le 8 avril 2014
Le décor d’un affrontement armé entre les Forces armées angolaises et les rebelles du FLEC se met en place dans le territoire de Tshela dans la province du Bas-Congo.
Sur place, la Société civile redoute un affrontement imminent entre les deux factions.
La société civile de Tshela, à plus de 200 km à l’Ouest de Matadi (Bas-Congo), dit craindre d’éventuels combats entre l’armée angolaise, positionnée dans l’enclave de Cabinda, et les rebelles angolais du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec), réfugiés en territoire congolais.
Selon un membre de cette structure, qui a requis l’anonymat, rapporte radio Okapi, les deux forces procèdent à un renforcement de leurs effectifs de part et d’autre de la frontière entre la RDC et l’Angola.
Il dit redouter les conséquences de tels combats. De son côté, l’administrateur du territoire de Tshela parle d’allégations mensongères ne reposant sur aucune preuve.
Selon la Société civile, des éléments du Flec seraient présents dans la forêt du groupement Mbemba, dans le territoire congolais de Tshela, et auraient même été vus par les villageois. Leur nombre se serait renforcé, selon cette structure.
De l’autre côté de la frontière, sur le territoire angolais, des éléments des Forces armées angolaises (FAA), nombre élevé, ont été vus avec un important matériel de guerre.
Les habitants de ce coin affirment même que les troupes angolaises effectuent souvent des patrouilles en territoire congolais, mais sans s’en prendre à la population.
La présence de ces troupes a plongé les habitants du groupement Mbemba dans la crainte d’une imminente incursion des forces angolaises en territoire congolais.
Ces gens craignent d’être poussés à se refugier dans les villages environnants. A ce jour, certains ne vont plus aux champs.
La Société civile de Tshela invite le gouvernement à prendre ses dispositions pour mettre fin à cette situation.
L’administrateur du territoire de Tshela, Charles Ilowa Nkoy, a affirmé de son côté qu’il s’agissait d’informations fantaisistes. Il a invité la population au calme, assurant que la RDC ne sert pas de base arrière à ces rebelles angolais.
Psychose à Tshela
En septembre dernier, des ONG des droits de l’homme basés au Bas-Congo avaient dénoncé l’insécurité entretenue par les rebelles du Front de libération de l’enclave de Cabinda, dans les forêts de Nganda Mbemba, dans le territoire de Tshela, à plus de 200 kilomètres à l’Ouest de Matadi, chef-lieu du Bas-Congo.
La population locale a dû déserter ses champs depuis près d’une semaine, selon les mêmes sources. Pour sa part, l’administrateur de Tshela avait parlé dans le temps d’une simple rumeur.
Selon ces ONG de droits de l’homme, les éléments du Front de libération de l’enclave de Cabinda occupaient la forêt de Mweze, à 45 kilomètres de la cité de Tshela.
L’état-major de ces combattants détiendrait, poursuivaient les mêmes sources, «une liste de personnes qui dénoncent souvent leur présence sur le sol congolais et chercheraient à les réprimer».
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Le Potentiel
Le décor d’un affrontement armé entre les Forces armées angolaises et les rebelles du FLEC se met en place dans le territoire de Tshela dans la province du Bas-Congo.
Sur place, la Société civile redoute un affrontement imminent entre les deux factions.
La société civile de Tshela, à plus de 200 km à l’Ouest de Matadi (Bas-Congo), dit craindre d’éventuels combats entre l’armée angolaise, positionnée dans l’enclave de Cabinda, et les rebelles angolais du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec), réfugiés en territoire congolais.
Selon un membre de cette structure, qui a requis l’anonymat, rapporte radio Okapi, les deux forces procèdent à un renforcement de leurs effectifs de part et d’autre de la frontière entre la RDC et l’Angola.
Il dit redouter les conséquences de tels combats. De son côté, l’administrateur du territoire de Tshela parle d’allégations mensongères ne reposant sur aucune preuve.
Selon la Société civile, des éléments du Flec seraient présents dans la forêt du groupement Mbemba, dans le territoire congolais de Tshela, et auraient même été vus par les villageois. Leur nombre se serait renforcé, selon cette structure.
De l’autre côté de la frontière, sur le territoire angolais, des éléments des Forces armées angolaises (FAA), nombre élevé, ont été vus avec un important matériel de guerre.
Les habitants de ce coin affirment même que les troupes angolaises effectuent souvent des patrouilles en territoire congolais, mais sans s’en prendre à la population.
La présence de ces troupes a plongé les habitants du groupement Mbemba dans la crainte d’une imminente incursion des forces angolaises en territoire congolais.
Ces gens craignent d’être poussés à se refugier dans les villages environnants. A ce jour, certains ne vont plus aux champs.
La Société civile de Tshela invite le gouvernement à prendre ses dispositions pour mettre fin à cette situation.
L’administrateur du territoire de Tshela, Charles Ilowa Nkoy, a affirmé de son côté qu’il s’agissait d’informations fantaisistes. Il a invité la population au calme, assurant que la RDC ne sert pas de base arrière à ces rebelles angolais.
Psychose à Tshela
En septembre dernier, des ONG des droits de l’homme basés au Bas-Congo avaient dénoncé l’insécurité entretenue par les rebelles du Front de libération de l’enclave de Cabinda, dans les forêts de Nganda Mbemba, dans le territoire de Tshela, à plus de 200 kilomètres à l’Ouest de Matadi, chef-lieu du Bas-Congo.
La population locale a dû déserter ses champs depuis près d’une semaine, selon les mêmes sources. Pour sa part, l’administrateur de Tshela avait parlé dans le temps d’une simple rumeur.
Selon ces ONG de droits de l’homme, les éléments du Front de libération de l’enclave de Cabinda occupaient la forêt de Mweze, à 45 kilomètres de la cité de Tshela.
L’état-major de ces combattants détiendrait, poursuivaient les mêmes sources, «une liste de personnes qui dénoncent souvent leur présence sur le sol congolais et chercheraient à les réprimer».
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Le Potentiel
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