le 11-08-2014
Le président de RDC, "Joseph Kabila" et le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le 4 août à Washington.REUTERS/Yuri Gripas
Le séjour du président congolais Joseph Kabila à Washington pour le sommet Etats-Unis Afrique a été marqué, le 6 août, par un incident. Un activiste américain d'origine congolaise a été violemment agressé par plusieurs hommes de la garde rapprochée du président Kabila.
L’affaire est prise très au sérieux par le département d’Etat américain qui souhaite poursuivre les coupables.
C'est une journée que Jacques Miango n’est pas prêt d’oublier. Ce père de famille de 45 ans, employé au département des investigations de l’Etat du Maryland est aussi un opposant déclaré au président Kabila.
Ce jour là, avec trois amis, il quitte sa ville de Baltimore pour Washington où se tient le sommet Afrique-Etats-Unis.
Arrivé à l’hôtel Capella qui accueille la délégation congolaise, Jacques Miango et ses amis sortent de leurs véhicules, pancartes à la main à l'arrivée du convoi présidentiel.
Pendant plusieurs minutes ils scandent des slogans, chantent et interpellent le président congolais. Une dizaine d’hommes de la garde rapprochée de Joseph Kabila s'en prend alors aux manifestants.
Violemment frappé
Une partie de la scène, filmée, a été diffusée sur le réseau YouTube. Violemment frappé Jacques Miango finit par se relever sans l’aide des policiers américains qui pourtant ont assisté à toute la scène.
Jacques Miango affirme avoir perdu 6 dents, souffrir de contusions et de plusieurs hématomes.
La porte-parole du département américain, Marie Harf, parle d’un incident inacceptable. Les Etats-Unis réclament dès lors la levée de l'immunité de l’ensemble des gardes ayant participé à ce passage à tabac.
Il est toutefois peu probable, selon la porte-parole, que ces individus soient inculpés, dans la mesure où ils ont quitté le territoire américain.
Le président de RDC, "Joseph Kabila" et le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le 4 août à Washington.REUTERS/Yuri Gripas
Le séjour du président congolais Joseph Kabila à Washington pour le sommet Etats-Unis Afrique a été marqué, le 6 août, par un incident. Un activiste américain d'origine congolaise a été violemment agressé par plusieurs hommes de la garde rapprochée du président Kabila.
L’affaire est prise très au sérieux par le département d’Etat américain qui souhaite poursuivre les coupables.
C'est une journée que Jacques Miango n’est pas prêt d’oublier. Ce père de famille de 45 ans, employé au département des investigations de l’Etat du Maryland est aussi un opposant déclaré au président Kabila.
Ce jour là, avec trois amis, il quitte sa ville de Baltimore pour Washington où se tient le sommet Afrique-Etats-Unis.
Arrivé à l’hôtel Capella qui accueille la délégation congolaise, Jacques Miango et ses amis sortent de leurs véhicules, pancartes à la main à l'arrivée du convoi présidentiel.
Pendant plusieurs minutes ils scandent des slogans, chantent et interpellent le président congolais. Une dizaine d’hommes de la garde rapprochée de Joseph Kabila s'en prend alors aux manifestants.
Violemment frappé
Une partie de la scène, filmée, a été diffusée sur le réseau YouTube. Violemment frappé Jacques Miango finit par se relever sans l’aide des policiers américains qui pourtant ont assisté à toute la scène.
Jacques Miango affirme avoir perdu 6 dents, souffrir de contusions et de plusieurs hématomes.
La porte-parole du département américain, Marie Harf, parle d’un incident inacceptable. Les Etats-Unis réclament dès lors la levée de l'immunité de l’ensemble des gardes ayant participé à ce passage à tabac.
Il est toutefois peu probable, selon la porte-parole, que ces individus soient inculpés, dans la mesure où ils ont quitté le territoire américain.
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