Mardi 25 février 2014
Après avoir témoigné en faveur de Simbikangwa, l'ex-gendarme français, le colonel Michel Robardey, invective le FPR sur internet.
Le colonel Michel Robardey (aujourd'hui retraité) n'en avait, semble-t-il, pas assez dit à la barre, ce 11 février. Unique militaire français à avoir témoigné lors du procès de Pascal Simbikangwa, premier prévenu jugé dans l'Hexagone pour le génocide rwandais de 1994, l'ancien gendarme de 65 ans n'a pu s'empêcher de publier, le 16 février, sur le site internet de l'association France Turquoise (du nom de l'opération française au Rwanda, en 1994) un texte dans lequel il qualifie l'actuel gouvernement rwandais de "criminel et criminogène" et affirme que ce procès, pour lequel il a pourtant accepté de témoigner, "s'inscrit dans [une] logique de "génocide judiciaire" des Hutus".
La planification du génocide niée
Une posture peu surprenante pour cet ancien officier, qui avait découvert le pays des Mille Collines en 1990, en servant sous l'uniforme des Forces armées rwandaises.
En mission pour soutenir le régime de Juvénal Habyarimana, de 1990 à 1993, il a contribué à réorganiser la gendarmerie. Le colonel avait notamment dirigé une "enquête" sur les attentats perpétrés au Rwanda entre 1991 et 1992.
Selon lui, le Front patriotique rwandais (FPR), parti issu de la rébellion tutsie, qui devait mettre fin au génocide en prenant le pouvoir en juillet 1994, aurait été entièrement responsable de ces attaques. La terrible réputation qu'avait Pascal Simbikangwa à cette époque était aussi, a-t-il dit, "un montage politique du FPR".
Rentré en France en 1993, l'officier, qui n'a pas pris part à l'opération Turquoise, a toujours été constant dans sa défense du régime Habyarimana. En atteste sa collaboration récente avec l'historien d'extrême droite Bernard Lugan pour son dernier livre, Rwanda : un génocide en questions, paru en janvier aux éditions du Rocher, et dans lequel la planification du génocide de 1994 est ouvertement niée.
___
J.A
VERITAS
Après avoir témoigné en faveur de Simbikangwa, l'ex-gendarme français, le colonel Michel Robardey, invective le FPR sur internet.
Le colonel Michel Robardey (aujourd'hui retraité) n'en avait, semble-t-il, pas assez dit à la barre, ce 11 février. Unique militaire français à avoir témoigné lors du procès de Pascal Simbikangwa, premier prévenu jugé dans l'Hexagone pour le génocide rwandais de 1994, l'ancien gendarme de 65 ans n'a pu s'empêcher de publier, le 16 février, sur le site internet de l'association France Turquoise (du nom de l'opération française au Rwanda, en 1994) un texte dans lequel il qualifie l'actuel gouvernement rwandais de "criminel et criminogène" et affirme que ce procès, pour lequel il a pourtant accepté de témoigner, "s'inscrit dans [une] logique de "génocide judiciaire" des Hutus".
La planification du génocide niée
Une posture peu surprenante pour cet ancien officier, qui avait découvert le pays des Mille Collines en 1990, en servant sous l'uniforme des Forces armées rwandaises.
En mission pour soutenir le régime de Juvénal Habyarimana, de 1990 à 1993, il a contribué à réorganiser la gendarmerie. Le colonel avait notamment dirigé une "enquête" sur les attentats perpétrés au Rwanda entre 1991 et 1992.
Selon lui, le Front patriotique rwandais (FPR), parti issu de la rébellion tutsie, qui devait mettre fin au génocide en prenant le pouvoir en juillet 1994, aurait été entièrement responsable de ces attaques. La terrible réputation qu'avait Pascal Simbikangwa à cette époque était aussi, a-t-il dit, "un montage politique du FPR".
Rentré en France en 1993, l'officier, qui n'a pas pris part à l'opération Turquoise, a toujours été constant dans sa défense du régime Habyarimana. En atteste sa collaboration récente avec l'historien d'extrême droite Bernard Lugan pour son dernier livre, Rwanda : un génocide en questions, paru en janvier aux éditions du Rocher, et dans lequel la planification du génocide de 1994 est ouvertement niée.
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J.A
VERITAS
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