18 avril 2014
Satellite du dictateur Sassou-Nguesso, Synergies et Développement de « l’Afrique » a prétendument organisé un déjeuner thématique sur l’attractivité du Congo, le 12 avril dernier, à la Maison de la Chimie dans le somptueux 7ème arrondissement parisien.
Ayant comme invité principal le sulfureux Alain Akouala, les organisateurs de ces agapes ont brillé par leur légèreté.
Décidément, le dictateur Sassou-Nguesso est contagieux. A l’image du directeur de la Chambre de Commerce de Pointe-Noire qui a organisé une conférence de presse dans un luxueux hôtel parisien !
Le Congo du dictateur finissant Sassou-Nguesso est classé 183ème sur 185 des pays où il est déconseillé d’investir. Les rapports économiques se suivent et se ressemblent.
Selon une enquête publiée annuellement par la Banque Mondiale, le Congo du dictateur Sassou-Nguesso est le pays le plus corrompu ; notre pays n’arrive pas à décoller dans ce classement où il se rapproche lamentablement de la République Centrafricaine ou du Tchad.
Le rapport de la Banque Mondiale pointe du doigt deux écueils majeurs pour ne pas investir au Congo: la corruption généralisée, et la fausse complexité administrative. Le système personnalisé des « services » décourage tout investisseur potentiel.
Au Congo du dictateur de l’Alima, pour investir, il faut identifier la bonne personne; avoir son numéro de portable; la connaître et savoir à quel moment il faut donner quelques CFA pour que les formalités avancent.
A beau dénoncer ces turpitudes, il y a encore, hélas, quelques hurluberlus qui détournent l’attention des congolais, en organisant des déjeuners entièrement financés par l’homme de Mpila.
Peut-on vraiment investir dans un pays dans lequel la sécurité juridique des entreprises et des personnes est foulée aux pieds ?
Peut-on investir dans un pays dans lequel le secteur bancaire est inexistant ?
Accessoirement, peut-on investir dans un pays dans lequel, pour obtenir un crédit (s’il existe), ou un micro-crédit, il faut connaître un politique, voire un membre de la famille d’Oyo ?
Au Congo du tyran Sassou-Nguesso, tous les investissements sont concentrés entre les mains de la famille « présidentielle ».
L’investissement au Congo est conçu comme une provocation par le dictateur Sassou-Nguesso et sa famille, et non comme une perspective de libération économique nationale.
Feu André Milongo dressait déjà le constat désastreux des investissements au Congo sous le régime du cobra royal.
Il est difficile, même avec un capital-risque d’investir au Congo. L’instabilité politique chronique est un facteur aggravant qui décourage d’investir au Congo.
Au ministère de l’économie et au Quai d’Orsay, lors des discussions qui restent off, le Congo est quasiment rayé de la carte des investisseurs. Même les Qataris hésitent à y construire la mosquée tant rêvée par le dictateur Sassou-Nguesso.
Alors, pour brouiller les pistes et claironner au près de l’opinion nationale en prétextant que le Congo reste attractif, le sanguinaire Sassou-Nguesso jette son dévolu sur la chaîne Africanews qui n’intéresse aucun congolais.
Vouée à promouvoir sa personne, sa famille et ses courtisans, pourquoi dépenser autant d’argent, alors que sa chaîne Téle Congo remplit parfaitement cette mission? C’est un doublon inutile, qui, une fois de plus, confirme la crétinisation de l’esprit de ce dictateur finissant.
Le seul secteur dans le quel les Congolais investissent et s’investissent est celui de l’informel.
Depuis des années, les Congolais agissent sans attendre quoi que ce soit du dictateur Sassou-Nguesso.
Incapables d’entreprendre et d’investir sans se faire racketter par le système mis en place par le dictateur Sassou-Nguesso, le Congo est l’un des rares pays au monde où les hommes politiques et la famille présidentielle investissent dans des secteurs qui auraient pu profiter au petit peuple: taxis, bus, kiosques, auberges, hôtels…
Nul ne peut investir au Congo sans la bénédiction de la famille présidentielle, ou sans laisser au passage un pourcentage à cette bande d’escrocs.
C’est pourquoi, à tous ceux qui ont eu la chance d’être en Europe, en Amérique, en Asie ou ailleurs, au lieu de subir l’humiliation du dictateur Sassou-Nguesso, formez-vous, pour relever demain le pays.
Le monde appartiendra demain à ceux qui, aujourd’hui, sauront renoncer à attendre quoi que ce soit de qui que ce soit.
A moins d’être Don Quichotte, c’est-à-dire de nier le Réel, investir dans une dictature est une gageure. Le dictateur Sassou-Nguesso ne mettra pas les pieds à l’étrier d’un Congolais pour l’aider à investir et à s’épanouir.
Il est temps de permettre aux Congolais d’innover, d’entreprendre, de prendre des risques, de créer, bref, de cesser d’étouffer dans l’œuf tout projet susceptible de libérer nos intelligences et nos énergies.
« Il n’est pas d’Etat sans liberté de créer et d’investir, il n’est pas de souveraineté sans liberté de décider ». Alors Sassou-Nguesso, il ne vous revient pas d’empêcher les Congolais d’investir. Ce qui est loin d’être le cas depuis l’instauration de la dictature au Congo.
