le 08/03/2014
Une vingtaine de notables de l'est de la République démocratique du Congo ont annoncé mardi la création d'un mouvement masculin de lutte pour les droits des femmes.
"Les droits de la femme n'intéressent pas seulement les mouvements féministes", écrivent ces hommes réunis au sein du mouvement V-Men Congo, sous le parrainage du Dr Denis Mukwege, célèbre gynécologue dont l'hôpital Panzi à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, vient en aide aux femmes victimes de violences sexuelles, véritable fléau en RDC.
"C'est un enjeu global, c'est notre humanité commune et le devenir de notre société qui est en jeu", ajoute le communiqué annonçant le lancement de leur action.
Le mouvement, lancé à a veille de la journée internationale des femmes veut éliminer "les discriminations et les attitudes misogynes qui font honte à notre humanité et minent les perspectives de développement durable".
"Brisons le silence, changeons les mentalités de nos fils et filles, de nos frères et soeurs, de nos pères et mères et mettons fin à l'impunité et aux violences sexuelles et basées sur le genre", ajoutent les V-Men.
Les V-Men sont une émanation du mouvement international de lutte contre les violences faites aux femmes V-Day ("Jour V"), dont la lettre V signifie tout à la fois "Victoire", "Vagin" et "Amoureux" ("Valentine" en anglais).
Pour la deuxième année consécutive, le gouvernement congolais a décidé de ne pas imprimer de pagne spécial à l'occasion de la journée du 8 mars pour les femmes fonctionnaires, qui avaient l'habitude de défiler dans la capitale vêtues de ce tissu prisé en Afrique centrale.
L'idée défendue par Geneviève Inagosi, ministre du Genre et de la Famille, est de délaisser les manifestations folkloriques qui avaient lieu habituellement à pareille date au profit d'actions de mobilisation et de réflexion autour de la défense des droits des femmes.
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AFP
Une vingtaine de notables de l'est de la République démocratique du Congo ont annoncé mardi la création d'un mouvement masculin de lutte pour les droits des femmes.
"Les droits de la femme n'intéressent pas seulement les mouvements féministes", écrivent ces hommes réunis au sein du mouvement V-Men Congo, sous le parrainage du Dr Denis Mukwege, célèbre gynécologue dont l'hôpital Panzi à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, vient en aide aux femmes victimes de violences sexuelles, véritable fléau en RDC.
"C'est un enjeu global, c'est notre humanité commune et le devenir de notre société qui est en jeu", ajoute le communiqué annonçant le lancement de leur action.
Le mouvement, lancé à a veille de la journée internationale des femmes veut éliminer "les discriminations et les attitudes misogynes qui font honte à notre humanité et minent les perspectives de développement durable".
"Brisons le silence, changeons les mentalités de nos fils et filles, de nos frères et soeurs, de nos pères et mères et mettons fin à l'impunité et aux violences sexuelles et basées sur le genre", ajoutent les V-Men.
Les V-Men sont une émanation du mouvement international de lutte contre les violences faites aux femmes V-Day ("Jour V"), dont la lettre V signifie tout à la fois "Victoire", "Vagin" et "Amoureux" ("Valentine" en anglais).
Pour la deuxième année consécutive, le gouvernement congolais a décidé de ne pas imprimer de pagne spécial à l'occasion de la journée du 8 mars pour les femmes fonctionnaires, qui avaient l'habitude de défiler dans la capitale vêtues de ce tissu prisé en Afrique centrale.
L'idée défendue par Geneviève Inagosi, ministre du Genre et de la Famille, est de délaisser les manifestations folkloriques qui avaient lieu habituellement à pareille date au profit d'actions de mobilisation et de réflexion autour de la défense des droits des femmes.
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AFP
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