mardi 10 mars 2015

COTE D’IVOIRE: L’EX-PREMIERE DAME SIMONE GBAGBO CONDAMNEE A 20 ANS DE PRISON

10/03/2015


ALAC & ELAC Committes Avec Belga

L’ex-Première dame Simone Gbagbo a été condamnée ce mardi matin à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour son rôle durant la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire. 

Jugement inique d’un tribunal fantoche au service d’un régime illégitime, amené au pouvoir par Washington et Paris ! 

La Cour d’assises d’Abidjan avait été vidée de son public dans la soirée « pour des raisons de sécurité » (sic), selon le procureur général.

« La Cour, après avoir délibéré, condamne à l’unanimité » Simone Gbagbo à « vingt ans » de prison pour « attentat contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public », a énoncé le « juge » Tahirou Dembelé, après plus de 9 heures de délibération du jury. 

Le parquet général avait requis une peine moitié moindre, soit dix ans d’emprisonnement, contre l’ex-Première dame. 

Surnommée « la Dame de fer » ivoirienne au temps où son mari Laurent était au pouvoir, Simone Gbagbo, vêtue d’une robe bleu clair, a accusé le coup à l’énoncé du verdict, son visage se durcissant. Elle est « un peu affectée », a déclaré Me Rodrigue Dadjé.

78 personnes – toutes appartenant au seul FPI de Gbagbo – étaient jugées à ses côtés pour leur rôle dans la crise post-électorale de 2010-2011, causée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la soi-disant « victoire » de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, victoire proclamée par Ouattara avec le soutien des Occidentaux. 

Les violences entre les deux camps et dues aux deux camps ont fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

Simone Gbagbo, 65 ans, est un personnage politique de premier en Côte d’Ivoire. Lundi après-midi, invitée à livrer ses derniers mots à la barre, la très dévote ancienne Première dame, faisant plusieurs références à la Bible, avait déclaré « pardonner » à la partie adverse ses « injures ». 

Pascal Affi N’Guessan, le patron contesté du parti pro-Gbagbo, où il est acusé d’avoir trahi Gbagbo ces dernières semaines, qui souhaite représenter le Front populaire ivoirien (FPI) à la présidentielle d’octobre, mais dont les militants ne veulent pas, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis. 

Cette peine est couverte par les deux ans de détention provisoire qu’il a effectués. Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président Gbagbo, issu d’un premier mariage avec une Française, a écopé de 5 ans d’emprisonnement.
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ALAC & ELAC

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