le 3 février 2014
Les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) viennent de faire savoir à la communauté internationale, par le biais de la Monusco, la fin de leur lutte armée contre le pouvoir en place à Kigali, leur disponibilité à se faire désarmer, démobiliser et rapatrier vers leur pays d’origine.
En principe, la renonciation de cette force négative à toute activité militaire et sa volonté de se réconcilier avec les autorités rwandaises, qui l’accusaient, depuis 1994, de vouloir les déstabiliser, devraient réjouir ces dernières.
Mais, contrairement aux attentes de la communauté internationale et des Congolais, victimes d’une épine qui leur colle au pied, voici deux semaines, le Rwanda a rejeté la main tendue de sa rébellion.
A en croire l’un des représentants de ce pays aux Nations Unies, les FDLR ne joueraient pas franc jeu et entretiendraient un agenda caché visant à endormir leur méfiance.
Par conséquent, il a demandé aux combattants de cette force négative accusé par ailleurs d’être des génocidaires, de rester en territoire congolais, loin de la frontière congolo-rwandaise.
Cette prise de position surprend et indigne, car elle est en flagrante contradiction avec les requêtes répétées du Rwanda en direction de la Monusco, demandant à cette dernière ainsi qu’au gouvernement congolais de tout faire pour la neutraliser.
Lorsque l’on revisite l’Accord du 23 mars 2009 entre le CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) des tristement célèbres généraux Laurent Nkunda et Bosco Ntaganda, on y trouve couché, noir sur blanc, tout un paragraphe exigeant de Kinshasa l’éradication des FDLR et le renvoi de leurs éléments au Rwanda.
A l’époque, ce mouvement rebelle avait justifié sa présence militaire au Nord-Kivu par l’impératif de combattre les FDLR et de les mettre hors d’état de nuire.
Dans les « Déclarations » de Nairobi signées séparément par le gouvernement congolais et les rebelles du M23, tout un chapitre faisait obligation à l’Etat congolais de tout faire pour mettre un terme définitif aux activités militaires des FDLR.
Même l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies faisaient étant de la nécessité d’éradiquer toutes les forces nationales et étrangères, dont les FDLR.
Bref, cette rébellion rwandaise était épinglé comme un facteur d’insécurité pour la Région des Grands Lacs, dans tous les accords de paix concernant la République Démocratique du Congo et les mouvements rebelles instrumentalisés par le Rwanda et l’Ouganda.
Kagame au pied du mur
On croit savoir que le refus du Rwanda de voir les FDLR ne plus exister comme rébellion armée découler la peur de perdre son fond de commerce.
Pendant deux décennies en effet, le pays de Paul Kagame a trouvé comme élément justificatif de ses safaris militaires à répétition en territoire congolais la présence de cette force négative, accusée à tort de nourrir l’ambition de vouloir renverser par les armes le régime en place.
Afin de convaincre la communauté internationale de la collusion entre Kinshasa et les FDLR, le Rwanda s’organisait pour leur faire parvenir des armes, des fonds et des soldats de son armée régulière afin d’asseoir la thèse de l’insécurité permanente à ses frontières.
De temps en temps, de faux éléments FDLR menaient de fausses attaques dans des collines inhabitées du Rwanda pour accuser Kinshasa de favoriser des massacres des civils rwandais, la destruction des infrastructures de base et le pillage des biens.
Paul Kagame et les siens savent que si les FDLR disparaissent, ils ne sauraient plus piller l’or, le diamant, la cassitérite, le coltan et d’autres minerais du sous-sol congolais d’où ils tirent d’importants dividendes pour leur économie nationale.
Si la paix durable revient à l’Est du Congo et que toutes les forces négatives sont démantelées, à l’image du M23, il faudra que Kigali change de discours et d’actions dans les dossiers relatifs à la sécurité dans les Grands Lacs. C’est ce pas là que Paul Kagame refuse de franchir.
Il appartient dès lors à la communauté internationale de prendre acte de la réponse rwandaise à l’offre des FDLR et de revisiter tous les mensonges débités par les maîtres de Kigali pour légaliser des crimes humains et économiques en RDC.
On n’oubliera pas de sitôt que pendant les élections de 2006, rwandaise campait encore à Rutshuru. C’est sur le tard que les autorités congolaises avaient découvert la supercherie, suite à l’aveu même de Kigali.
Afin de montrer sa bonne foi, l’armée nationale congolais devrait organiser rapidement le désarment, la démobilisation et le cantonnement de tous les éléments FDLR candidats au retour à la vie civile.
