le 15 février 2014
Plus de 70 civils, hommes et femmes, ont été exécutés sommairement par des groupes armés entre fin janvier et début février dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.
« Les exécutions sommaires auraient été principalement commises par des groupes armés terrorisant la population. La grande majorité des personnes tuées l’auraient été à coups de machette », précise un communiqué de la Monusco sans indiquer la date des exécutions présumées.
Selon un porte-parole de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation du Congo, les événements se sont produits « fin janvier et début février ».
Dans son communiqué, la Mission onusienne en RDC écrit qu’elle « a été informée de plusieurs violations graves des droits de l’Homme, dont l’exécution sommaire de plus de 70 hommes et femmes, commises dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu ».
Le Masisi se trouve à l’Ouest de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers commettent régulièrement des exactions contre les populations civiles pour des raisons ethniques et économiques. Le sous-sol de cette province regorge du coltan, de la cassitérite, or....
La Monusco, dotée d’une brigade d’intervention chargée de mater les rébellions encore actives dans l’Est de la RDC, « ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes », assure le communiqué, ajoutant qu’une mission de la Monusco a été dépêchée pour « vérifier les faits ».
Martin Kobler, chef de la Monusco, cité dans le communiqué, s’est déclaré « extrêmement préoccupé par ces allégations très graves » et a souligné que « les personnes impliquées dans de tels actes (devaient) faire face à la justice ».
Après la défaite en novembre dernier de la rébellion du M23 au Nord-Kivu, au terme d’une offensive des FARDC appuyées par la Monusco, les autorités congolaises et les Nations unies avaient annoncé leur détermination à neutraliser tous les groupes armés qui refusent de désarmer.
Malgré toutes ces annonces, les groupes armés refusent de se rendre et continuent à semer la désolation parmi les populations civiles.
___
L.C
Le Potentiel
Plus de 70 civils, hommes et femmes, ont été exécutés sommairement par des groupes armés entre fin janvier et début février dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.
« Les exécutions sommaires auraient été principalement commises par des groupes armés terrorisant la population. La grande majorité des personnes tuées l’auraient été à coups de machette », précise un communiqué de la Monusco sans indiquer la date des exécutions présumées.
Selon un porte-parole de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation du Congo, les événements se sont produits « fin janvier et début février ».
Dans son communiqué, la Mission onusienne en RDC écrit qu’elle « a été informée de plusieurs violations graves des droits de l’Homme, dont l’exécution sommaire de plus de 70 hommes et femmes, commises dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu ».
Le Masisi se trouve à l’Ouest de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers commettent régulièrement des exactions contre les populations civiles pour des raisons ethniques et économiques. Le sous-sol de cette province regorge du coltan, de la cassitérite, or....
La Monusco, dotée d’une brigade d’intervention chargée de mater les rébellions encore actives dans l’Est de la RDC, « ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes », assure le communiqué, ajoutant qu’une mission de la Monusco a été dépêchée pour « vérifier les faits ».
Martin Kobler, chef de la Monusco, cité dans le communiqué, s’est déclaré « extrêmement préoccupé par ces allégations très graves » et a souligné que « les personnes impliquées dans de tels actes (devaient) faire face à la justice ».
Après la défaite en novembre dernier de la rébellion du M23 au Nord-Kivu, au terme d’une offensive des FARDC appuyées par la Monusco, les autorités congolaises et les Nations unies avaient annoncé leur détermination à neutraliser tous les groupes armés qui refusent de désarmer.
Malgré toutes ces annonces, les groupes armés refusent de se rendre et continuent à semer la désolation parmi les populations civiles.
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L.C
Le Potentiel
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