le 3 mars 2014
En appui aux FARDC
Les FARDC et la Monusco sont déterminées à tout mettre en œuvre afin d’assurer la protection aux populations civiles qui vivent encore sous les menaces des groupes armés.
C’est ce qui explique le bombardement d’une position des rebelles ougandais (ADF), à Saha Sitisa.
La traque des miliciens ADF dans la province du Nord-Kivu a pris un tournant décisif. La coalition «FARDC-MONUSCO» entend intensifier les opérations pour rétablir, de force, l’autorité de l’Etat dans toutes les localités de cette partie de la République.
L’aviation militaire des Nations unies a pilonné depuis, le samedi 1er mars, une position importante des rebelles ougandais ADF à Saha Sitisa, un village situé à cheval entre Nobili et Kikingi, dans le secteur de Beni-Mbau, à une soixantaine de kilomètres de Beni-ville (Nord-Kivu).
Selon la Monusco, l’objectif de ces bombardements est d’ouvrir un couloir pour permettre aux militaires congolais d’avancer vers le dernier bastion où se sont retranchés les rebelles Ougandais ADF.
A en croire les mêmes sources, cette position des ADF a subi d’importants dégâts, mais aucun bilan officiel n’a été rendu public.
Les rebelles ougandais qui s’opposent au désarmement volontaire se sont retranchés dans ce village depuis quelques jours, après la reprise par les FARDC, le 13 février dernier, de leurs grands bastions, notamment le sanctuaire de Mwalika, Chuchubo, Makoyova 1 et 2.
La voie ouverte à l’intensification des opérations conjointes « FARDC-Monusco » contre les ADF laisse néanmoins une dernière chance aux combattants de déposer volontairement les armes.
Dans un communiqué de presse de la Monusco publié le même samedi 1er mars, le chef de cette organisation, Martin Kobler, a lancé un appel en ce sens.
« J’exhorte les derniers combattants ADF à déposer les armes immédiatement et à se rendre dans les camps de la Monusco », a-t-il déclaré.
Plusieurs fois déjà, Martin Kobler a lancé le même appel à tous les groupes armés de désarmer.
« Nous ne voulons pas combattre, nous voulons plutôt la démobilisation et le désarmement volontaire des groupes armés », avait-il déclaré sur les antennes de la radio Okapi en janvier dernier, tout en soulignant l’obligation de recourir à la force, en cas de refus.
Parmi les chefs de ces miliciens, Martin Kobler avait, notamment, interpellé Cobra Matata, leader de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (Province Orientale) et Ntabo Ntaberizi, alias Cheka de Nduma Defense of Congo (NDC) opérant dans la province du Nord-Kivu.
Pour rappel, l’intervention de la Monusco s’inscrit dans le cadre du soutien global apporté aux FARDC depuis le début de l’opération Sukola 1 contre les rebelles ADF.
«Cette opération d’une grande précision nous permet de réaliser un objectif clair : mettre fin aux attaques récurrentes des ADF contre les populations civiles», a ajouté le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu.
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Pitshou Mulumba
Le Potentiel
En appui aux FARDC
Les FARDC et la Monusco sont déterminées à tout mettre en œuvre afin d’assurer la protection aux populations civiles qui vivent encore sous les menaces des groupes armés.
C’est ce qui explique le bombardement d’une position des rebelles ougandais (ADF), à Saha Sitisa.
La traque des miliciens ADF dans la province du Nord-Kivu a pris un tournant décisif. La coalition «FARDC-MONUSCO» entend intensifier les opérations pour rétablir, de force, l’autorité de l’Etat dans toutes les localités de cette partie de la République.
L’aviation militaire des Nations unies a pilonné depuis, le samedi 1er mars, une position importante des rebelles ougandais ADF à Saha Sitisa, un village situé à cheval entre Nobili et Kikingi, dans le secteur de Beni-Mbau, à une soixantaine de kilomètres de Beni-ville (Nord-Kivu).
Selon la Monusco, l’objectif de ces bombardements est d’ouvrir un couloir pour permettre aux militaires congolais d’avancer vers le dernier bastion où se sont retranchés les rebelles Ougandais ADF.
A en croire les mêmes sources, cette position des ADF a subi d’importants dégâts, mais aucun bilan officiel n’a été rendu public.
Les rebelles ougandais qui s’opposent au désarmement volontaire se sont retranchés dans ce village depuis quelques jours, après la reprise par les FARDC, le 13 février dernier, de leurs grands bastions, notamment le sanctuaire de Mwalika, Chuchubo, Makoyova 1 et 2.
La voie ouverte à l’intensification des opérations conjointes « FARDC-Monusco » contre les ADF laisse néanmoins une dernière chance aux combattants de déposer volontairement les armes.
Dans un communiqué de presse de la Monusco publié le même samedi 1er mars, le chef de cette organisation, Martin Kobler, a lancé un appel en ce sens.
« J’exhorte les derniers combattants ADF à déposer les armes immédiatement et à se rendre dans les camps de la Monusco », a-t-il déclaré.
Plusieurs fois déjà, Martin Kobler a lancé le même appel à tous les groupes armés de désarmer.
« Nous ne voulons pas combattre, nous voulons plutôt la démobilisation et le désarmement volontaire des groupes armés », avait-il déclaré sur les antennes de la radio Okapi en janvier dernier, tout en soulignant l’obligation de recourir à la force, en cas de refus.
Parmi les chefs de ces miliciens, Martin Kobler avait, notamment, interpellé Cobra Matata, leader de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (Province Orientale) et Ntabo Ntaberizi, alias Cheka de Nduma Defense of Congo (NDC) opérant dans la province du Nord-Kivu.
Pour rappel, l’intervention de la Monusco s’inscrit dans le cadre du soutien global apporté aux FARDC depuis le début de l’opération Sukola 1 contre les rebelles ADF.
«Cette opération d’une grande précision nous permet de réaliser un objectif clair : mettre fin aux attaques récurrentes des ADF contre les populations civiles», a ajouté le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu.
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Pitshou Mulumba
Le Potentiel
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