le 14 février 2014
Les Forces armées de la RD Congo (FARDC), engagées depuis le 16 janvier 2014 dans l’opération « Sukola » (nettoyer) de désarment forcé et d’éradication de la rébellion ougandaise en territoire de Beni (Nord-Kivu) sous le commandement du commandant de la 8ème région militaire, le général Lucien Ambamba Bahuma, ont « brisé la colonne vertébrale de l’ADF sur l’axe Mbau-Kamango ».
« Le bilan provisoire des combats pour le désarmement de l’ADF est le suivant : côté FARDC : 22 morts ; 68 blessés, une Jeep sur laquelle était montée une mitrailleuse 14.5 incendiée. Côté ennemi (ADF) : 230 morts ; 65 armes individuelles, 30 vélos et 20 motos récupérées ; des produits pharmaceutiques et plusieurs téléphones portables et motorolas récupérés ; plusieurs bombes artisanales récupérées (ce qui démontre bien le caractère terroriste) de groupe armé », a annoncé vendredi 14 février 2014 à Kinshasa le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga lors d’un point de presse.
Il a indiqué que « les FARDC poursuivent à présent le travail de nettoyage et de ratissage de même que la consolidation des positions prises aux for ces négatives de l’ADF ».
« Après la défaite infligée aux forces négatives du M23 dans les territoires de Nyiragongo et Rutshuru (en novembre 2013, ndlr), le président de la République démocratique du Congo, commandant suprême des FARDC, a ordonné le désarmement forcé de tous les groupes armés, nationaux et étrangers encore actifs sur toute l’étendue du territoire national qui refusaient de de répondre à l’offre de désarmement volontaire qu’il leur avait personnellement présenté auparavant », a expliqué le porte-parole du gouvernement congolais.
Et, c’est suivant en cela les directives présidentielles que le Haut Commandement militaire a lancé l’opération Sukola aussi bien dans le grand Nord-Kivu contre les rebelles ougandais de l’ADF que dans la partie Sud de cette « province martyre » et au Sud-Kivu contre les rebelles rwandais des FDLR.
« Nos vaillantes forces régulières ont développé, depuis le début de cette opération lancée par le chef d’Etat-major général le 16 février 2014 à Beni, une véritable dynamique qui les a littéralement fait voler de victoire en victoire. Les objectifs de l’opération ont été séquencés en trois phases.
Il s’agissait (1) de démanteler le QG de l’ADF à Nadui ainsi que ses autres sanctuaires respectivment à Mwalika, Kikingi, Chuchubo I, II, III et Tingba ; (2) de reprendre le contrôle de l’axe routier vital Mbau-Kamango et (« ) nettoyer tout le grand Nord des éléments isolés de cette force négative », a dévoilé Lambert Mende.
Comportement « exemplaire » des contingents congolais en RCA
Le gouvernement de la RDC, qui a envoyé en RCA un bataillon de commandos des FARDC (850 militaires) et une unité de la Police nationale (150 éléments) après avoir pris « la mesure de la situation d’insécurité » qui y prévaut depuis 2013, a salué « le comportement exemplaire des contingents militaires congolais ».
« En tout état de cause, qu’il s’agisse de missions qu’ils ont menées seules ou avec les Français ou les Burundais, les contingents FARDC et de la PNC ont mérité les éloges de la population centrafricaine et des responsables de la MISCA. C’est un motif de fierté pour le gouvernement. Cela devrait être un motif de fierté pour tous les Congolais dignes de cette qualité », s’est réjoui le porte-parole du gouvernement congolais.
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Angelo Mobateli
Le Potentiel
Les Forces armées de la RD Congo (FARDC), engagées depuis le 16 janvier 2014 dans l’opération « Sukola » (nettoyer) de désarment forcé et d’éradication de la rébellion ougandaise en territoire de Beni (Nord-Kivu) sous le commandement du commandant de la 8ème région militaire, le général Lucien Ambamba Bahuma, ont « brisé la colonne vertébrale de l’ADF sur l’axe Mbau-Kamango ».
« Le bilan provisoire des combats pour le désarmement de l’ADF est le suivant : côté FARDC : 22 morts ; 68 blessés, une Jeep sur laquelle était montée une mitrailleuse 14.5 incendiée. Côté ennemi (ADF) : 230 morts ; 65 armes individuelles, 30 vélos et 20 motos récupérées ; des produits pharmaceutiques et plusieurs téléphones portables et motorolas récupérés ; plusieurs bombes artisanales récupérées (ce qui démontre bien le caractère terroriste) de groupe armé », a annoncé vendredi 14 février 2014 à Kinshasa le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga lors d’un point de presse.
Il a indiqué que « les FARDC poursuivent à présent le travail de nettoyage et de ratissage de même que la consolidation des positions prises aux for ces négatives de l’ADF ».
« Après la défaite infligée aux forces négatives du M23 dans les territoires de Nyiragongo et Rutshuru (en novembre 2013, ndlr), le président de la République démocratique du Congo, commandant suprême des FARDC, a ordonné le désarmement forcé de tous les groupes armés, nationaux et étrangers encore actifs sur toute l’étendue du territoire national qui refusaient de de répondre à l’offre de désarmement volontaire qu’il leur avait personnellement présenté auparavant », a expliqué le porte-parole du gouvernement congolais.
Et, c’est suivant en cela les directives présidentielles que le Haut Commandement militaire a lancé l’opération Sukola aussi bien dans le grand Nord-Kivu contre les rebelles ougandais de l’ADF que dans la partie Sud de cette « province martyre » et au Sud-Kivu contre les rebelles rwandais des FDLR.
« Nos vaillantes forces régulières ont développé, depuis le début de cette opération lancée par le chef d’Etat-major général le 16 février 2014 à Beni, une véritable dynamique qui les a littéralement fait voler de victoire en victoire. Les objectifs de l’opération ont été séquencés en trois phases.
Il s’agissait (1) de démanteler le QG de l’ADF à Nadui ainsi que ses autres sanctuaires respectivment à Mwalika, Kikingi, Chuchubo I, II, III et Tingba ; (2) de reprendre le contrôle de l’axe routier vital Mbau-Kamango et (« ) nettoyer tout le grand Nord des éléments isolés de cette force négative », a dévoilé Lambert Mende.
Comportement « exemplaire » des contingents congolais en RCA
Le gouvernement de la RDC, qui a envoyé en RCA un bataillon de commandos des FARDC (850 militaires) et une unité de la Police nationale (150 éléments) après avoir pris « la mesure de la situation d’insécurité » qui y prévaut depuis 2013, a salué « le comportement exemplaire des contingents militaires congolais ».
« En tout état de cause, qu’il s’agisse de missions qu’ils ont menées seules ou avec les Français ou les Burundais, les contingents FARDC et de la PNC ont mérité les éloges de la population centrafricaine et des responsables de la MISCA. C’est un motif de fierté pour le gouvernement. Cela devrait être un motif de fierté pour tous les Congolais dignes de cette qualité », s’est réjoui le porte-parole du gouvernement congolais.
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Angelo Mobateli
Le Potentiel
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