dimanche 6 avril 2014
Copie à Monsieur Flory KABANGE NUMBI,
Procureur Général de la République.
Objet : La République Démocratique du Congo doit abroger la loi d’amnistie protégeant des auteurs des violations.
Madame la ministre,
Le 11 février 2014, l’imposteur et l’usurpateur à la tête de l’Etat congolais, Hyppolite joseph kanambe kabila, a promulgué la loi d’amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politique.
Cette amnistie couvre la période allant du 18 février 2006 au 20 décembre 2013 sous prétexte de réconciliation nationale. Afin de garantir l’impunité des responsables des violations commises, durant ce délai. Adoptée par les sénateurs et députés godillots illégitimes au parlement le 4 février dernier.
En ces moments peu glorieux de notre pays, pourquoi la Rd Congo estime que la meilleure façon de gérer un passé trouble est de le cacher ou de la nier ? Les seigneurs de guerre amnistiés et que deviennent leurs victimes ?
Madame la ministre,
Depuis 1996 et jusqu’à ce jour, le Congo démocratique est le triste théâtre de crimes graves répréhensibles par le droit international humanitaire au titre de crimes de guerre ou crimes contre l’humanité.
Les blessures se révèlent encore grandes ouvertes, mais malgré cela les autorités illégitimes imposent des lois d’amnistie, c’est pour oublier, or c’est le mal qu’on veut oublier, en général.
Si elles veulent effacer les mémoires, c’est forcément qu’elles se sont rendues coupables d’actes condamnables qui les couvrent de honte.
Vous n’êtes pas sans savoir que La voie de la réconciliation ne peut se faire que par l’application de la justice où les coupables seront punis et sanctionnés pour leurs méfaits. C’est la seule réponse pour mettre fin à l’impunité et la meilleure façon de panser les plaies des victimes.
Je pense que la réconciliation nationale en République démocratique du Congo ne peut s’établir que par un processus complexe en considération la nécessité d’établir la vérité sur les violations commises et de juger les responsables.
Madame la ministre,
L’impunité ne laisse pas présager des lendemains meilleurs puisqu’elle ouvre la porte aux violations les plus graves des droits humains. Elle couvre les trahisons et les crimes aberrants.
Il y a bientôt deux décennies, le secret d’Etat est la norme, et les victimes sont poussées hors de l’arène publique en tant que rappels gênant.
On peut en déduire que la voie est ouverte à l’impunité car, selon, les habitudes du pays, chaque mouvement insurrectionnel devrait s’attendre à l’adoption d’une loi d’amnistie particulière pour l’absolution des crimes de ses membres.
Ceux-ci ont fait de la violence un mode d’accession aisée au faîte de l’Etat. Quant aux victimes de guerre, longtemps n’ont eu ni voix ni parole propre.
La vérité, madame la ministre,
Le déni du droit à la justice des victimes et l’absence d’instruction sont manifestement contraire au droit international. En Rd Congo aucune instruction judiciaire exhaustive n’a été menée pour connaître la réalité des faits.
Puis-je aussi vous rappeler, au dialogue inter congolais à Sun city en Afrique sud de 2002 à 2003, les participants avaient trouvé le moyen de blanchir tous ceux qui avaient enrôlé des enfants dans l’armé, tué, torturé, violé, volé, pillé…en initiant une loi d’amnistie chargée de couvrir leurs méfaits.
Devrais-je vous rappeler, le 7 mai 2009, l’imposteur et l’usurpateur alias joseph kabila a signé et promulgué une loi d’amnistie.
Celle-ci s’applique à tous les congolais vivant en Rd Congo ou à l’étranger et couvre des faits de guerre et d’insurrections commis dans le nord et le sud Kivu de juin 2003 jusqu’à la date de promulgation.
Madame la ministre,
Prenons le cas de Bosco Ntanganda, sous mandat d’arrêt international depuis 2006 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le nord-est de la rd Congo en 2002-2003, notamment le recrutement d’enfants soldats, des meurtres, des viols, des faits d’esclavages sexuel, des pillages et des persécutions.
Après avoir servi comme chef d’état-major militaire du congrès national pour la défense du peuple CNDP, Ntanganda fini par être intégré dans l’armée congolaise en 2009, dans le cadre d’un accord de paix, et a été promu général. Ironie du sort, en 2012, Ntanganda a dirigé une mutinerie avant de se joindre à d’autres rebelles pour former un nouveau groupe armé, le M23.
Quelle honte ! dans un pays comme la nôtre où seuls ceux qui ont y recours aux armes s’en sortent avec des primes spéciales pour leurs actes criminels.
