le 31 mars, 2014
L’administrateur du territoire de Lodja est suspendu de ses fonctions et remplacé par le commissaire du district de Sankuru. Trois autres personnes mises à la disposition de la justice sont transférées à Mbuji-Mayi.
Pendant ce temps, le commandement de la police à Lodja change de mains. Ainsi en a décidé dimanche 30 mars à Lodja le conseil provincial de sécurité du Kasaï-Oriental, quatre jours après les troubles qui ont fait un mort, des blessés et plusieurs dégâts matériels dans cette cité.
Mardi 25 mars dernier, les affrontements entre les jeunes des quartiers Okita Ndeke et Lokenye avait fait un mort, trois blessés (deux policiers et l’administrateur du territoire) et entraîné la destruction de trente-quatre bâtiments.
Une dette contractée par un chauffeur de taxi-moto du quartier Lokenye auprès du leader de ceux d’Okita Ndeke serait à la base de ces incidents, qui ont duré deux jours.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’administrateur du territoire, Sylvain Kankolongo, est impliqué dans les troubles qui ont secoué la cité de Lodja du 25 au 26 mars.
Il est suspendu de ses fonctions, «jusqu’à nouvel ordre». En attendant, le commissaire de district de Sankuru qui se trouve à Lusambo est, rappelé à Lodja pour le remplacer.
Une autre mesure prise par le conseil provincial de sécurité porte sur la suspension de toutes les activités de deux mutualités: l’Union des ressortissants de Katako Kombe et de Lubefu (Unikalu) et la Notabilité rénovée de Lodja (Norelo).
Les présidents de ces deux mutualités sont en justice, où ils sont poursuivis pour leur implication dans les échauffourées du mardi dernier à Lodja.
Aucune réunion de ces mutualités ne peut se tenir. Selon les enquêteurs, ces mouvements véhiculent des messages qui ne favorisent pas la paix.
Le président des conducteurs de taxi-motos est aussi poursuivi pour avoir saisi une moto sans qualité ni droit, ce qui constitue le fait déclencheur de toute la tension, déclare le ministre provincial de l’Intérieur, Hippolyte Mutombo.
A cause des insuffisances dans le commandement de la police sur terrain, le commandant district de la police à Lodja «perd son poste », a indiqué, Hippolyte Mutombo, sans dévoilé le nom de son remplaçant.
L’administrateur, les deux leaders de mutualités et celui des motards, qui sont mis à la disposition de la justice, ont été transférés depuis dimanche à Mbuji-Mayi.
Les autres membres du conseil de sécurité sont rentrés sur Mbuji-Mayi. Tandis que le ministre provincial de l’Intérieur, les policiers venus de la capitale provinciale restent à Lodja pour le suivi de toutes ces mesures.
___________
radiookapi.net
L’administrateur du territoire de Lodja est suspendu de ses fonctions et remplacé par le commissaire du district de Sankuru. Trois autres personnes mises à la disposition de la justice sont transférées à Mbuji-Mayi.
Pendant ce temps, le commandement de la police à Lodja change de mains. Ainsi en a décidé dimanche 30 mars à Lodja le conseil provincial de sécurité du Kasaï-Oriental, quatre jours après les troubles qui ont fait un mort, des blessés et plusieurs dégâts matériels dans cette cité.
Mardi 25 mars dernier, les affrontements entre les jeunes des quartiers Okita Ndeke et Lokenye avait fait un mort, trois blessés (deux policiers et l’administrateur du territoire) et entraîné la destruction de trente-quatre bâtiments.
Une dette contractée par un chauffeur de taxi-moto du quartier Lokenye auprès du leader de ceux d’Okita Ndeke serait à la base de ces incidents, qui ont duré deux jours.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’administrateur du territoire, Sylvain Kankolongo, est impliqué dans les troubles qui ont secoué la cité de Lodja du 25 au 26 mars.
Il est suspendu de ses fonctions, «jusqu’à nouvel ordre». En attendant, le commissaire de district de Sankuru qui se trouve à Lusambo est, rappelé à Lodja pour le remplacer.
Une autre mesure prise par le conseil provincial de sécurité porte sur la suspension de toutes les activités de deux mutualités: l’Union des ressortissants de Katako Kombe et de Lubefu (Unikalu) et la Notabilité rénovée de Lodja (Norelo).
Les présidents de ces deux mutualités sont en justice, où ils sont poursuivis pour leur implication dans les échauffourées du mardi dernier à Lodja.
Aucune réunion de ces mutualités ne peut se tenir. Selon les enquêteurs, ces mouvements véhiculent des messages qui ne favorisent pas la paix.
Le président des conducteurs de taxi-motos est aussi poursuivi pour avoir saisi une moto sans qualité ni droit, ce qui constitue le fait déclencheur de toute la tension, déclare le ministre provincial de l’Intérieur, Hippolyte Mutombo.
A cause des insuffisances dans le commandement de la police sur terrain, le commandant district de la police à Lodja «perd son poste », a indiqué, Hippolyte Mutombo, sans dévoilé le nom de son remplaçant.
L’administrateur, les deux leaders de mutualités et celui des motards, qui sont mis à la disposition de la justice, ont été transférés depuis dimanche à Mbuji-Mayi.
Les autres membres du conseil de sécurité sont rentrés sur Mbuji-Mayi. Tandis que le ministre provincial de l’Intérieur, les policiers venus de la capitale provinciale restent à Lodja pour le suivi de toutes ces mesures.
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