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Dès l’assassinat du général Mamadou Ndala Moustapha le 2 janvier 2014 sur la route de l’aéroport de Beni, le Président de l’APARECO, Monsieur Honoré Ngbanda Nzambo avait instruit tous les réseaux de la résistance au sein de l’Armée et de la Police de mener des recherches pour clarifier les circonstances de ce crime crapuleux qui vient d’allonger la longue liste d’assassinats politiques dont «Joseph Kabila» et Paul Kagamé se sont rendus champions dans l’histoire de la République Démocratique du Congo.
Aujourd’hui donc, L’APARECO est en mesure de vous présenter les premiers résultats d’une enquête assidue et difficile, vue le climat de peur instauré au sein de l’armée et des dispositions urgentes prises par les commanditaires du crime, à Kinshasa comme à Kigali, pour brouiller les pistes de recherche en intimidant les témoins et en prenant toutes les précautions pour faire disparaitre les preuves à charge.
Le comité national de l’APARECO a décidé, malgré toutes ces entraves, de poursuivre ses investigations. Il est aujourd’hui en mesure de présenter les premiers résultats d’une enquête menée parallèlement à l’Est de la RDC et à Kinshasa.
Le but de cette entreprise vise à aider les enquêteurs de l’ONU et des ONG internationales à bien orienter leurs recherches dans la bonne direction en vue de démasquer les commanditaires de ces nombreux crimes dont le but est d’annihiler toute résistance au projet de balkanisation de la RDC et du pillage de ses richesses par des puissances occultes.
Il est évident que pour des raisons de sécurité de nos sources et pour le besoin de poursuite de notre propre enquête, certains détails importants des résultats de nos enquêtes ne seront pas encore divulgués à ce niveau de nos investigations.
Toutefois, la hiérarchie de l’APARECO communiquera aux instances internationales compétentes, sous le sceau du secret, certains détails importants de ce dossier susceptibles d’éclairer leur quête de la vérité.
Les témoignages repris dans ce document sont tous donnés par des officiers et des militaires congolais qui ont vécu les faits de près, mais qui vivent aujourd’hui sous la peur permanente de la mort. Car le moindre signe de «trahison» (entendez : de révéler la vérité) conduit droit à la mort.
Notre enquête s’en tient donc strictement aux faits révélés et avérés, et elle se limite à leur interprétation.
DES FAITS ACCABLANTS
Le coup de fil suspect et fatal du général Didier ETUMBA au général Mamadou Ndala le matin même du crime le 2 janvier 2014.
Une mission fictive en guise de piège ?
La première démarche logique d’une enquête consiste à remonter à l’origine des événements. A cet effet, la première question qui s’est imposée à notre démarche est: pourquoi le général Mamadou Ndala s’est-il retrouvé avec une toute petite escorte sur la route de l’aéroport de Béni, dans une zone de guerre ?
Nos hommes sur le terrain ont réussi après beaucoup de peine, à extraire les confidences d’un témoin oculaire, membre de l’entourage direct du général Mamadou Ndala dont nous taisons le nom et le grade pour raison évidente de sa sécurité.
Ce témoin nous a fait une révélation accablante qui ne figure nulle part dans la version officielle des faits. Selon lui, «alors qu’il était en pleine parade avec nous (ndlr : ses hommes de troupe), le jeudi 02 janvier 2014 vers 5 h du matin, le Colonel Mamadou a reçu un coup de fil du Général Didier Etumba, le Chef d’Etat-major Général des FARDC, lui enjoignant de rejoindre, toutes affaires cessantes,l’aéroport de Beni avant 8 heures pour se rendre à Bunia en vue d’une mission urgente.» (sic)
Poursuivant son récit, le témoin ajoute : «cet appel de la hiérarchie intrigua beaucoup le Colonel Mamadou qui en fit part aux hommes de son entourage non sans inquiétude, car rien dans les ordres donnés par le général Etumba ne justifiait l’urgence de cette mission impromptue.
Et ce qui inquiétait encore plus le commandant Ndala, c’est que ses chefs hiérarchiques directs, les généraux Olenga et Bahuma, n’avaient pas été prévenus comme l’exige la déontologie militaire.»
Effectivement, selon la déontologie militaire, le général Etumba aurait du passer par les généraux Olenga et Bahuma pour leur donner des ordres à transmettre au Colonel Ndala qui était sous leur commandement.Pourquoi donc cette entorse? Pourquoi cet empressement ?
Devant cette ambigüité inquiétante, l’un des bras droit du colonel Mamadou, un capitaine, décida d’accompagner son chef, ainsi que trois de ses gardes du corps dont une femme. Mais juste après ce coup de fil, Mamadou a fait une petite crise de fièvre due certainement à la tension, et son ami le capitaine lui demanda carrément de ne pas exécuter cette mission qui ne présageait rien de bon.
Mais en bon officier discipliné, Mamadou Ndala lui fit comprendre qu’il s’agissait d’un ordre de la hiérarchie, et en tant qu’officier, il se devait à tout prix de l’exécuter!
Un commando en uniforme vert des FARDC juché sur une colline guettait l’arrivée du véhicule et un autre a achevé le Colonel Mamadou et son équipage.
Par qui ces tueurs ont-ils été prévenus de son passage ? Pourquoi a-t-on enterré Mamadou Ndala, pièce centrale de l’enquête, sans autopsie ?
Plusieurs sources dont trois qui étaient parmi l’équipe arrivée sur la scène du crime ont donnés leurs témoignages sous le sceau du secret parce qu’ils sont interdits de parler. Deux parmi eux ont échangé confirmés les faits suivants :
Ce sont des militaires portant l’ancienne tenue verte des FARDC qui ont attaqué le véhicule du colonel Mamadou Ndala, Selon le témoignage à chaud d’un de leurs compagnons rescapés et qui aurait disparu depuis l’incident jusqu’à ce jour, le colonel a été tué à bout portant et décapité ! Le véhicule a pris feu après sa mort !
Trois roquettes ont été successivement tirées comme des coups de semonce pour obliger la jeep à s’immobiliser. Ce qui a permis à une autre équipe d’attaquer et d’achever le colonel et ses gardes à bout portant.
Ces témoignages viennent confirmer celui donné à l’AFP quelques heures seulement après l’événement, soit à 15h42’ par le « Caporal Safari » le garde du corps rescapé et témoin oculaire de l’incident. Il a déclaré :
“Quand la roquette a touché la jeep, le colonel était toujours en vie. Quand j’ai fui, je ne l’ai pas vu sortir de la voiture, je ne sais pas s’il est vivant ou pas“.
En effet, les deux premiers faits ci-dessus du témoignage de la source soulèvent une question de fond : étant donné que la mission du colonel Mamadou Ndala n’était pas connue du public parce qu’elle venait à peine de lui être communiquée au téléphone vers 5 heures du matin par le Général Etumba, comment le groupe de cinq assassins a-t-il été informé du déplacement non planifié du colonel Ndala vers l’aéroport de Béni?
C’est ici que le rôle joué par le général Didier Etumba prend toute son importance. Car c’est son coup de fil à Mamadou Ndala qui a déclenché tout le processus. Quelle est donc cette mission importante qu’il avait voulu confier à Mamadou au point d’exiger qu’il stoppe toutes ses activités du jour pour se rendre à l’aéroport de Béni, où comme par hasard, des assassins prévenus (par qui ?) l’attendaient pour l’abattre !
Où est passé le téléphone abandonné par les assassins sur le lieu du crime ? Les ombres d’un général rwandais infiltré et d’une «hirondelle» rwandaise au service de Kagamé et «Kabila» !
D’après le témoignage de notre source oculaire, témoignage recoupé et confirmé par deux autres sources, juste après l’incident, les éléments des FARDC arrivés et déployés sur les lieux du drame ont découvert un téléphone encore en marche que l’un des assassins a laissé tomber dans sa fuite précipitée.
Mais chose curieuse, toutes les personnes jointes aux derniers numéros d’appel de ce téléphone parlaient toutes le kinyarwanda.
Autre fait curieux, ce téléphone qui est une pièce à conviction majeure fut rapidement récupéré par le Général Delphin Kayimbi, Commandant de région adjoint. Ce général est un infiltré tutsi rwandais dans les FARDC, mais qu’on présente officiellement comme un Hunde du Nord-Kivu. Une technique courante des rwandais depuis l’invasion de la RDC.
C’est aussi ce général infiltré qui “colla” au Colonel Mamadou sa propre cousine (une tutsie) sous un faux nom congolais de… «Sifa». Celle-ci devint la 2e épouse du Colonel Ndala et fut installée à Goma où elle eut un enfant avec lui, tandis que la première épouse du colonel, la vraie congolaise, Mme Agnès, fut retenue par la «hiérarchie» avec ses 4 enfants dans sa villa située au quartier UPN à Kinshasa.
De l’autre côté, pour bien motiver l’«hirondelle », la fausse «hunde» collée à Mamadou, à bien exécuter sa mission d’espionne aux côtés de sa cible de «mari», une grande villa de 160.000 $ US lui fut achetée à Goma par la «hiérarchie» et un compte bancaire bien garni fut discrètement ouvert à Ecobank à son nom.
«Madame Sifa» avait ainsi pour mission de rendre quotidiennement compte de tous les faits et gestes du Colonel Mamadou au général Delphin Kayimbi pour le compte des services de renseignements rwandais.
C’est un courrier DHL du Colonel Mamadou Ndala en provenance de Brazzaville ouvert en son absence par sa 2eépouse «Sifa» qui aurait précipité son exécution par «Joseph Kabila»
Un autre fait non moins important s’ajoute au dossier parce qu’il révèle l’élément catalyseur qui a accéléré la décision d’assassiner le Colonel Mamadou Ndala. Selon un confident très proche de la victime, deux jours avant sa mort, le Colonel Mamadou Ndala a reçu un colis DHL à partir de Brazzaville.
Ce courrier, selon la source, contenait des indications hautement secrètes concernant la libération non seulement des régions du Nord et Sud-Kivu, mais aussi de toute la RDC. Ce plan contiendrait non seulement des détails stratégiques mais aussi des noms des officiers congolais impliqués dans cette vaste opération.
Malheureusement, ce courrier qui fut déposé en l’absence du Colonel Mamadou, qui se trouvait auprès de ses troupes ce matin du 31 décembre 2013, a été ouvert par son épouse qui en a lu tout le contenu. La colère de Mamadou qui constata les faits à son retour à la maison ne changera rien au cours des événements!
Car son espionne d’épouse avait déjà communiqué le même jour le contenu du courrier jugé «dangereux» à ses frères Kagamé et «Kabila». C’est ce qui expliquera la convocation d’une réunion d’urgence par le «raïs» cette même nuit du 31 décembre à Kingakati.(Cf l’appel lancé dernièrement par Monsieur Honoré Ngbanda aux militaires congolais http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/1540-flash-urgent-appel-du-president-national-de-l-apareco-mr-honore-ngbanda-aux-militaires-et-policiers-congolais.html).
Et parmi les rares membres du CNS conviés à cette messe noire figurait justement le général Didier Etumba! De l’avis de notre source à qui Mamadou avait exprimé sa vive inquiétude, c’est justement ce document qui aurait précipité la décision conjointe de Kagamé et de Kanambe de mettre immédiatement fin à la vie du colonel Mamadou avant qu’il ne soit trop tard pour eux. Et la sale besogne fut confiée à Didier Etumba, le «nègre» militaire de «Joseph Kabila».
Par ailleurs, à Kinshasa où elle est arrivée avec la délégation officielle de Goma pour assister aux obsèques de son “mari”, Mme «Sifa», la 2e épouse rwandaise de Ndala a été seule reçue en audience particulière par «Joseph Kabila» qui n’a pas daigné se rendre lui-même aux obsèques de son «mari» car, dit-on dans son entourage,il avait du mal à dissimuler sa joie pour la mort du «traître»!
L’audience accordée à «Sifa» avait donc officiellement pour but de « consoler la veuve », mais en réalité, il s’agissait plutôt de remercier et de féliciter la «sœur» pour «les bons et loyaux services rendus»!
Les généraux OLENGA, BAHUMA et YAV sur la liste noire des «condamnés à mort»!
La liste des officiers congolais jugés dangereux est en élaboration dans les officines de « Joseph Kabila » qui a décidé de faire la toilette et d’en finir cette année avec tous ces officiers congolais qui ne veulent pas courber l’échine comme Didier Etumba et certains autres officiers collabos congolais.
Selon le témoignage recueilli auprès d’un officier congolais à Goma, le 26 décembre 2013, sur ordre de Kagamé, le Général François Olenga aurait échappé de justesse à un assassinat. Un élément tutsi armé d’un pistolet silencieux et de deux grenades s’était infiltré dans sa résidence.
Après avoir traversé les deux premières barrières tenues pourtant par des FARDC, l’intrus fut arrêté seulement à la dernière barrière avant l’entrée dans le salon du général. La garde à ce niveau était tenue par son propre neveu. Ayant remarqué lors de sa fouille que le «visiteur» était armé, il le maitrisa avant de lui faire subir une séance d’interrogatoire bien musclée!
C’est alors que le barbouze craqua et passa aux aveux, indiquant qu’il était envoyé par le Colonel Ruvunangeza, le T2 et le Gouverneur de Gisenyi, pour tuer le Général Olenga et 14 de ses proches collaborateurs. Le criminel serait actuellement entre les mains de la justice militaire de… «Kabila»!
De nos investigations, il s’avère clairement que les généraux OLENGA, BAHUMA et YAV figurent en tête de liste des généraux congolais qui doivent être éliminés très prochainement pour ne pas gêner la très prochaine «rébellion» rwandaise en gestation et qui devra être opérationnelle dans le Sud et Nord-Kivu ainsi que dans la Province Orientale au courant du premier trimestre de cette année 2014.
Juste après l’enterrement du général TENDAYO et devant quelques personnalités civiles et militaires, tous des collabos comme lui, le «nègre» Didier ETUMBA a fait une promesse solennelle à Zoé à l’intention de son «raïs» en ces termes: « Vous pouvez rassurer le raïs que cette année 2014, je mettrai toute ma machine en marche pour terminer définitivement avec Honoré Ngbanda! » Malheureusement pour lui, il n’est pas le premier, et il ne sera certainement pas le dernier à faire cette promesse à l’imposteur «Joseph Kabila».
Tentative ou projet de corruption des enquêteurs de la MONUSCO par «Kabila» pour étouffer l’enquête en cours ?
L’APARECO, dans son combat d’avant-garde pour la résistance en vue de la libération totale de la RDC de toutes les formes d’occupation, met ces premiers éléments du résultat de son enquête à la disposition des premiers concernés, c’est-à-dire les officiers généraux et supérieurs congolais des FARDC, pour que ceux qui en ont la possibilité puissent vérifier par eux-mêmes l’imminence du danger qui les guette, et à travers eux, toute la nation congolaise y compris les générations à venir.
L’APARECO met ensuite ces résultats à la disposition de l’ONU et des ONG nationales et internationales pour que leurs experts entreprennent des recherches par eux-mêmes pour vérifier l’authenticité des faits révélés par des témoins oculaires, et qui révèlent l’identité des vrais commanditaires de ces assassinats en série en RDC.
Nous ne prétendons pas que les témoignages des différentes sources qui ont accepté de se confier à nous sont des «paroles d’Evangile». Mais nous estimons que des faits qui ont été signalés par ces témoins sont d’une telle gravité qu’ils méritent d’être creusés car leur authenticité conduirait à éclairer des zones d’ombres importants de ce crime et permettrait d’office , d’identifier les vrais auteurs de ces crimes organisés.
C’est dans ce même ordre d’idées que nous attirons l’attention des instances supérieures de la MONUSCO à Kinshasa et à Goma dans le Kivu, contre des intentions manifestes de «Joseph Kabila» et Paul Kagamé de recourir à la corruption des responsables de la MONUSCO pour qu’ils apaisent l’ardeur des enquêteurs qui seraient déjà sur les mêmes pistes que l’APARECO pour identifier les mains noires qui ont téléguidé cet assassinat du colonel Mamadou Ndala Moustapha, et qui continuent de planifier d’autres crimes du genre pour anéantir toute velléité de résistance de la part des officiers congolais contre le projet de balkanisation de la République Démocratique du Congo .
Fait à Paris le 14 janvier 2014
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AMISI KILOSHO
Secrétaire général adjoint de l’APARECO
Porte-parole
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