le 23-10-2014
Des centaines de Congolais ont protesté mercredi 22 octobre à Beni contre l’inaction de la mission des Nations unies au Congo.REUTERS/Kenny Katombe
La situation est de nouveau particulièrement tendue dans la zone de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Mercredi 22 octobre, pour la troisième journée consécutive, des centaines de Congolais ont protesté contre l’inaction de la mission des Nations unies au Congo (Monusco), incapable de les protéger contre les massacres des derniers jours qui ont fait 80 morts.
La tension est montée d'un cran, après la mort de deux jeunes, tués par balles mercredi matin, selon la Société civile, à la suite de l'intervention de l'armée congolaise pour empêcher le caillassage d'une patrouille de la Monusco.
Jusqu’à la tombée de la nuit, les manifestants ont crié leur colère. Toute la journée, des centaines d’habitants de Beni mais aussi des localités alentour sont descendus dans les rues. Pneus brûlés, barricades, slogans anti-Monusco, la tension est montée d’un cran en fin de matinée quand plusieurs centaines de manifestants ont tenté de prendre d’assaut l’une des bases des Casques bleus, située à une quinzaine de kilomètres au nord de Beni.
Armés de pierres et pour certains de flèches, les manifestants ont réussi à forcer le portail et à entrer dans la base avant que la Monusco, la police et l’armée ne les dispersent à force de tirs en l’air.
Selon la Société civile, neuf personnes ont été blessées dans la bousculade provoquée, dont une par balle.
Sur des pancartes en bois, les manifestants appelaient les Casques bleus à partir. Ils les accusent de ne jamais se déplacer la nuit lorsqu’il y a une attaque et donc de n’avoir rien fait pour les protéger et empêcher les massacres de ces derniers jours.
Le chef de la mission de l’ONU au Congo, Martin Kobler a tenté d’appeler au calme. Il a demandé aux manifestants de ne pas utiliser la Monusco comme bouc-émissaire, mais au contraire, de l’aider à remplir sa mission en la laissant patrouiller. Martin Kobler a promis de se rendre à Beni jeudi 23 octobre.
Des centaines de Congolais ont protesté mercredi 22 octobre à Beni contre l’inaction de la mission des Nations unies au Congo.REUTERS/Kenny Katombe
La situation est de nouveau particulièrement tendue dans la zone de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Mercredi 22 octobre, pour la troisième journée consécutive, des centaines de Congolais ont protesté contre l’inaction de la mission des Nations unies au Congo (Monusco), incapable de les protéger contre les massacres des derniers jours qui ont fait 80 morts.
La tension est montée d'un cran, après la mort de deux jeunes, tués par balles mercredi matin, selon la Société civile, à la suite de l'intervention de l'armée congolaise pour empêcher le caillassage d'une patrouille de la Monusco.
Jusqu’à la tombée de la nuit, les manifestants ont crié leur colère. Toute la journée, des centaines d’habitants de Beni mais aussi des localités alentour sont descendus dans les rues. Pneus brûlés, barricades, slogans anti-Monusco, la tension est montée d’un cran en fin de matinée quand plusieurs centaines de manifestants ont tenté de prendre d’assaut l’une des bases des Casques bleus, située à une quinzaine de kilomètres au nord de Beni.
Armés de pierres et pour certains de flèches, les manifestants ont réussi à forcer le portail et à entrer dans la base avant que la Monusco, la police et l’armée ne les dispersent à force de tirs en l’air.
Selon la Société civile, neuf personnes ont été blessées dans la bousculade provoquée, dont une par balle.
Sur des pancartes en bois, les manifestants appelaient les Casques bleus à partir. Ils les accusent de ne jamais se déplacer la nuit lorsqu’il y a une attaque et donc de n’avoir rien fait pour les protéger et empêcher les massacres de ces derniers jours.
Le chef de la mission de l’ONU au Congo, Martin Kobler a tenté d’appeler au calme. Il a demandé aux manifestants de ne pas utiliser la Monusco comme bouc-émissaire, mais au contraire, de l’aider à remplir sa mission en la laissant patrouiller. Martin Kobler a promis de se rendre à Beni jeudi 23 octobre.
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