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Congo-Liberty
Satellite du dictateur Sassou-Nguesso, Synergies et Développement de « l’Afrique » a prétendument organisé un déjeuner thématique sur l’attractivité du Congo, le 12 avril dernier, à la Maison de la Chimie dans le somptueux 7ème arrondissement parisien.
Ayant comme invité principal le sulfureux Alain Akouala, les organisateurs de ces agapes ont brillé par leur légèreté.
Décidément, le dictateur Sassou-Nguesso est contagieux. A l’image du directeur de la Chambre de Commerce de Pointe-Noire qui a organisé une conférence de presse dans un luxueux hôtel parisien !
Le Congo du dictateur finissant Sassou-Nguesso est classé 183ème sur 185 des pays où il est déconseillé d’investir. Les rapports économiques se suivent et se ressemblent.
Selon une enquête publiée annuellement par la Banque Mondiale, le Congo du dictateur Sassou-Nguesso est le pays le plus corrompu ; notre pays n’arrive pas à décoller dans ce classement où il se rapproche lamentablement de la République Centrafricaine ou du Tchad.
Le rapport de la Banque Mondiale pointe du doigt deux écueils majeurs pour ne pas investir au Congo: la corruption généralisée, et la fausse complexité administrative. Le système personnalisé des « services » décourage tout investisseur potentiel.
Au Congo du dictateur de l’Alima, pour investir, il faut identifier la bonne personne; avoir son numéro de portable; la connaître et savoir à quel moment il faut donner quelques CFA pour que les formalités avancent.
A beau dénoncer ces turpitudes, il y a encore, hélas, quelques hurluberlus qui détournent l’attention des congolais, en organisant des déjeuners entièrement financés par l’homme de Mpila.
Peut-on vraiment investir dans un pays dans lequel la sécurité juridique des entreprises et des personnes est foulée aux pieds ?
Peut-on investir dans un pays dans lequel le secteur bancaire est inexistant ?
Accessoirement, peut-on investir dans un pays dans lequel, pour obtenir un crédit (s’il existe), ou un micro-crédit, il faut connaître un politique, voire un membre de la famille d’Oyo ?
Au Congo du tyran Sassou-Nguesso, tous les investissements sont concentrés entre les mains de la famille « présidentielle ».
L’investissement au Congo est conçu comme une provocation par le dictateur Sassou-Nguesso et sa famille, et non comme une perspective de libération économique nationale.
Feu André Milongo dressait déjà le constat désastreux des investissements au Congo sous le régime du cobra royal.
Il est difficile, même avec un capital-risque d’investir au Congo. L’instabilité politique chronique est un facteur aggravant qui décourage d’investir au Congo.
Au ministère de l’économie et au Quai d’Orsay, lors des discussions qui restent off, le Congo est quasiment rayé de la carte des investisseurs. Même les Qataris hésitent à y construire la mosquée tant rêvée par le dictateur Sassou-Nguesso.
Alors, pour brouiller les pistes et claironner au près de l’opinion nationale en prétextant que le Congo reste attractif, le sanguinaire Sassou-Nguesso jette son dévolu sur la chaîne Africanews qui n’intéresse aucun congolais.
Vouée à promouvoir sa personne, sa famille et ses courtisans, pourquoi dépenser autant d’argent, alors que sa chaîne Téle Congo remplit parfaitement cette mission? C’est un doublon inutile, qui, une fois de plus, confirme la crétinisation de l’esprit de ce dictateur finissant.
Le seul secteur dans le quel les Congolais investissent et s’investissent est celui de l’informel.
Depuis des années, les Congolais agissent sans attendre quoi que ce soit du dictateur Sassou-Nguesso.
Incapables d’entreprendre et d’investir sans se faire racketter par le système mis en place par le dictateur Sassou-Nguesso, le Congo est l’un des rares pays au monde où les hommes politiques et la famille présidentielle investissent dans des secteurs qui auraient pu profiter au petit peuple: taxis, bus, kiosques, auberges, hôtels…
Nul ne peut investir au Congo sans la bénédiction de la famille présidentielle, ou sans laisser au passage un pourcentage à cette bande d’escrocs.
C’est pourquoi, à tous ceux qui ont eu la chance d’être en Europe, en Amérique, en Asie ou ailleurs, au lieu de subir l’humiliation du dictateur Sassou-Nguesso, formez-vous, pour relever demain le pays.
Le monde appartiendra demain à ceux qui, aujourd’hui, sauront renoncer à attendre quoi que ce soit de qui que ce soit.
A moins d’être Don Quichotte, c’est-à-dire de nier le Réel, investir dans une dictature est une gageure. Le dictateur Sassou-Nguesso ne mettra pas les pieds à l’étrier d’un Congolais pour l’aider à investir et à s’épanouir.
Il est temps de permettre aux Congolais d’innover, d’entreprendre, de prendre des risques, de créer, bref, de cesser d’étouffer dans l’œuf tout projet susceptible de libérer nos intelligences et nos énergies.
« Il n’est pas d’Etat sans liberté de créer et d’investir, il n’est pas de souveraineté sans liberté de décider ». Alors Sassou-Nguesso, il ne vous revient pas d’empêcher les Congolais d’investir. Ce qui est loin d’être le cas depuis l’instauration de la dictature au Congo.
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Congo-Liberty
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