l’Europe impose un rapport de domination aux peuples non-blancs par la force. Elle produit sans tarder une idéologie qui végète dans le paradigme occidental : la hiérarchisation des êtres humains basée sur la supériorité intellectuelle de l’homme occidental. 

Dès lors l’Occident s’autoproclame dépositaire de l’ensemble des attributs de l’humanité dont il est la seule à posséder la pleine qualité d’humain : « En même temps que son horizon s’élargit aux dimensions du monde et qu’elle prend connaissance de l’étonnante diversité d’une humanité moins homogène qu’elle ne l’imaginait, elle entreprend de réduire le territoire du genre humain à ses seules frontières, une fois son identité construite sur le rejet de tout ce qui altère l’image qu’elle veut avoir d’elle-même.» [4]. 

Le discours idéologique de l’inégalité des « races » n’est donc pas une innovation moderne, elle a pris naissance très tôt dans les temps modernes au XV ème siècle où l’homme blanc prétend être « plus humain » que les autres. 

Après s’être hissé au sommet de la nature, il s’est élu le droit à dominer les autres êtres vivants et de se les approprier puis il distribue autour de lui avec ténacité et conviction le label de civilisation, d’humanité, de barbarie, d’esclavage naturel ou d’animalité. Il ne peut concevoir sa propre identité qu’en niant, en méprisant, en réduisant celle de l’autre, du non européen (domination). 

Comme durant le Moyen Age, il pense toujours que l'asservissement et la déshumanisation de l'homme répondent à une loi de la nature confirmée par une loi divine: « Et il sera toujours juste et conforme au droit naturel que ces gens (« nations barbares et inhumaines ») soient soumis à l’empire de princes et de nations plus cultivés et humains (…) 

Et s’ils refusent cet empire, on peut le leur imposer par le moyen des armes et cette guerre sera juste ainsi que le déclare le droit naturel (…) 

En conclusion : il est juste, normal et conforme à la loi naturelle que les hommes probes, intelligent, vertueux et humains dominent tous ceux qui n’ont pas ces vertus. (…) 

Et cela est juste et utile qu’ils soient serfs, et nous le voyons sanctionné par la loi divine elle-même. Puisqu’il est écrit dans le livre des proverbes : " le sot servira le sage" » [5].

Les cabinets de curiosité

 

Au XVI ème siècle commence un engouement pour les objets provenant d'ailleurs c'est à dire pour tous les produits dits « exotiques »6. Cet engouement prend naissance dans la péninsule italienne de la Renaissance et en Allemagne dans l’empire romain germanique. 

Des collections religieuses médiévales, on passe aux cabinets de curiosité appelés aussi dans les pays germaniques Kunst und Wunderkammer (chambre d’art et de merveille). Tous ces objets venus d’ailleurs créent un intérêt sans cesse renouveler qui poussent à développer des cabinets de curiosité. 

Pour l’Europe, tout ce qui n’est pas occidental est « curieux », « étrange » ou « extraordinaire ». De rares privilégiés (princes, souverains, savants) collectionnent les « curiosités » en provenance des mondes lointains. 

C’est la grande époque des cabinets de curiosité qui prétendent réaliser un inventaire du vivant, un résumé du monde où on conserve des objets du monde animal, végétal ou minéral, le plus souvent ce sont des fragments durs qui sont amassés : fossiles, os, becs, ongles, squelette, mâchoires, cornes. 

Ces cabinets de curiosité sont avant tout la preuve de l’appropriation du monde par l’Occident, ce sont des symboles de la domination occidentale sur le monde. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on les retrouve surtout dans les lieux de pouvoir (Cour, salons privés de riches particuliers etc.). 

Les oiseaux empaillés (perroquets, autruches, becs) sont aussi amassés, au départ ce sont exclusivement les rois, les princes qui ont les moyens de les garder vivants. 

François Ier possédait un cabinet de curiosités au château de Fontainebleau. Les souverains et les aristocrates commencent à détenir des animaux sauvages qui sont la preuve vivante d’une domination sur la nature. 

Pour l’Europe, la mise en captivité des animaux sauvages est avant tout un symbole de la domination occidentale sur la nature, c’est la victoire de « la culture sur la nature », ces cabinets représentent parfaitement la croyance européenne de sa suprématie sur les êtres vivants. 

Dans l’Italie de la renaissance, les sérails (enclos) se développent. La France, le Portugal ne tardent pas à l’imiter. Parfois des bêtes dorment dans les appartements royaux : Francois Ier dormait avec un lion au pied de son lit.