C’est absolument scandaleux, car cette loi votée par les parlementaires godillots sert à protéger les chefs de guerre, à couvrir leurs crimes. Mais rien n’est dit sur le sort de leurs victimes.
Le régime totalitaire en place, dont à la tête l’imposteur et l’usurpateur hyppolite kanambe kabila, président de la République très mal réélu emprisonne, assassine, empoisonne les paisibles citoyens et amnistie les assassins, brigands, chefs de guerres, pilleurs, violeurs… la place de génocidaire comme alias joseph kabila et autres criminels de guerre est en prison et non à la tête de l’Etat.
Bosco Ntanganda a été protégé par l’imposteur et l’usurpateur alias joseph kabila le sanguinaire, le criminel et le garant de l’impunité en Rd Congo. Pire encore, traître à la nation et qui dirige le grand Congo par défi.
Madame la ministre,
Cette loi d’amnistie ne peut pas profiter aux seigneurs de guerre et ignorés les détenus politiques qui sont toujours incarcérés pour motif politique, mais sous couvert de délit des droits commun, les opposants qui combattent sans violence et n’utilisent que leurs écrits, leur parole, pour contester. Ils sont donc automatiquement exclus de cette amnistie ?
Qu’on fait le pasteur Fernando kutino, Eugène Diomi Ndongala, Nono Lutula, Nelly twite et les présumés assassins de l’ancien président Laurent Désiré Kabila pour croupir en prison mouroir de Makala ?
Mais par contre, présentement, un nouveau feuilleton de blanchissement de criminels de guerre, plus précisément des membres de M23 est en train d’être écrit.
Madame la ministre,
Tant que les seigneurs de guerre pourront enlever, torturer, violer, enrôler des enfants de force dans l’armé, tuer des gens en sachant que leurs crimes resteront cachés et qu’on ne leur demandera pas des comptes pénalement, il ne sera pas possible de rompre le cercle vicieux de la violence.
Il est inacceptable que les responsables de la mort de plus de huit millions de congolais n’aient pas à répondre de leurs crimes. Il impératif d’abroger de toute urgence cette loi d’amnistie et de diligenter des enquêtes approfondies.
Recevez, madame la ministre, mes salutations navrées et indignées.
_______________
KIVUILA ANDRE
Copie à Monsieur Flory KABANGE NUMBI,
Procureur Général de la République.
Objet : La République Démocratique du Congo doit abroger la loi d’amnistie protégeant des auteurs des violations.
Madame la ministre,
Le 11 février 2014, l’imposteur et l’usurpateur à la tête de l’Etat congolais, Hyppolite joseph kanambe kabila, a promulgué la loi d’amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politique.
Cette amnistie couvre la période allant du 18 février 2006 au 20 décembre 2013 sous prétexte de réconciliation nationale. Afin de garantir l’impunité des responsables des violations commises, durant ce délai. Adoptée par les sénateurs et députés godillots illégitimes au parlement le 4 février dernier.
En ces moments peu glorieux de notre pays, pourquoi la Rd Congo estime que la meilleure façon de gérer un passé trouble est de le cacher ou de la nier ? Les seigneurs de guerre amnistiés et que deviennent leurs victimes ?
Madame la ministre,
Depuis 1996 et jusqu’à ce jour, le Congo démocratique est le triste théâtre de crimes graves répréhensibles par le droit international humanitaire au titre de crimes de guerre ou crimes contre l’humanité.
Les blessures se révèlent encore grandes ouvertes, mais malgré cela les autorités illégitimes imposent des lois d’amnistie, c’est pour oublier, or c’est le mal qu’on veut oublier, en général.
Si elles veulent effacer les mémoires, c’est forcément qu’elles se sont rendues coupables d’actes condamnables qui les couvrent de honte.
Vous n’êtes pas sans savoir que La voie de la réconciliation ne peut se faire que par l’application de la justice où les coupables seront punis et sanctionnés pour leurs méfaits. C’est la seule réponse pour mettre fin à l’impunité et la meilleure façon de panser les plaies des victimes.
Je pense que la réconciliation nationale en République démocratique du Congo ne peut s’établir que par un processus complexe en considération la nécessité d’établir la vérité sur les violations commises et de juger les responsables.
Madame la ministre,
L’impunité ne laisse pas présager des lendemains meilleurs puisqu’elle ouvre la porte aux violations les plus graves des droits humains. Elle couvre les trahisons et les crimes aberrants.
Il y a bientôt deux décennies, le secret d’Etat est la norme, et les victimes sont poussées hors de l’arène publique en tant que rappels gênant.
On peut en déduire que la voie est ouverte à l’impunité car, selon, les habitudes du pays, chaque mouvement insurrectionnel devrait s’attendre à l’adoption d’une loi d’amnistie particulière pour l’absolution des crimes de ses membres.
Ceux-ci ont fait de la violence un mode d’accession aisée au faîte de l’Etat. Quant aux victimes de guerre, longtemps n’ont eu ni voix ni parole propre.
La vérité, madame la ministre,
Le déni du droit à la justice des victimes et l’absence d’instruction sont manifestement contraire au droit international. En Rd Congo aucune instruction judiciaire exhaustive n’a été menée pour connaître la réalité des faits.
Puis-je aussi vous rappeler, au dialogue inter congolais à Sun city en Afrique sud de 2002 à 2003, les participants avaient trouvé le moyen de blanchir tous ceux qui avaient enrôlé des enfants dans l’armé, tué, torturé, violé, volé, pillé…en initiant une loi d’amnistie chargée de couvrir leurs méfaits.
Devrais-je vous rappeler, le 7 mai 2009, l’imposteur et l’usurpateur alias joseph kabila a signé et promulgué une loi d’amnistie.
Celle-ci s’applique à tous les congolais vivant en Rd Congo ou à l’étranger et couvre des faits de guerre et d’insurrections commis dans le nord et le sud Kivu de juin 2003 jusqu’à la date de promulgation.
Madame la ministre,
Prenons le cas de Bosco Ntanganda, sous mandat d’arrêt international depuis 2006 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le nord-est de la rd Congo en 2002-2003, notamment le recrutement d’enfants soldats, des meurtres, des viols, des faits d’esclavages sexuel, des pillages et des persécutions.
Après avoir servi comme chef d’état-major militaire du congrès national pour la défense du peuple CNDP, Ntanganda fini par être intégré dans l’armée congolaise en 2009, dans le cadre d’un accord de paix, et a été promu général. Ironie du sort, en 2012, Ntanganda a dirigé une mutinerie avant de se joindre à d’autres rebelles pour former un nouveau groupe armé, le M23.
Quelle honte ! dans un pays comme la nôtre où seuls ceux qui ont y recours aux armes s’en sortent avec des primes spéciales pour leurs actes criminels.
C’est absolument scandaleux, car cette loi votée par les parlementaires godillots sert à protéger les chefs de guerre, à couvrir leurs crimes. Mais rien n’est dit sur le sort de leurs victimes.
Le régime totalitaire en place, dont à la tête l’imposteur et l’usurpateur hyppolite kanambe kabila, président de la République très mal réélu emprisonne, assassine, empoisonne les paisibles citoyens et amnistie les assassins, brigands, chefs de guerres, pilleurs, violeurs… la place de génocidaire comme alias joseph kabila et autres criminels de guerre est en prison et non à la tête de l’Etat.
Bosco Ntanganda a été protégé par l’imposteur et l’usurpateur alias joseph kabila le sanguinaire, le criminel et le garant de l’impunité en Rd Congo. Pire encore, traître à la nation et qui dirige le grand Congo par défi.
Madame la ministre,
Cette loi d’amnistie ne peut pas profiter aux seigneurs de guerre et ignorés les détenus politiques qui sont toujours incarcérés pour motif politique, mais sous couvert de délit des droits commun, les opposants qui combattent sans violence et n’utilisent que leurs écrits, leur parole, pour contester. Ils sont donc automatiquement exclus de cette amnistie ?
Qu’on fait le pasteur Fernando kutino, Eugène Diomi Ndongala, Nono Lutula, Nelly twite et les présumés assassins de l’ancien président Laurent Désiré Kabila pour croupir en prison mouroir de Makala ?
Mais par contre, présentement, un nouveau feuilleton de blanchissement de criminels de guerre, plus précisément des membres de M23 est en train d’être écrit.
Madame la ministre,
Tant que les seigneurs de guerre pourront enlever, torturer, violer, enrôler des enfants de force dans l’armé, tuer des gens en sachant que leurs crimes resteront cachés et qu’on ne leur demandera pas des comptes pénalement, il ne sera pas possible de rompre le cercle vicieux de la violence.
Il est inacceptable que les responsables de la mort de plus de huit millions de congolais n’aient pas à répondre de leurs crimes. Il impératif d’abroger de toute urgence cette loi d’amnistie et de diligenter des enquêtes approfondies.
Recevez, madame la ministre, mes salutations navrées et indignées.
_______________
KIVUILA ANDRE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire