19/10/2014
Refoules de Brazzaville - Sur l’avenue Kabambare du côté du stade du 24 novembre, Kinshasa
Sur l’avenue Kabambare du côté du stade du 24 novembre, jonche un groupe de sans abri, qui vit dans un environnement pollué sans eau potable, ni toilette avec risque de l’apparition d’une épidémie au cœur même de Kinshasa au vu et au su des autorités provinciales.
La nuit, la prostitution de mineurs tout comme des femmes âgées est monnaie courante sur l’axe de la commune de Kinshasa, où même le sous Ciat est implanté. Comme si le ridicule ne tue pas, les familles parsemées le long de l’avenue qui ont pris en otage l’extérieur du stade du 24 novembre croient vivre sur un territoire conquis où chaque matin, les femmes se disputent pour qui, va tomber entre ses bras. De tels comportements frisent les consciences humaines.
Ceci nous pousse à nous interroger sur la responsabilité des autorités provinciales qui tolèrent un nouveau camping au cœur de Kinshasa.
Pendant que la situation était chaude, ces refoulés ont été momentanément localisés dans l’enceinte de la commune de Kinshasa. Cependant, le gouvernement central, y compris provincial ont pris des mesures pour évacuer ces compatriotes dans leurs provinces respectives et d’autres ont été déployés dans la commune de Maluku, en attendant les dispositions finales.
Curieusement, sur l’avenue Kabambare du côté du stade du 24 novembre, jonche un groupe de sans abri. Ils sont de centaines à se masser le long de la route Kabambare, comme le témoigne l’illustration ci-haut.
Contre mur, ces sans abri ont posté leurs bâches contre toute attente des intempéries en ces mois pluvieux. Les bébés naissent dans cet environnement, les maladies enregistrées, autant de cas sociaux à prendre à bras le corps.
Outre cela, ce groupe vit dans un environnement pollué sans eau potable, ni toilette avec risque de l’apparition d’une épidémie au cœur même de Kinshasa au vu et au su des autorités provinciales qui passent et repassent sur cette avenue qui relie les trois communes, à savoir Lingwala, Kinshasa et Barumbu.
Ces sont des familles entières qui y viennent et qui développement des pratiques qui frisent les consciences humaines, à savoir la mendicité des petites filles et petits garçons à l’âge mineur qui prennent en otage les passants et usagers de véhicules pour quémander les sous.
Outre la mendicité, c’est le vole qui se développe à cet endroit avec tout le risque de perdre les portables ou porte monnaies car, envahis par les petits enfants qui distraient les passants.
C’est la nuit où les consciences humaines sont choquées et interpellées. La prostitution de mineurs tout comme des femmes âgées est monnaie courante sur l’axe de la commune de Kinshasa, où même le sous Ciat est implanté. C’est médusant de vivre ce phénomène au vu et su des autorités municipales et policières de cette entité administrative.
Comme si le ridicule ne tue pas, les familles parsemées le long de l’avenue qui ont pris en otage l’extérieur du stade du 24 novembre croient vivre sur un territoire conquis où chaque matin, les femmes se disputent pour qui, va tomber entre ses bras. De tels comportements frisent les consciences humaines.
Ceci nous pousse à nous interroger sur la responsabilité des autorités provinciales qui tolèrent un nouveau camping au cœur de Kinshasa.
Par ailleurs, qu’attend les ministères ayant en charge ces cas sociaux pour éviter le pire ? Car, le viol, vole, mendicité, prostitution des mineurs, pollution de l’environnement, promiscuité sont les maux qui risquent de créer des précédents dans cette entité administrative.
Où sont les autorités provinciales de Kinshasa face à ce phénomène le long de l’avenue Kabambare ?
Qu’attendent-elles pour les déployer dans leurs milieux naturels ? Ces questions valent d’être répondues, question d’éviter le pire.
___________________
[Pius Romain Rolland]
© KongoTimes
Refoules de Brazzaville - Sur l’avenue Kabambare du côté du stade du 24 novembre, Kinshasa
Sur l’avenue Kabambare du côté du stade du 24 novembre, jonche un groupe de sans abri, qui vit dans un environnement pollué sans eau potable, ni toilette avec risque de l’apparition d’une épidémie au cœur même de Kinshasa au vu et au su des autorités provinciales.
La nuit, la prostitution de mineurs tout comme des femmes âgées est monnaie courante sur l’axe de la commune de Kinshasa, où même le sous Ciat est implanté. Comme si le ridicule ne tue pas, les familles parsemées le long de l’avenue qui ont pris en otage l’extérieur du stade du 24 novembre croient vivre sur un territoire conquis où chaque matin, les femmes se disputent pour qui, va tomber entre ses bras. De tels comportements frisent les consciences humaines.
Ceci nous pousse à nous interroger sur la responsabilité des autorités provinciales qui tolèrent un nouveau camping au cœur de Kinshasa.
Pendant que la situation était chaude, ces refoulés ont été momentanément localisés dans l’enceinte de la commune de Kinshasa. Cependant, le gouvernement central, y compris provincial ont pris des mesures pour évacuer ces compatriotes dans leurs provinces respectives et d’autres ont été déployés dans la commune de Maluku, en attendant les dispositions finales.
Curieusement, sur l’avenue Kabambare du côté du stade du 24 novembre, jonche un groupe de sans abri. Ils sont de centaines à se masser le long de la route Kabambare, comme le témoigne l’illustration ci-haut.
Contre mur, ces sans abri ont posté leurs bâches contre toute attente des intempéries en ces mois pluvieux. Les bébés naissent dans cet environnement, les maladies enregistrées, autant de cas sociaux à prendre à bras le corps.
Outre cela, ce groupe vit dans un environnement pollué sans eau potable, ni toilette avec risque de l’apparition d’une épidémie au cœur même de Kinshasa au vu et au su des autorités provinciales qui passent et repassent sur cette avenue qui relie les trois communes, à savoir Lingwala, Kinshasa et Barumbu.
Ces sont des familles entières qui y viennent et qui développement des pratiques qui frisent les consciences humaines, à savoir la mendicité des petites filles et petits garçons à l’âge mineur qui prennent en otage les passants et usagers de véhicules pour quémander les sous.
Outre la mendicité, c’est le vole qui se développe à cet endroit avec tout le risque de perdre les portables ou porte monnaies car, envahis par les petits enfants qui distraient les passants.
C’est la nuit où les consciences humaines sont choquées et interpellées. La prostitution de mineurs tout comme des femmes âgées est monnaie courante sur l’axe de la commune de Kinshasa, où même le sous Ciat est implanté. C’est médusant de vivre ce phénomène au vu et su des autorités municipales et policières de cette entité administrative.
Comme si le ridicule ne tue pas, les familles parsemées le long de l’avenue qui ont pris en otage l’extérieur du stade du 24 novembre croient vivre sur un territoire conquis où chaque matin, les femmes se disputent pour qui, va tomber entre ses bras. De tels comportements frisent les consciences humaines.
Ceci nous pousse à nous interroger sur la responsabilité des autorités provinciales qui tolèrent un nouveau camping au cœur de Kinshasa.
Par ailleurs, qu’attend les ministères ayant en charge ces cas sociaux pour éviter le pire ? Car, le viol, vole, mendicité, prostitution des mineurs, pollution de l’environnement, promiscuité sont les maux qui risquent de créer des précédents dans cette entité administrative.
Où sont les autorités provinciales de Kinshasa face à ce phénomène le long de l’avenue Kabambare ?
Qu’attendent-elles pour les déployer dans leurs milieux naturels ? Ces questions valent d’être répondues, question d’éviter le pire.
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[Pius Romain Rolland]
© KongoTimes
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