jeudi 1 janvier 2015

Congo-Brazzaville: débat lancé sur une nouvelle Constitution

le 01-01-2015

 

Le président congolais Denis Sassou Nguesso, à son arrivée à l'aéroport international de Bole (Addis-Abeba), le 29 janvier 2014.REUTERS/Tiksa Negeri

Au Congo-Brazzaville, le Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir appelle à la mise en place d'une nouvelle Constitution. Une préconisation faite alors que le pays est à moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle et alors que l'actuelle loi fondamentale empêche le président Denis Sassou Nguesso de se représenter en 2016.

Dans sa déclaration hier, le Parti Congolais du Travail appelait simplement au changement de la Constitution en vigueur. Ce matin, sur RFI, le porte-parole du PCT est venu préciser la signification de cet appel. 


« Changement de la Constitution, cela veut dire mise en place d'une nouvelle loi fondamentale », a déclaré Michel Odzocki.

« Il faut passer à quelque chose de beaucoup plus adapté à la réalité d’aujourd’hui, c'est-à-dire qu’il faut une nouvelle Constitution. Il ne s’agit pas de changer la nature de l’Etat, mais c’est de faire entrer le Congo, la gestion de l’Etat dans une autre ère, dans une nouvelle République et cela sera transmis à travers la nouvelle Constitution », a précisé Serge Michel Odzocki, porte-parole du PCT.

Le PCT justifie ce chantier constitutionnel par la nécessité de moderniser les institutions du pays. L'opposition est pour sa part persuadée que le président congolais cherche avant tout à créer les conditions d'une nouvelle candidature à la présidentielle de 2016. 


Denis Sassou Nguesso a en effet exercé le nombre maximum de mandats autorisés. Et l'article 185 de l'actuelle Constitution empêche le pouvoir de supprimer la limitation du nombre de mandats. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire