17/02/2014
Monusco
Selon des informations obtenues de source crédible, plusieurs violations graves des droits de l’homme, dont l’exécution sommaire de plus de 70 hommes et femmes, ont été commises dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.
Les mêmes informations renseignent que les exécutions sommaires auraient été principalement commises par des groupes armés terrorisant la population.
La grande majorité de personnes tuées l’auraient été à coups de machette. La MONUSCO qui confirme cette information, dit qu’elle ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes.
La population de la province du Nord-Kivu croyait qu’avec la reddition du mouvement pro rwandais du M23 qu’elle était sortie de l’ornière. Cela n’est pas le cas jusqu’à ce jour, car la province est en proie à l’activisme de certains groupes armés. Cette population continue à subir les affres de certains mouvements rebelles réfractaires, jusqu’à payer le prix le plus dur, la mort.
Et pourtant, si ces mouvements rebelles nationaux et étrangers avaient obéi à l’ultimatum leur lancé par le Chef de l’Etat, ils seraient revenus au bon sentiment et la vie de la population serait épargnée.
Lors de sa tournée dans les trois provinces les plus concernées par ces mouvements insurrectionnels, à savoir, le Nord et le Sud-Kivu, sans oublier la province Orientale, le Chef de l’Etat avait fait passer un seul message, celui de l’abandon de la voie armée par ces mouvements rebelles et d’une démobilisation volontaire. Mais quelques mois après, la situation n’a pas tellement changée dans le sens que voulait cette population martyre.
Le point culminant de cette situation a été donc ce dernier massacre commis dans le territoire de Masisi. C’est le chef de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), Martin Kobler, le premier à confirmer cette information, tout en se disant très préoccupé par des allégations d’exécutions sommaires de civils dans l’Est du pays.
Selon des informations obtenues de source crédible, « plusieurs violations graves des droits de l’homme, dont l’exécution sommaire de plus de 70 hommes et femmes, ont été commises dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu », a dit la MONUSCO dans un communiqué de presse. Martin Kobler se dit « extrêmement préoccupé par ces allégations très graves qui sont inacceptables, et les personnes impliquées dans de tels actes doivent faire face à la justice ».
Selon les informations à la disposition de la MONUSCO, les exécutions sommaires auraient été principalement commises par des groupes armés terrorisant la population. La grande majorité de personnes tuées l’auraient été à coups de machette.
« La MONUSCO ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes. Une mission de la MONUSCO est sur le terrain pour vérifier les faits », précise le communiqué de presse.
Le territoire de Masisi se trouve à l’Ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Dans cette province au riche sous-sol (coltan, cassitérite, or,...), plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers commettent régulièrement des exactions contre les civils pour des raisons ethniques et économiques.
Des hésitations
A la suite de ce massacre, le patron de la MONUSCO a dit clairement que son institution ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes.
Mais la question que tout le monde se pose est celle de savoir pourquoi la Brigade spéciale d’intervention de l’ONU ainsi que les vaillantes FARDC n’ont-elles pas enchaînées la traque contre d’autres forces négatives après la reddition du M23 ?
Car sinon, si la traque avait continué, on aurait dû diminuer la nocivité de ces forces négatives qui ne savent autre chose que tuer, enlever, voler, violer, etc.
Toutefois, reconnaissons que les FARDC ont directement lancé l’opération « Sukola 1 », entendez « nettoyez », pour neutraliser les rebelles de l’ADF, car ayant refusé de se rendre.
Il faut bien rappeler que tout au début cette opération n’a pas bénéficié de l’appui de la Brigade, qui du reste a été créée pour cet objectif. C’est dans le milieu de l’opération que la Monusco s’est enfin jointe.
Qu’à cela ne tienne, il faut quand même revenir sur ce ton dur Martin Kobler a usé pendant que tout le monde attend le début de la traque contre les FDLR. Le mardi 11 février dernier, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler a réitéré à Beni son appel aux rebelles ougandais des Forces démocratiques et alliés (ADF) à déposer volontairement leurs armes.