Au XVII ème siècle, l’Europe s’est épris pour les coquillages, les mollusques et les crustacés, quelques insectes (papillons) mais aussi pour les carcasses d’écrevisses, homards, langoustes séchées. 

À la fin du XVIIème siècle, les hollandais possèdent de grandes collections de papillons à cause à leurs expéditions dans l’océan indien. Et finalement parmi les débris d’animaux dits « curiosités animales » on compte bientôt des objets en rapport avec l’homme. 

On collectionne tout ce qui est jugé « occidentalement » curieux, anormal ou monstrueux. 

Pour l’Europe ce sont les momies égyptiennes qui sont largement représentées et des objets de fabrication humaine tels que le canoë, les armes des Indiens (poignards, arcs et flèches), raquettes pour la neige des Inuits...

À travers les conquêtes maritimes, l’Europe prend progressivement possession du monde, elle souhaite s’en rendre le maître et s’octroie pour mandat de dominer la nature. 

Les ménageries de curiosité, les jardins zoologiques (espaces destinés à recevoir des espèces animales importées) se développent, comme par exemple la « cour des autruches » de Versailles. 

Ils sont le reflet de l’autorité de l’Occident sur le nature qu’elle s’approprie pas à pas. Comme une machine implacable, un prédateur insatiable, l’Europe découvre, domine puis asservit.

Les Négrillons de Cour

 

Au XVIII ème siècle, les ménageries et les jardins royaux qui étaient jusqu’alors détenues par des princes, des rois s’ouvrent à la bourgeoisie. Le peuple lui n’est pas convié en revanche il a l’occasion de découvrir des animaux sauvages dans des spectacles itinérants qui sillonnent les régions et s’arrêtent dans les foires, ce sont des petites ménageries ambulantes de cinq à dix bêtes, des dresseurs d’ours par exemple. 

De petites ménageries se mettent en place dans les villes notamment à Amsterdam, elles connaissent un large succès. Tandis que la bourgeoisie se familiarise peu à peu aux ménageries, la royauté se tourne vers d’autres « créatures » et commencent à importer des êtres humains. 

En effet dès le XVème siècle, les princesses, duchesses et consorts reçoient couramment en guise de cadeaux dits « exotiques » des « négrillons ». 

Les petits enfants noirs déportés en Europe sont indifféremment considérés comme des animaux de compagnie souvent comparés à des singes : « Le seul fait que la mode ait vraiment banalisé en un seul cadeau « exotique » le négrillon et le singe et qu’ils représentent indifféremment l’un et l’autre au cours du XVIII ème siècle des jouets des dames raffinées toujours en quête de nouveaux passe-temps, met en évidence l’abîme d’indifférence et de superficialité…»7.



 















Les dames occidentales s’amourachent de ces enfants africains, ils deviennent de véritables coqueluches qui sont exhibées à la cour, dans les salons privés, les assemblées mondaines : « Le singe, dont les femmes raffolaient, admis à leurs toilettes, appelés sur leur genoux, a été relégué dans les antichambres. La perruche, la levrette, l’épagneul, l’angora (…) ces êtres chers ont perdu tout à coup de leur crédit, et les femmes ont pris de petits nègres (…) 
Un petit nègre au dents blanches, aux lèvres épaisses, à la peau satinée, caresse mieux qu’un épagneul et qu’un angora (…) son père gémit sous les coups de fouet d'un maître impitoyable ; le père travaille péniblement ce sucre que le négrillon boit dans la même tasse avec sa riante maîtresse »8. 

À cette époque dite « éclairée » de l’histoire de l’Occident, tout homme sur le sol français est automatiquement libre. Donc ces enfants ne sont ouvertement pas considérés comme des esclaves mais bien comme des jouets vivants. 

Parfois ils sont déguisés avec des culottes bouffantes, des turbans et plumages, des costumes orientaux, ils sont affublés de costumes grotesques pour amuser la galerie. 

L’Europe réinvente constamment leur origine, parfois ils sont assimilés à des Indiens, ils ne sont pas directement associés à l’Afrique et aux colonies, ils ne doivent en rien évoquer l’exploitation inhumaine qui se déroule en Amérique. 

Il faut camoufler leur provenance afin d’oublier qu’ils sont la progéniture des hommes déportés et inlassablement asservis pendant plusieurs siècles par l'Occident. 

