20/10/2014
BCNUDH - Scott CAMPBELL
L'expulsion de Mr Scott Campbell, chef du bureau des Nations unies pour les droits de l'homme en Rdc doit interpeller tous ceux qui pouvaient encore croire en la capacité de Joseph Kabila de relever le défi des droits de l'homme en Rdc.
Force est de constater que le pouvoir de Kinshasa a bel et bien mérité d'être classé mondialement en 2014 à la 151 ème place sur 180 pays en termes de la liberté d'expression.
Certes nous ne cessons de dénoncer qu'avec Joseph Kabila, la Rdc ne pourra s'inscrire dans la spirale de la démocratie. Nous avons démontré à chaque fois que le pays est noyaute' par un président qui est un grand voleur accédant au pouvoir pour dérober, et détruire.
Il n'hésite pas à expulser un haut responsable des Nations unies exerçant parfaitement la mission qui lui est dévolue . Il faut avoir plus de lucidité aujourd'hui pour mieux comprendre l'état d'esprit des acteurs politiques congolais, des personnalités sulfureuses.
L'opinion tant nationale qu'internationnale ne peut pas cacher son désarroi.
Suite à cette expulsion, le gouvernement congolais s'oriente inexorablement vers un système à la birmane où la censure préalable est une entrave à la liberté de presse, à la liberté d'expression.
Mais est-il possible pour un gouvernement de faire la censure des rapports des Nations unies ?
Nous estimons que pour tout esprit rationnel, il est quasiment difficile de faire confiance aux enquêtes des gouvernements qui souffrent de beaucoup de déficits démocratiques. En Rdc les différentes crises de société sont des résultantes de l'incompétence du président.
Le problème par exemple du chômage des jeunes est une bombe à retardement et c'est avec un fort cynisme que tous ces voleurs qui sont au pouvoir bottent en touche le chômage des jeunes congolais. Ce qui révulse davantage dans ce pouvoir, on prend les mêmes criminels et on recommence.
Le général Raus Chalwe Ngwashi qui se trouve comme l'un des Adjoints de l'inspecteur provincial de la ville de Kinshasa, avait été impliqué dans le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo (BDK).
Le rapport de L'ONU accablant le système de Kabila sur cette affaire était bien documenté et concluait à un bilan de 100 morts au lieu de 27 selon la version du gouvernement.
Quand la police ou l'armée est constituée des violeurs, des truands, des criminels , l'on ne peut que s'attendre aux divers abus ou exactions qui ne peuvent faire l'excellence d'une police ou d'une armée.
C'est un crève- coeur de voir dans le pays des criminels et surtout des connards de première catégorie promus aux postes de commandement au sein de la police ou de l'armée congolaise.
Un régime qui s'accommode aux violations des droits de l'homme, aux mensonges politiques et à la Censure sous toutes ses formes est une bande d'aigrefins qui ne sont que des brêles.
L'expulsion de Scott Campbell remet fondamentalement en question la liberté d'expression en Rdc comme du temps de la dictature de Mobutu où les diplomates, les journalistes étrangers trop critiques étaient expulsés.
_____________________
Professeur Florent Kaniki
© KongoTimes
BCNUDH - Scott CAMPBELL
L'expulsion de Mr Scott Campbell, chef du bureau des Nations unies pour les droits de l'homme en Rdc doit interpeller tous ceux qui pouvaient encore croire en la capacité de Joseph Kabila de relever le défi des droits de l'homme en Rdc.
Force est de constater que le pouvoir de Kinshasa a bel et bien mérité d'être classé mondialement en 2014 à la 151 ème place sur 180 pays en termes de la liberté d'expression.
Certes nous ne cessons de dénoncer qu'avec Joseph Kabila, la Rdc ne pourra s'inscrire dans la spirale de la démocratie. Nous avons démontré à chaque fois que le pays est noyaute' par un président qui est un grand voleur accédant au pouvoir pour dérober, et détruire.
Il n'hésite pas à expulser un haut responsable des Nations unies exerçant parfaitement la mission qui lui est dévolue . Il faut avoir plus de lucidité aujourd'hui pour mieux comprendre l'état d'esprit des acteurs politiques congolais, des personnalités sulfureuses.
L'opinion tant nationale qu'internationnale ne peut pas cacher son désarroi.
Suite à cette expulsion, le gouvernement congolais s'oriente inexorablement vers un système à la birmane où la censure préalable est une entrave à la liberté de presse, à la liberté d'expression.
Mais est-il possible pour un gouvernement de faire la censure des rapports des Nations unies ?
Nous estimons que pour tout esprit rationnel, il est quasiment difficile de faire confiance aux enquêtes des gouvernements qui souffrent de beaucoup de déficits démocratiques. En Rdc les différentes crises de société sont des résultantes de l'incompétence du président.
Le problème par exemple du chômage des jeunes est une bombe à retardement et c'est avec un fort cynisme que tous ces voleurs qui sont au pouvoir bottent en touche le chômage des jeunes congolais. Ce qui révulse davantage dans ce pouvoir, on prend les mêmes criminels et on recommence.
Le général Raus Chalwe Ngwashi qui se trouve comme l'un des Adjoints de l'inspecteur provincial de la ville de Kinshasa, avait été impliqué dans le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo (BDK).
Le rapport de L'ONU accablant le système de Kabila sur cette affaire était bien documenté et concluait à un bilan de 100 morts au lieu de 27 selon la version du gouvernement.
Quand la police ou l'armée est constituée des violeurs, des truands, des criminels , l'on ne peut que s'attendre aux divers abus ou exactions qui ne peuvent faire l'excellence d'une police ou d'une armée.
C'est un crève- coeur de voir dans le pays des criminels et surtout des connards de première catégorie promus aux postes de commandement au sein de la police ou de l'armée congolaise.
Un régime qui s'accommode aux violations des droits de l'homme, aux mensonges politiques et à la Censure sous toutes ses formes est une bande d'aigrefins qui ne sont que des brêles.
L'expulsion de Scott Campbell remet fondamentalement en question la liberté d'expression en Rdc comme du temps de la dictature de Mobutu où les diplomates, les journalistes étrangers trop critiques étaient expulsés.
_____________________
Professeur Florent Kaniki
© KongoTimes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire