le 20-10-2014
A Beni, au Nord-Kivu, la situation sécuritaire reste un sujet de préoccupation.Wikimédia
Une délégation du gouvernement congolais, conduite par le ministre de l'Intérieur Richard Muyej, et une autre composée des parlementaires séjournent depuis dimanche à Beni dans le Nord-Kivu.
Leur objectif est de faire la lumière sur les massacres à répétition dans ce territoire où la population a finalement décidé de prendre en charge sa sécurité.
Désormais, ce sont les jeunes qui devront assurer la sécurité la nuit dans le territoire de Beni. La population a pris cette décision le week-end dernier, après une série de massacres attribués aux rebelles ougandais des ADF.
Au total, plus de 80 personnes ont été tuées dans cette contrée sur une période d’un mois, selon la société civile. D’où le doute sur l’efficacité des forces de sécurité et de défense installées dans cette partie du pays.
Les autorités centrales mises en cause
Le Parti libéral pour la démocratie (PLD) exige désormais la démission du ministre de la Défense. Le vice-président de ce parti politique, Jean-Paul Lumbu-Lumbu estime que le contrôle du territoire de Beni échappe au ministère.
Le PLD demande également le changement de la chaîne de commandement de l’opération Sokola qui est menée dans le territoire de Beni contre les ADF.
Parmi les autres défaillances constatées : l’attaque contre la prison de Butembo et la libération de plus de 200 détenus dans la nuit de samedi à dimanche.
A Beni, au Nord-Kivu, la situation sécuritaire reste un sujet de préoccupation.Wikimédia
Une délégation du gouvernement congolais, conduite par le ministre de l'Intérieur Richard Muyej, et une autre composée des parlementaires séjournent depuis dimanche à Beni dans le Nord-Kivu.
Leur objectif est de faire la lumière sur les massacres à répétition dans ce territoire où la population a finalement décidé de prendre en charge sa sécurité.
Désormais, ce sont les jeunes qui devront assurer la sécurité la nuit dans le territoire de Beni. La population a pris cette décision le week-end dernier, après une série de massacres attribués aux rebelles ougandais des ADF.
Au total, plus de 80 personnes ont été tuées dans cette contrée sur une période d’un mois, selon la société civile. D’où le doute sur l’efficacité des forces de sécurité et de défense installées dans cette partie du pays.
Les autorités centrales mises en cause
Le Parti libéral pour la démocratie (PLD) exige désormais la démission du ministre de la Défense. Le vice-président de ce parti politique, Jean-Paul Lumbu-Lumbu estime que le contrôle du territoire de Beni échappe au ministère.
Le PLD demande également le changement de la chaîne de commandement de l’opération Sokola qui est menée dans le territoire de Beni contre les ADF.
Parmi les autres défaillances constatées : l’attaque contre la prison de Butembo et la libération de plus de 200 détenus dans la nuit de samedi à dimanche.
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