De l’autre côté de l’Atlantique, l’Africain est un « esclave » en revanche dès qu’il pose le pied en Europe il devient un objet vivant, un animal de compagnie.

 

Dans l’histoire de l’Occident, au XVII ème siècle, l’homme Noir entre en Europe en tant qu’objet vivant, la royauté commence par le considérer comme un objet de divertissement, un « animal de compagnie » pour passer le temps. 

Elle ne perçoit en lui qu’un être vivant dépourvu d’humanité, il est relégué au rang d’objet animé (toujours la même perception occidentale de l’homme asservi depuis l’antiquité). 

Pour créer une profonde rupture entre l’Africain et l’Européen, l'homme Noir est diabolisé en permanence, stigmatisé avec ferveur comme une affreuse créature laide et abruti, il est constamment rabaissé au rang d’animal. 

L’Occident calomnie continuellement l’Afrique allant jusqu’à comparer l’Africain à un singe. À travers l’instrumentalisation des jeunes africains, les préjugés concernant l’Afrique se développent. 

Pour l’Europe il n’est qu’un être vivant diminué, limité, dénué d’intelligence, c’est un objet à sa disposition dont il peut se moquer allègrement. Il faut souligner la fourberie de l’Occident qui ne s’accapare que des jeunes enfants vulnérables, ils sont arrachés à leurs parents dès leurs plus jeunes âges puis introduits dans un monde qui leur est totalement inconnu. 

Dès qu’ils grandissent, ils sont renvoyés dans les colonies. En effet il est plus compliqué de s’amuser d’un jeune homme à la Cour, dans un palais ou dans les chambres de Mesdames plutôt que d’un enfant faible et vulnérable. 

Le mythe du Nègre idiot, complètement arriéré est amplifié, il renforce l’idéologie de la supériorité intellectuelle de l’Europe sur les autres peuples : « L’Afrique s’épuise pour vous, Madame, elle vous envoie les deux plus vilains animaux qu’elle ait produits…Voilà le plus stupide de tous les Maures et le plus malicieux de tous les singes, je vous assure qu’il y a une de ces bêtes-là qui respecte fort l’autre, et qui admire tous les traits d’esprit. Vous jugez bien que l’admirateur est le Maure.» [9]. 

En plus des jeunes enfants déportés d’Afrique, l’Occident s’amuse également des jeunes du monde entier. Aotourou, polynésien habitant de l’Ile de Tahiti est emmené par Bougainville, explorateur français à Paris, en 1769 à la suite d’une expédition politique et scientifique. 

Pendant huit mois le polynésien est présenté au roi Louis XV au château de Versailles puis à la bourgeoisie dans les salons parisiens qui recherchent en sa personne toutes les caractéristiques du mythe du bon sauvage (beauté du corps, simplicité de l’existence, etc…). 

De même «Les Anglais avaient emmené deux insulaires qui sont morts en chemin.»10. Omai, polynésien connaît le même sort en Angleterre, à Londres où il est emmené par le capitaine Furnaux à bord de l’Adventure en 1774, il est exhibé devant le roi George III , dans les salons privés, au parlement anglais, à l’université de Cambridge… Solander, naturaliste anglais perçoit Omai comme une « acquisition de valeur »11.

Anthropologie du XIX ième siècle

Au XIXème siècle, les ménageries privées et les jardins royaux sont abandonnés aux établissements publics. Les premiers zoos sont réservés exclusivement aux savants, en particulier les naturalistes. 

L’Europe se lance dans une étude scientifique des animaux sauvages, des plantes, elle souhaite collectionner le vivant. On crée alors le Jardin des Plantes avec une ménagerie composée de singes, éléphants, girafes en 1794 à Paris. 

Au départ le jardin est accessible exclusivement avec l’accord écrit d’un savant puis à cause de la demande du public, le jardin devient accessible à tous : quatre jours de la semaine sont réservés aux savants, étudiants du Muséum, aux artistes et trois autres jours sont ouverts au public. 

La France, précurseur dans ce domaine ouvre la voix à toute l’Europe, l’Espagne en 1822 à Madrid Postdam puis l’Angleterre en 1828 à Regent ‘s Park. 

À Londres l’accès est limité aux membres de la Zoological Society pendant les vingt premières années puis les jardins s’ouvrent à tous afin de rentabiliser les établissements.

L’Occident décide de collectionner les êtres vivants, d’où le développement des zoos et animaleries. Cependant la collection du vivant ne se limite pas seulement aux animaux, elle s’étend rapidement à la collection des êtres humains : les peuples non européens , des peuples déclarés « sauvages » par l'Occident. 

En 1830, lors de l'expédition du Beagle, le capitaine Robert FitzRoy emmène avec lui en Angleterre quatre amérindiens (Fuégiens) originaires de la Terre de Feu. 

Charles Darwin qui a des contacts avec eux pendant le voyage retour chez eux a du mal à les considérer comme des êtres humains normaux : « Ces malheureux sauvages ont la taille rabougrie, le visage hideux, couvert de peinture blanche, la peau sale et graisseuse, les cheveux mêlés, la voix discordante et les gestes violents. Quand on voit ces hommes, c'est à peine si on l'on peut croire que ce soient des créatures humaines, des habitants du même monde que le nôtre » [12].

 

L'Europe commence la collection de moulages et de crânes ramenés par les explorateurs. Une série importante de plus de cinq cent moulages est conçu par Pierre-Alexandre Dumoutier, lors de l’expédition de l’Astrolabe de 1837 à 1840. 

Ensuite L'Occident poursuit son inventaire du vivant en collectionnant les êtres humains eux même à travers des expositions. La collection des crânes qui proviennent d’innocents sacrifiés au nom de la « science » et de la « raison » a pour but de satisfaire la soif de domination occidentale.

Ce comportement dévoile la violence intrinsèque du monde occidental qui n’a strictement aucun respect de la vie humaine, on le voit par le procédé de conservation des crânes de Cuvier qui est assez brutal : « faire bouillir les os dans une dissolution de soude ou de potasse caustique et les débarrasser de leurs chairs, c’est l’affaire de quelques heures. Les marins s’opposeront peut être à ces opérations, qui leur paraissent barbares, s’accomplissent sur le vaisseau ; mais dans une expédition qui a pour but l’avancement des sciences il faut que les chefs ne se laissent gouverner par la raison » [13]. 

L’impérialisme qui est la conséquence du rapport de force entre l’Europe et le reste du monde permet d’importer des individus non occidentaux pour la fantaisie des anthropologues et la distraction de la masse européenne. 

L’exhibition des peuples non occidentaux est l’aboutissement des cabinets de curiosité. L'Europe a commencé par s’approprier les objets du monde non européen, puis les animaux ensuite les enfants puis l’homme lui même.

Les formes d'exhibition des êtres humains varient dans le temps en revanche il n' y a strictement aucun changement sur le fond. Le processus de déshumanisation n'est pas un phénomène spontané mais bien l'expression d'un héritage culturel transmis pendant des siècles. 

Pour l’Occident, les collections d’objets puis les animaux ensuite les enfants et les hommes ne sont que les symboles de la croyance de sa propre domination sur le monde.

L'autopsie du paradigme occidental nous prouve que pour l'Occident tout est affaire de domination. L’exhibition des hommes au même titre que des animaux représente un des traits culturels de l'Occident et demeure conforme au paradigme occidental.
___________________
Déshumanisation.com

Sources :
[1] Nation Of Islam, The Secret Relationship between Blacks and Jews, Chicago, N.O.I, 1991, p16.

[2] Rosa Amelia Plumelle Uribe, La férocité Blanche, Paris, Albin Michel, 2001.

[3] George Minois, Les origines du Mal , Paris, Fayard, 2002, p190.

[4] Sophie Bessis, L'Occident et les autres, Histoire d'une suprématie, Paris, La découverte, 2002, p28.

[5] Juan Gines de Sepulveda, Dialogum de justis belli causis, homme d’Eglise XVIème siècle.

[6] exotique signifie non occidentale, le terme exotique vient du latin exo qui signifie à l’extérieur.

[7] Carminella Biondi, Mon frère, 1975, p154.


[8] Louis Sébastien Mercier , Tableau de Paris, 1783, Tome sixième, Chap 528. intitulé « petits nègres ».

[9] Fontenelle, Lettres Galantes, 1683.

[10] Louis-Antoine de Bougainville, Voyage autour du monde par la frégate du Roi La Boudeuse et la flûte L'Étoile, 1771.

[11] Smith B., European Vision and the South Pacific, Yale, Yale Universiy Press, 1985, p153.

[12] Charles Darwin, Journal of researches into the Natural History and Geology of the Countries visited during the Voyage of HMS Beagle under the Command of Captain FitzRoy, Rn, John Murray, Londres.

[13] Cuvier Cité dans Zoos Humains, La Découverte, Paris, 2004, p16.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire