mardi 8 avril 2014
En 2007, Tony Blair quitte le pouvoir après deux mandats réalisés à la tête de la Grande Bretagne comme premier ministre. À l’époque, il trônait non seulement sur des Britanniques, un peuple « européen » comme lui-même, réputé « civilisé » et jadis colonisateur, mais également sur le monde.
Mais depuis son départ du pouvoir, l’homme s’est reconverti. De son ancien rang de premier ministre, Paul Kagamé, qui est un « Noir » mais président imposé au Rwanda, un pays d’Afrique « Noire », le recrute – ici il reste à savoir qui a recruté qui - et le réduit, du moins d’après ce que la propagande officielle diffuse comme nouvelle, au niveau d’un simple « conseiller » et qui a consenti à se placer sous les ordres d’un président « noir » et à la présidence du Rwanda.
Par contre, la contradiction sur le terrain des Grands Lacs, par l’étendue de son conflit et les morts enregistrées en République Démocratique du Congo démentent la version officielle qui ferait passer Tony Blair pour ce qu’il n’est pas vis-à-vis de Paul Kagamé.
En effet, qui réellement dirige le Rwanda pour que cet État et la canaille placée à sa tête se payent le luxe de ne respecter aucune des règles dictées par les Institutions Internationales.
La réponse est évidente. Ce sont les Anglo-Saxons qui gèrent le Rwanda par Paul Kagamé interposé. Le contraire serait un gros mensonge. Et au-delà de tout qui se raconte, l’homme de la rue voudrait comprendre le fait que Paul Kagamé qui est, semble-t-il, un président élu démocratiquement, et d’un État qui se veut « souverain », siégea, avec le même Tony Blair, comme membres du Conseil d’Administration au sein de la Fondation Bill Clinton.
Ailleurs, sous d’autres cieux, la presse se serait indirectement intéressé pour savoir ce que faisait un président, qui se trouve encore en fonction, dans une institution à caractère privée et dont les intérêts entrent en collision avec ceux du Rwanda comme État. Mais au Rwanda et aux USA personne ne s’en offusque comme il sonne tout à fait normal
On peut continuer ainsi la série en évoquant d’autres faits qui démontrent que la France de François Hollande, - j’ai lu la recommandation d’Alain Juppé dans son papier « l’honneur de la France » -, ne saurait perdre de vue que dans son attaque contre Paul Kagamé elle apparait comme une nation affaiblit , qui se complait dans son rôle de supplétif et manifeste également une certaine appréhension de toiser les Anglo-saxons en face , qui se terrent derrière Paul Kagamé, et leur demander d’arrêter cette hypocrisie de faire attaquer la France par celui que Sassou Nguesso ,le président de la République du Congo-Brazzaville compare , et c’est dans le livre de Pierre Péan « Carnages , Les Guerres secrètes des Grandes Puissances en Afrique » , à un « paralytique [qui est] assis au pied du manguier [et qui] joue avec des feuilles vertes, [Et pour lui] , il y a quelqu’un dans l’arbre qui les lui a jetées. Sinon, il ne joue [rait] qu’avec des feuilles mortes » (Péan, 2010 :531).
Les Anglo-Saxons pousseraient-ils dans leur cynisme le pauvre Paul Kagamé vers la « faute », si on en suppose, et en ce vue de l’affaiblir de plus en plus car le risque de le voir s’amplifier est grand à l’instar de la grenouille qui désirait se faire aussi grosse que le bœuf. Ainsi, ils le conserveront comme un simple un jouet, à vrai dire pour ce qu’il est , qui en fait n’aurait d’autre salut que ce qu’ils en font déjà et de son utilité du moment dans les Grands Lacs, « utilité économique » que souligne Jupé et à laquelle la France adhère à la fois par son silence et son consentement.
La France actuelle, piégée par son alliance de toujours et son leadership atlantiste, se refuse de voir ce que pourtant Mitterrand a constaté et qu’il en a fait part au journaliste Georges-Marc Benamou qui le reproduisit dans son livre « Le Dernier Mitterrand ». : « La France ne le sait pas, [déclare le défunt socialiste Mitterrand], mais nous sommes en guerre avec l’Amérique, [….], une guerre permanente, […], une guerre économique, une guerre sans mort…. apparemment […] Ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, […] une guerre sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ». (Benamou, 2011 :). Et Mitterrand n’a été le seul à s’en apercevoir.
Bernard Debré le consigne également dans son livre« « Le Retour de Mwami, la vraie histoire des génocides rwandais » lorsqu’il se demande si il s’agissait « d’un nouvel épisode de l’affrontement entre Français […] et Anglais ? Va-t-on rejouer Fachoda ?
La réponse est complexe, bien sûr. L’affrontement entre francophones et anglophones est bien réel » (Debré, 1998 : 98,99).
Le fameux « Fuck Europe » de Victoria Nuland, la secrétaire d'Etat adjointe chargée de l'Europe et de l'Asie du gouvernement de Barack Obama exprime le peu de considération que témoignent les Anglo-Saxons à l’endroit de tous ceux qui ploient sous leur joug.
La France humiliée ne devrait sauver son honneur qu’en arrachant de de son puissant allié puissant le départ de Paula Kagamé de la tête du Rwanda. Ce qui aurait le mérité d’instaurer un nouvel ordre dans les Grands Lacs.
Mais des Congolais que nous sommes nous nous montrons assez disposés à assumer notre part de responsabilité dans ce combat de vie et de mort pour la République Démocratique du Congo. Nous comme peuple avons décidé d’en découdre militairement s’il le faut avec Paul Kagamé.
À lui et aux Français, le Russe Alexej Jedrichin-Wandam, donne ce conseil : « Il n’y a qu’une chose qui puisse être pire que l’hostilité avec les Anglo-Saxons: c’est l’amitié avec eux». .
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Mufoncol Tshiyoyo
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
En 2007, Tony Blair quitte le pouvoir après deux mandats réalisés à la tête de la Grande Bretagne comme premier ministre. À l’époque, il trônait non seulement sur des Britanniques, un peuple « européen » comme lui-même, réputé « civilisé » et jadis colonisateur, mais également sur le monde.
Mais depuis son départ du pouvoir, l’homme s’est reconverti. De son ancien rang de premier ministre, Paul Kagamé, qui est un « Noir » mais président imposé au Rwanda, un pays d’Afrique « Noire », le recrute – ici il reste à savoir qui a recruté qui - et le réduit, du moins d’après ce que la propagande officielle diffuse comme nouvelle, au niveau d’un simple « conseiller » et qui a consenti à se placer sous les ordres d’un président « noir » et à la présidence du Rwanda.
Par contre, la contradiction sur le terrain des Grands Lacs, par l’étendue de son conflit et les morts enregistrées en République Démocratique du Congo démentent la version officielle qui ferait passer Tony Blair pour ce qu’il n’est pas vis-à-vis de Paul Kagamé.
En effet, qui réellement dirige le Rwanda pour que cet État et la canaille placée à sa tête se payent le luxe de ne respecter aucune des règles dictées par les Institutions Internationales.
La réponse est évidente. Ce sont les Anglo-Saxons qui gèrent le Rwanda par Paul Kagamé interposé. Le contraire serait un gros mensonge. Et au-delà de tout qui se raconte, l’homme de la rue voudrait comprendre le fait que Paul Kagamé qui est, semble-t-il, un président élu démocratiquement, et d’un État qui se veut « souverain », siégea, avec le même Tony Blair, comme membres du Conseil d’Administration au sein de la Fondation Bill Clinton.
Ailleurs, sous d’autres cieux, la presse se serait indirectement intéressé pour savoir ce que faisait un président, qui se trouve encore en fonction, dans une institution à caractère privée et dont les intérêts entrent en collision avec ceux du Rwanda comme État. Mais au Rwanda et aux USA personne ne s’en offusque comme il sonne tout à fait normal
On peut continuer ainsi la série en évoquant d’autres faits qui démontrent que la France de François Hollande, - j’ai lu la recommandation d’Alain Juppé dans son papier « l’honneur de la France » -, ne saurait perdre de vue que dans son attaque contre Paul Kagamé elle apparait comme une nation affaiblit , qui se complait dans son rôle de supplétif et manifeste également une certaine appréhension de toiser les Anglo-saxons en face , qui se terrent derrière Paul Kagamé, et leur demander d’arrêter cette hypocrisie de faire attaquer la France par celui que Sassou Nguesso ,le président de la République du Congo-Brazzaville compare , et c’est dans le livre de Pierre Péan « Carnages , Les Guerres secrètes des Grandes Puissances en Afrique » , à un « paralytique [qui est] assis au pied du manguier [et qui] joue avec des feuilles vertes, [Et pour lui] , il y a quelqu’un dans l’arbre qui les lui a jetées. Sinon, il ne joue [rait] qu’avec des feuilles mortes » (Péan, 2010 :531).
Les Anglo-Saxons pousseraient-ils dans leur cynisme le pauvre Paul Kagamé vers la « faute », si on en suppose, et en ce vue de l’affaiblir de plus en plus car le risque de le voir s’amplifier est grand à l’instar de la grenouille qui désirait se faire aussi grosse que le bœuf. Ainsi, ils le conserveront comme un simple un jouet, à vrai dire pour ce qu’il est , qui en fait n’aurait d’autre salut que ce qu’ils en font déjà et de son utilité du moment dans les Grands Lacs, « utilité économique » que souligne Jupé et à laquelle la France adhère à la fois par son silence et son consentement.
La France actuelle, piégée par son alliance de toujours et son leadership atlantiste, se refuse de voir ce que pourtant Mitterrand a constaté et qu’il en a fait part au journaliste Georges-Marc Benamou qui le reproduisit dans son livre « Le Dernier Mitterrand ». : « La France ne le sait pas, [déclare le défunt socialiste Mitterrand], mais nous sommes en guerre avec l’Amérique, [….], une guerre permanente, […], une guerre économique, une guerre sans mort…. apparemment […] Ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, […] une guerre sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ». (Benamou, 2011 :). Et Mitterrand n’a été le seul à s’en apercevoir.
Bernard Debré le consigne également dans son livre« « Le Retour de Mwami, la vraie histoire des génocides rwandais » lorsqu’il se demande si il s’agissait « d’un nouvel épisode de l’affrontement entre Français […] et Anglais ? Va-t-on rejouer Fachoda ?
La réponse est complexe, bien sûr. L’affrontement entre francophones et anglophones est bien réel » (Debré, 1998 : 98,99).
Le fameux « Fuck Europe » de Victoria Nuland, la secrétaire d'Etat adjointe chargée de l'Europe et de l'Asie du gouvernement de Barack Obama exprime le peu de considération que témoignent les Anglo-Saxons à l’endroit de tous ceux qui ploient sous leur joug.
La France humiliée ne devrait sauver son honneur qu’en arrachant de de son puissant allié puissant le départ de Paula Kagamé de la tête du Rwanda. Ce qui aurait le mérité d’instaurer un nouvel ordre dans les Grands Lacs.
Mais des Congolais que nous sommes nous nous montrons assez disposés à assumer notre part de responsabilité dans ce combat de vie et de mort pour la République Démocratique du Congo. Nous comme peuple avons décidé d’en découdre militairement s’il le faut avec Paul Kagamé.
À lui et aux Français, le Russe Alexej Jedrichin-Wandam, donne ce conseil : « Il n’y a qu’une chose qui puisse être pire que l’hostilité avec les Anglo-Saxons: c’est l’amitié avec eux». .
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Mufoncol Tshiyoyo
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
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