Il s’exprimait ainsi à la cérémonie d’hommage à Hamza Katsambya, agent congolais de la MONUSCO, abattu froidement début février dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.
Martin Kobler a assuré que cet assassinat ne va pas dissuader la mission onusienne à poursuivre son mandat consistant notamment à traquer des groupes armés dont les rebelles ougandais des ADF.
« Nous ne sommes pas ici pour combattre mais nous allons le faire s’il n’y a pas une solution pacifique », a averti le patron de la MONUSCO. La Mission de l’ONU en RDC apporte son appui « logistique et tactique » aux militaires congolais dans les opérations menées depuis le 16 janvier les ADF.
A notre connaissance, la Brigade n’a pas été envoyée pour assister les FARDC. Elle a obtenu un mandat offensif qui soit une première au monde.
Kobler ne devrait donc pas attendre une solution pacifique au moment où les FARDC sont en pleine forêt en train de traquer ces hors-la-loi.
Quelle solution pacifique devons-nous encore attendre ?
Que cache la Monusco en promouvant cette solution pacifique ?
Mais avant leur solution pacifique, les FARDC sont déjà engagées et la victoire semble déjà pointer à l’horizon.
ET Kobler d’ajouter, « en plus de l’appui logistique et tactique dans les opérations contre les ADF, une unité de la brigade d’intervention de la MONUSCO est en train d’opérer sur l’axe Mbau-Eringeti et le contingent népalais est engagé en appui aux FARDC sur l’axe Mbau-Kamango », avait affirmé le porte-parole militaire de la mission onusienne, le colonel Félix Basse au cours de la conférence de presse hebdomadaire à Kinshasa.
Après la défaite en novembre dernier de la rébellion du M23 au Nord-Kivu, au terme d’une offensive des FARDC appuyées par la MONUSCO, les autorités congolaises et les Nations Unies avaient annoncé leur détermination à neutraliser tous les groupes armés qui refusent de désarmer.
Les FARDC contrôlent les principaux bastions des ADF à Beni
De nouvelles proches du front de Beni, nous apprenons que les Forces armées de la RDC (FARDC) affirment contrôler tous les grands bastions des rebelles ougandais des ADF dans le territoire de Beni.
Le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu et de l’opération « Sukola1 » contre les groupes armés à Beni, le colonel Olivier Hamuli, l’a annoncé hier jeudi 13 février.
« Depuis qu’on a déclenché l’opération [Sukola] le 16 Janvier, nous pouvons dire que nous sommes déjà à trois quart de notre travail. D’autant plus que, les plus grands bastions [des ADF] entre autres le sanctuaire de Nadwi, le sanctuaire de Mwalika, Chuchubo, Makoyova 1 et 2 sont passés sous contrôle des FARDC avec succès », a affirmé le colonel Hamuli.
Le porte-parole de l’armée a également annoncé l’ouverture imminente de la route Mbau-Kamango, longue de 65 kilomètres et occupée encore en partie par les ADF.
« Ce qui importe pour l’opinion c’est de savoir que dans quelques heures nous allons ouvrir cet axe-là. Ça veut dire exactement que bientôt le trafic routier va reprendre sur l’axe Mbau-Kamango », a-t-il indiqué.
Le colonel a fait savoir qu’après l’ouverture de cette route, les militaires vont ratisser la zone pour permettre la reprise des activités. Interrogé sur le sort des otages retenus par les ADF, le porte-parole de l’armée a indiqué qu’il ferait le point à la fin de l’opération.
L’armée congolaise a lancé en janvier dernier l’opération « Sukola » [Nettoyez, en lingala] contre les groupes armés actifs à Beni dont les rebelles ougandais des ADF.
Ces derniers sont accusés d’exactions contre les populations civiles. Depuis 2010, ils auraient enlevé plus de 800 personnes.
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[L’Avenir]
Monusco
Selon des informations obtenues de source crédible, plusieurs violations graves des droits de l’homme, dont l’exécution sommaire de plus de 70 hommes et femmes, ont été commises dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.
Les mêmes informations renseignent que les exécutions sommaires auraient été principalement commises par des groupes armés terrorisant la population.
La grande majorité de personnes tuées l’auraient été à coups de machette. La MONUSCO qui confirme cette information, dit qu’elle ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes.
La population de la province du Nord-Kivu croyait qu’avec la reddition du mouvement pro rwandais du M23 qu’elle était sortie de l’ornière. Cela n’est pas le cas jusqu’à ce jour, car la province est en proie à l’activisme de certains groupes armés. Cette population continue à subir les affres de certains mouvements rebelles réfractaires, jusqu’à payer le prix le plus dur, la mort.
Et pourtant, si ces mouvements rebelles nationaux et étrangers avaient obéi à l’ultimatum leur lancé par le Chef de l’Etat, ils seraient revenus au bon sentiment et la vie de la population serait épargnée.
Lors de sa tournée dans les trois provinces les plus concernées par ces mouvements insurrectionnels, à savoir, le Nord et le Sud-Kivu, sans oublier la province Orientale, le Chef de l’Etat avait fait passer un seul message, celui de l’abandon de la voie armée par ces mouvements rebelles et d’une démobilisation volontaire. Mais quelques mois après, la situation n’a pas tellement changée dans le sens que voulait cette population martyre.
Le point culminant de cette situation a été donc ce dernier massacre commis dans le territoire de Masisi. C’est le chef de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), Martin Kobler, le premier à confirmer cette information, tout en se disant très préoccupé par des allégations d’exécutions sommaires de civils dans l’Est du pays.
Selon des informations obtenues de source crédible, « plusieurs violations graves des droits de l’homme, dont l’exécution sommaire de plus de 70 hommes et femmes, ont été commises dans les groupements de Nyamaboko I et II, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu », a dit la MONUSCO dans un communiqué de presse. Martin Kobler se dit « extrêmement préoccupé par ces allégations très graves qui sont inacceptables, et les personnes impliquées dans de tels actes doivent faire face à la justice ».
Selon les informations à la disposition de la MONUSCO, les exécutions sommaires auraient été principalement commises par des groupes armés terrorisant la population. La grande majorité de personnes tuées l’auraient été à coups de machette.
« La MONUSCO ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes. Une mission de la MONUSCO est sur le terrain pour vérifier les faits », précise le communiqué de presse.
Le territoire de Masisi se trouve à l’Ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Dans cette province au riche sous-sol (coltan, cassitérite, or,...), plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers commettent régulièrement des exactions contre les civils pour des raisons ethniques et économiques.
Des hésitations
A la suite de ce massacre, le patron de la MONUSCO a dit clairement que son institution ne ménagera aucun effort pour neutraliser tous ces groupes armés responsables de tels actes.
Mais la question que tout le monde se pose est celle de savoir pourquoi la Brigade spéciale d’intervention de l’ONU ainsi que les vaillantes FARDC n’ont-elles pas enchaînées la traque contre d’autres forces négatives après la reddition du M23 ?
Car sinon, si la traque avait continué, on aurait dû diminuer la nocivité de ces forces négatives qui ne savent autre chose que tuer, enlever, voler, violer, etc.
Toutefois, reconnaissons que les FARDC ont directement lancé l’opération « Sukola 1 », entendez « nettoyez », pour neutraliser les rebelles de l’ADF, car ayant refusé de se rendre.
Il faut bien rappeler que tout au début cette opération n’a pas bénéficié de l’appui de la Brigade, qui du reste a été créée pour cet objectif. C’est dans le milieu de l’opération que la Monusco s’est enfin jointe.
Qu’à cela ne tienne, il faut quand même revenir sur ce ton dur Martin Kobler a usé pendant que tout le monde attend le début de la traque contre les FDLR. Le mardi 11 février dernier, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler a réitéré à Beni son appel aux rebelles ougandais des Forces démocratiques et alliés (ADF) à déposer volontairement leurs armes.
Il s’exprimait ainsi à la cérémonie d’hommage à Hamza Katsambya, agent congolais de la MONUSCO, abattu froidement début février dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.
Martin Kobler a assuré que cet assassinat ne va pas dissuader la mission onusienne à poursuivre son mandat consistant notamment à traquer des groupes armés dont les rebelles ougandais des ADF.
« Nous ne sommes pas ici pour combattre mais nous allons le faire s’il n’y a pas une solution pacifique », a averti le patron de la MONUSCO. La Mission de l’ONU en RDC apporte son appui « logistique et tactique » aux militaires congolais dans les opérations menées depuis le 16 janvier les ADF.
A notre connaissance, la Brigade n’a pas été envoyée pour assister les FARDC. Elle a obtenu un mandat offensif qui soit une première au monde.
Kobler ne devrait donc pas attendre une solution pacifique au moment où les FARDC sont en pleine forêt en train de traquer ces hors-la-loi.
Quelle solution pacifique devons-nous encore attendre ?
Que cache la Monusco en promouvant cette solution pacifique ?
Mais avant leur solution pacifique, les FARDC sont déjà engagées et la victoire semble déjà pointer à l’horizon.
ET Kobler d’ajouter, « en plus de l’appui logistique et tactique dans les opérations contre les ADF, une unité de la brigade d’intervention de la MONUSCO est en train d’opérer sur l’axe Mbau-Eringeti et le contingent népalais est engagé en appui aux FARDC sur l’axe Mbau-Kamango », avait affirmé le porte-parole militaire de la mission onusienne, le colonel Félix Basse au cours de la conférence de presse hebdomadaire à Kinshasa.
Après la défaite en novembre dernier de la rébellion du M23 au Nord-Kivu, au terme d’une offensive des FARDC appuyées par la MONUSCO, les autorités congolaises et les Nations Unies avaient annoncé leur détermination à neutraliser tous les groupes armés qui refusent de désarmer.
Les FARDC contrôlent les principaux bastions des ADF à Beni
De nouvelles proches du front de Beni, nous apprenons que les Forces armées de la RDC (FARDC) affirment contrôler tous les grands bastions des rebelles ougandais des ADF dans le territoire de Beni.
Le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu et de l’opération « Sukola1 » contre les groupes armés à Beni, le colonel Olivier Hamuli, l’a annoncé hier jeudi 13 février.
« Depuis qu’on a déclenché l’opération [Sukola] le 16 Janvier, nous pouvons dire que nous sommes déjà à trois quart de notre travail. D’autant plus que, les plus grands bastions [des ADF] entre autres le sanctuaire de Nadwi, le sanctuaire de Mwalika, Chuchubo, Makoyova 1 et 2 sont passés sous contrôle des FARDC avec succès », a affirmé le colonel Hamuli.
Le porte-parole de l’armée a également annoncé l’ouverture imminente de la route Mbau-Kamango, longue de 65 kilomètres et occupée encore en partie par les ADF.
« Ce qui importe pour l’opinion c’est de savoir que dans quelques heures nous allons ouvrir cet axe-là. Ça veut dire exactement que bientôt le trafic routier va reprendre sur l’axe Mbau-Kamango », a-t-il indiqué.
Le colonel a fait savoir qu’après l’ouverture de cette route, les militaires vont ratisser la zone pour permettre la reprise des activités. Interrogé sur le sort des otages retenus par les ADF, le porte-parole de l’armée a indiqué qu’il ferait le point à la fin de l’opération.
L’armée congolaise a lancé en janvier dernier l’opération « Sukola » [Nettoyez, en lingala] contre les groupes armés actifs à Beni dont les rebelles ougandais des ADF.
Ces derniers sont accusés d’exactions contre les populations civiles. Depuis 2010, ils auraient enlevé plus de 800 personnes.
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[L’Avenir]
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