______
lephare
Kimp
Les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) viennent de faire savoir à la communauté internationale, par le biais de la Monusco, la fin de leur lutte armée contre le pouvoir en place à Kigali, leur disponibilité à se faire désarmer, démobiliser et rapatrier vers leur pays d’origine.
En principe, la renonciation de cette force négative à toute activité militaire et sa volonté de se réconcilier avec les autorités rwandaises, qui l’accusaient, depuis 1994, de vouloir les déstabiliser, devraient réjouir ces dernières.
Mais, contrairement aux attentes de la communauté internationale et des Congolais, victimes d’une épine qui leur colle au pied, voici deux semaines, le Rwanda a rejeté la main tendue de sa rébellion.
A en croire l’un des représentants de ce pays aux Nations Unies, les FDLR ne joueraient pas franc jeu et entretiendraient un agenda caché visant à endormir leur méfiance.
Par conséquent, il a demandé aux combattants de cette force négative accusé par ailleurs d’être des génocidaires, de rester en territoire congolais, loin de la frontière congolo-rwandaise.
Cette prise de position surprend et indigne, car elle est en flagrante contradiction avec les requêtes répétées du Rwanda en direction de la Monusco, demandant à cette dernière ainsi qu’au gouvernement congolais de tout faire pour la neutraliser.
Lorsque l’on revisite l’Accord du 23 mars 2009 entre le CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) des tristement célèbres généraux Laurent Nkunda et Bosco Ntaganda, on y trouve couché, noir sur blanc, tout un paragraphe exigeant de Kinshasa l’éradication des FDLR et le renvoi de leurs éléments au Rwanda.
A l’époque, ce mouvement rebelle avait justifié sa présence militaire au Nord-Kivu par l’impératif de combattre les FDLR et de les mettre hors d’état de nuire.
Dans les « Déclarations » de Nairobi signées séparément par le gouvernement congolais et les rebelles du M23, tout un chapitre faisait obligation à l’Etat congolais de tout faire pour mettre un terme définitif aux activités militaires des FDLR.
Même l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies faisaient étant de la nécessité d’éradiquer toutes les forces nationales et étrangères, dont les FDLR.
Bref, cette rébellion rwandaise était épinglé comme un facteur d’insécurité pour la Région des Grands Lacs, dans tous les accords de paix concernant la République Démocratique du Congo et les mouvements rebelles instrumentalisés par le Rwanda et l’Ouganda.
Kagame au pied du mur
On croit savoir que le refus du Rwanda de voir les FDLR ne plus exister comme rébellion armée découler la peur de perdre son fond de commerce.
Pendant deux décennies en effet, le pays de Paul Kagame a trouvé comme élément justificatif de ses safaris militaires à répétition en territoire congolais la présence de cette force négative, accusée à tort de nourrir l’ambition de vouloir renverser par les armes le régime en place.
Afin de convaincre la communauté internationale de la collusion entre Kinshasa et les FDLR, le Rwanda s’organisait pour leur faire parvenir des armes, des fonds et des soldats de son armée régulière afin d’asseoir la thèse de l’insécurité permanente à ses frontières.
De temps en temps, de faux éléments FDLR menaient de fausses attaques dans des collines inhabitées du Rwanda pour accuser Kinshasa de favoriser des massacres des civils rwandais, la destruction des infrastructures de base et le pillage des biens.
Paul Kagame et les siens savent que si les FDLR disparaissent, ils ne sauraient plus piller l’or, le diamant, la cassitérite, le coltan et d’autres minerais du sous-sol congolais d’où ils tirent d’importants dividendes pour leur économie nationale.
Si la paix durable revient à l’Est du Congo et que toutes les forces négatives sont démantelées, à l’image du M23, il faudra que Kigali change de discours et d’actions dans les dossiers relatifs à la sécurité dans les Grands Lacs. C’est ce pas là que Paul Kagame refuse de franchir.
Il appartient dès lors à la communauté internationale de prendre acte de la réponse rwandaise à l’offre des FDLR et de revisiter tous les mensonges débités par les maîtres de Kigali pour légaliser des crimes humains et économiques en RDC.
On n’oubliera pas de sitôt que pendant les élections de 2006, rwandaise campait encore à Rutshuru. C’est sur le tard que les autorités congolaises avaient découvert la supercherie, suite à l’aveu même de Kigali.
Afin de montrer sa bonne foi, l’armée nationale congolais devrait organiser rapidement le désarment, la démobilisation et le cantonnement de tous les éléments FDLR candidats au retour à la vie civile.
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lephare
Kimp
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