18/07/2014
Parc agro-industriel de
Bukanga-Lonzo au Bandundu
La problématique des investissements des provinces à travers certaines collectivités locales en Rdc semble se poser aujourd'hui avec autant d'attention en terme des expériences vécues bien que cela puisse paraître paradoxal vu l'ampleur des besoins pour la population congolaise en matière de nutrition.
Nombre d'exemples témoignent des échecs de nombreux projets ces dernières années. Nul n'ignore que dans les années 1970, le domaine agro-industriel pastoral de la Nsele (DAIPN) qui employait un bon nombre de cadres belges, chinois et congolais développa de grandes activités d'élevage de poulets et d'agriculture notamment une imposante culture d'ananas et autres produits agricoles.
Si le DAIPN a été relancé en 2013 par le gouvernement avec 15 millions de dollars américains sur base des ressources propres et sans oublier le concours d'un opérateur privé LT Group , le constat reste trop amer sur la durabilité des projets en Rdc. En terme d'attractivité des investissements les résultats sont négatifs à l'instar du DAIPN.
D'ailleurs les observateurs se sont interrogés sur la destination finale des 8 millions de dollars américains versés par la Banque Africaine de Développement en faveur de DAIPN puisqu' aucune activité de production n'a été réalisée. Somme toute nous avons affaire à une bande de voleurs de la république dont Joseph Kabila est le chef de la pègre.
Il est évident que tous ces projets sous la présidence de Joseph Kabila n'ont pas aujourd'hui et n'auront pas demain la capacité de générer des profits.
Certainement il est visible qu'un projet comme celui de Bukanga - Lonzo pouvant générer des emplois et des revenus ne peut être durable que si les congolais participent massivement aux circuits de consommation. Dans cette perspective c'est le marché intérieur qui restera l'un des éléments les plus déterminants de l'attractivité.
Malheureusement pour la Rdc le faible pouvoir d'achat de larges franges de la population n'augure pas de perspectives raisonnables de la durabilité de ce projet de Bukanga - Lonzo.
Le pouvoir actuel n'inspire aucune confiance dans le climat d'affaires. Nul n'ignore que l'investissement durable dépend du niveau qualitatif des institutions qui suivent et accompagnent de règles de jeu claires et transparentes.
Enfin Mr Joseph Kabila en jouant au" Renard qui passe " en inscrivant dans la durée son projet pilote doit se détromper.
Nous allons "finir le travail " avec lui s' il faut tordre son bras afin qu il dégage conformément à la constitution actuelle.Il y a un temps de réflexion et un temps d'action concrète. La Rdc n'est pas une monarchie.
___________________
Professeur Florent Kaniki.
© KongoTimes
Parc agro-industriel de
Bukanga-Lonzo au Bandundu La problématique des investissements des provinces à travers certaines collectivités locales en Rdc semble se poser aujourd'hui avec autant d'attention en terme
des expériences vécues bien que cela puisse paraître paradoxal vu l'ampleur des besoins pour la population congolaise en matière de nutrition. Nombre d'exemples témoignent des échecs de nombreux projets ces dernières années. Nul n'ignore que dans les années 1970, le domaine
agro-industriel pastoral de la Nsele (DAIPN) qui employait un bon nombre de cadres belges, chinois et congolais développa de grandes activités d'élevage de poulets et d'agriculture notamment une imposante culture d'ananas et autres produits agricoles. Si le DAIPN a été relancé en 2013 par le gouvernement avec 15 millions de dollars
américains sur base des ressources propres et sans oublier le concours d'un opérateur privé LT Group , le constat reste trop amer sur la durabilité des projets en Rdc. En terme d'attractivité des investissements les résultats sont négatifs à l'instar du DAIPN. D'ailleurs les observateurs se sont interrogés sur la destination finale
des 8 millions de dollars américains versés par la Banque Africaine de Développement en faveur de DAIPN puisqu' aucune activité de production n'a été réalisée. Somme toute nous avons affaire à une bande de voleurs de la république dont Joseph Kabila est le chef de la pègre. Il est évident que tous ces projets sous la présidence de Joseph Kabila n'ont pas aujourd'hui et n'auront pas demain la capacité de générer des profits.
Certainement il est visible qu'un projet comme celui de Bukanga - Lonzo pouvant générer des emplois et des revenus ne peut être durable que si les congolais participent massivement aux circuits de consommation. Dans cette perspective c'est le marché intérieur qui restera l'un des éléments les plus déterminants de l'attractivité.
Malheureusement pour la Rdc le faible pouvoir d'achat de larges franges de la population n'augure pas de perspectives raisonnables de la durabilité de ce projet de Bukanga - Lonzo.
Le pouvoir actuel n'inspire aucune confiance dans le climat d'affaires. Nul
n'ignore que l'investissement durable dépend du niveau qualitatif des institutions qui suivent et accompagnent de règles de jeu claires et transparentes. Enfin Mr Joseph Kabila en jouant au" Renard
qui passe " en inscrivant dans la durée son projet pilote doit se détromper. Nous allons "finir le travail " avec lui s' il faut tordre son bras afin qu il dégage conformément à la constitution actuelle.Il y a un temps de réflexion et un temps d'action concrète. La Rdc n'est pas une monarchie.
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Professeur Florent Kaniki.
© KongoTimes
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