04/08/20
Mouammar KADHAFI - Le Soldat de l'Afrique
Un pays sans Etat. Ou presque pour être un tantinet optimiste. Un pays où les milices rivales dictent leur loi. Ou plus exactement mettent la dernière pelletée de terre sur le cercueil de ce qui restait encore des oripeaux de l’Etat libyen.
A l’image de ces scènes d’apocalypse où dans Tripoli les flammes renseignent que c’est tout un pays qui brûle. A l’instar de Benghazi -deuxième ville du pays- où la confusion le dispute à l’horreur.
Pourquoi dans ces conditions chaotiques ne pas se poser la question. La seule que le bon sens inspire : à quoi aura servi le lynchage jusqu’à la liquidation du colonel Kadhafi ?
Valait-il la peine de débarrasser les Libyens d’une dictature pour leur laisser un non Etat ?
Valait-il mieux guérir la Libye du choléra pour lui inoculer le virus du Sida ?
A moins d’avoir considéré Mouammar Kadhafi comme le mal absolu, l’agonie de la Libye a de quoi faire regretter la chute du dictateur libyen.
D’autant que ceux qui étaient à la manœuvre lors de la croisade anti-Kadhafi ne trouvent pas mieux que de se retirer de l’enfer libyen et de laisser ce pays livré à lui-même !
Avocat et fin admirateur de la "résistance " libyenne, le philosophe français Bernard Henri Lévy -BHL- se fait discret. Lui qui se vantait d’avoir amené le Président Sarkozy à intervenir en Libye. Au nom de la démocratie et des droits de l’homme.
Depuis, le sanguinaire Kadhafi a été mis hors d’état de nuire. Une élimination qui a sonné le glas du pays. Une descente aux enfers à huis clos !
Pauvres Libyens !
Ils espéraient avoir troqué la dictature kadhafienne contre la démocratie, ils ont pire. Le rêve tourne au cauchemar.
Le drame libyen, comme tant d’autres tragédies du genre sur le Continent, a au moins le mérite d’administrer une leçon magistrale à ceux des Africains qui croient béatement au " copier coller " démocratique. Ce n’est pas tout.
La Libye esseulée dans son martyr est aussi une leçon pour tous ceux qui, en Afrique, croient que les engagements militaires et autres interventions extérieurs procèdent uniquement de bons sentiments.
___________
[José NAWEJ]
© KongoTimes
Mouammar KADHAFI - Le Soldat de l'Afrique
Un pays sans Etat. Ou presque pour être un tantinet optimiste. Un pays où les milices rivales dictent leur loi. Ou plus exactement mettent la dernière pelletée de terre sur le cercueil de ce qui restait encore des oripeaux de l’Etat libyen.
A l’image de ces scènes d’apocalypse où dans Tripoli les flammes renseignent que c’est tout un pays qui brûle. A l’instar de Benghazi -deuxième ville du pays- où la confusion le dispute à l’horreur.
Pourquoi dans ces conditions chaotiques ne pas se poser la question. La seule que le bon sens inspire : à quoi aura servi le lynchage jusqu’à la liquidation du colonel Kadhafi ?
Valait-il la peine de débarrasser les Libyens d’une dictature pour leur laisser un non Etat ?
Valait-il mieux guérir la Libye du choléra pour lui inoculer le virus du Sida ?
A moins d’avoir considéré Mouammar Kadhafi comme le mal absolu, l’agonie de la Libye a de quoi faire regretter la chute du dictateur libyen.
D’autant que ceux qui étaient à la manœuvre lors de la croisade anti-Kadhafi ne trouvent pas mieux que de se retirer de l’enfer libyen et de laisser ce pays livré à lui-même !
Avocat et fin admirateur de la "résistance " libyenne, le philosophe français Bernard Henri Lévy -BHL- se fait discret. Lui qui se vantait d’avoir amené le Président Sarkozy à intervenir en Libye. Au nom de la démocratie et des droits de l’homme.
Depuis, le sanguinaire Kadhafi a été mis hors d’état de nuire. Une élimination qui a sonné le glas du pays. Une descente aux enfers à huis clos !
Pauvres Libyens !
Ils espéraient avoir troqué la dictature kadhafienne contre la démocratie, ils ont pire. Le rêve tourne au cauchemar.
Le drame libyen, comme tant d’autres tragédies du genre sur le Continent, a au moins le mérite d’administrer une leçon magistrale à ceux des Africains qui croient béatement au " copier coller " démocratique. Ce n’est pas tout.
La Libye esseulée dans son martyr est aussi une leçon pour tous ceux qui, en Afrique, croient que les engagements militaires et autres interventions extérieurs procèdent uniquement de bons sentiments.
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[José NAWEJ]
© KongoTimes
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